Division Of Laura Lee
Black City |
Label :
Burning Heart |
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Pour se faire remarquer lorsque sort son premier album, il y a plusieurs possibilités : choisir un nom de groupe hyper long et faussement mystérieux (et qui ne veut peut-être rien dire au fond). Première mission réussie alors pour The Division Of Laura Lee, cela va sans dire !
Deuxième possibilité : publier un album brillant, d'une qualité incontestable et si possible, unanimement salué par la critique (ça aide toujours). Et hop, seconde mission réussie aussi avec Black City !
The Division Of Laura Lee sont suédois, et l'on va finir par croire que le pays du froid est devenu la nouvelle terre d' asile du punk rock version années 2000, à ce rythme-là ! Précédés par leurs compatriotes (et non moins amis) des Hives ou encore (dans un autre genre) de The (International) Noise Conspiracy, The Division Of Laura Lee débarque donc en 2002 avec ce premier opus en ayant un terrain déjà foulé par ses compères, et prêt à brûler au rythme de ces 12 compos chauffées à blanc.
Black City est une oeuvre sombre, urgente et chargée d'une tension dramatique réelle et diablement bien maîtrisée ( "Need To Get Some", "Access Identity" ).
Des titres courts (rarement plus de 3min 30), sauvages et rageurs, mais tout en même temps soignés et finement travaillés (ce qui n'est pas chose fréquente sur un premier album). Stylé et inventif, le son de The Division Of Laura Lee s'impose immédiatment ici avec une identité déjà très marquée et indéniable. Le subtil "I Guess I'm Healed" fait preuve d'un raffinement et d'un talent évident, soulignés par une tension foutrement bien tenue tout du long. On citera également le furieux et brillant "The Truth Is Fucked", ou encore le morceau "Black City", survitaminé et entraînant. Mais il faudrait les citer tous en réalité, car rien n'est à jeter ici !!...
L'autre atout de The Division Of Laura Lee, c'est un chant plein de beauté et quasi parfait : la voix se place toujours avec beaucoup de justesse et use de variations subtiles et toujours très bien senties.
Quelque part entre post-punk, revival garage et prog-rock, Black City est de toutes façons (et peu importe l'étiquette qu'on y collera) une vraie réussite, sans doute une des plus belles surprises venues de Scandinavie depuis les Hives.
Moi je vous le dis, il va falloir s'y faire ... les suédois ont du talent à revendre !
Deuxième possibilité : publier un album brillant, d'une qualité incontestable et si possible, unanimement salué par la critique (ça aide toujours). Et hop, seconde mission réussie aussi avec Black City !
The Division Of Laura Lee sont suédois, et l'on va finir par croire que le pays du froid est devenu la nouvelle terre d' asile du punk rock version années 2000, à ce rythme-là ! Précédés par leurs compatriotes (et non moins amis) des Hives ou encore (dans un autre genre) de The (International) Noise Conspiracy, The Division Of Laura Lee débarque donc en 2002 avec ce premier opus en ayant un terrain déjà foulé par ses compères, et prêt à brûler au rythme de ces 12 compos chauffées à blanc.
Black City est une oeuvre sombre, urgente et chargée d'une tension dramatique réelle et diablement bien maîtrisée ( "Need To Get Some", "Access Identity" ).
Des titres courts (rarement plus de 3min 30), sauvages et rageurs, mais tout en même temps soignés et finement travaillés (ce qui n'est pas chose fréquente sur un premier album). Stylé et inventif, le son de The Division Of Laura Lee s'impose immédiatment ici avec une identité déjà très marquée et indéniable. Le subtil "I Guess I'm Healed" fait preuve d'un raffinement et d'un talent évident, soulignés par une tension foutrement bien tenue tout du long. On citera également le furieux et brillant "The Truth Is Fucked", ou encore le morceau "Black City", survitaminé et entraînant. Mais il faudrait les citer tous en réalité, car rien n'est à jeter ici !!...
L'autre atout de The Division Of Laura Lee, c'est un chant plein de beauté et quasi parfait : la voix se place toujours avec beaucoup de justesse et use de variations subtiles et toujours très bien senties.
Quelque part entre post-punk, revival garage et prog-rock, Black City est de toutes façons (et peu importe l'étiquette qu'on y collera) une vraie réussite, sans doute une des plus belles surprises venues de Scandinavie depuis les Hives.
Moi je vous le dis, il va falloir s'y faire ... les suédois ont du talent à revendre !
Très bon 16/20 | par GirlfromMars |
Posté le 02 mai 2007 à 16 h 43 |
Ces suédois de Division Of Laura Lee ont beaucoup d'énergie ! Ce n'est pas grave si on ne peut définir le genre de cet album (punk, rock progressif ou garage rock ?) car il est vraisemblablement très bon. A travers 12 pistes, le groupe se déchaîne: la sauvage "Pretty Electric" (certainement la meilleure), la fameuse "Black City" ou encore la pseudo-Radiohead "I Guess I'm Healed" sont des morceaux à ne pas rater. Parmi les chansons les plus violentes, on retrouvera "Second Rule Is", "Access Identity" et "Number One", toutes les trois excellentes. Rien à repprocher non plus aux 'douces' "I Walk On Broken Glass" et "The Truth Is Fucked"... Comme tout groupe punk qui se respecte, les musiques seront courtes, l'album ne durera pas plus de 36 minutes. On pourra dire que le contenu de ce disque est plutôt réussi, bravo les suédois ! Un album explosif, très vivant !
Très bon 16/20
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