H.D.U.

La Nouvelle Zélande, son équipe de rugby, son Peter Jackson... et sa High Dependency Unit. Ca sonne comme un service de désintox: question froideur clinique de leurs envolées psychédéliques on y est effectivement presque, mais... disons que si l'on doit penser à une couleur (comme si souvent demandé dans cette maison) c'est le blanc qui vient. Un blanc vide, aggressif, celui du flash sous acides dont Lou Reed nous parlait si bien en son temps... Ce n'est pas le blanc de la pureté ni de la sénérité, mais plutôt celui de la mort...

Un desespoir à fleur de peau ciselé à coup de distorsion extrêmes de rythmes planants comme un nuage d'orage, une épée de Damoclès psychique, qui s'abat à tous les coups, et qui fait très mal...
Voilà en quelques ce à quoi il faudra vous attendre.

Pas étonnant que ces bougres de génies vivent la tête en bas... et dire que leurs albums suivant sont "pires" encore.