The Velvet Underground
1969: Velvet Underground Live, Vol. 2 |
Label :
Mercury |
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Comme allant de paire avec le volume 1, il me paraissait obligatoire de le chroniquer lui aussi. "Ocean", l'inédit le plus relaxant enregistré par la bande à Lou, ouvre le bal pour ne s'achever qu'au bout de 10 minutes. Splendide, à écouter le soir dans le noir. La mélodie fait songer au ressac de la mer. "Pale Blue Eyes". Le plus beau slow du monde. La voix belle à pleurer, au bord de la rupture, ce qui la rend à fleur de peau, effet bien sûr souhaité pour cette ballade. Le brave Sterling Morrison fait bien son bouleau derrière. "Heroin", plus dense que d'habitude, est ici jouée calmement , sans la furie jubilatoire qui la caractérise. Langueur du chant imparable. "Some Kind Of Love", arrive ensuite, sans agressivité. Ce live, du moins le début est à rapprocher du 3ème opus du combo, de par son ambiance feutrée. Impression renforcée par "Over You" et ses accents jazzy. "Sweet Bonnie Brown/It's Just Too Much", medley où le tempo s'accélère, avant le fleuve "White Light/White Heat" de 8 minutes. Mais ici ne dégage pas la spontanéïté de la version studio, mais permet donc de se montrer sous un aspect plus serein. "I Can't Stand It", lui aussi bel inédit qui vaut le détour. Le show se clôt en beauté avec le somtueux "I'll Be Your Mirror", qui sans Nico, survit honorablement. Un grand live, à posséder avec son jumeau, le volume 1, qui permet de découvrir les compos d'un groupe fondateur sous un jour différent, pour notre plus grand bonheur. A conseiller en priorité aux aficionados du groupe. Le son pourra rebuter les néophytes.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Francis santiag |
Posté le 25 août 2005 à 01 h 35 |
Forcément, comme souvent à l'époque, le son de ce live n'est pas excellent... mais les chansons et leur interprétation touchent ici la perfection : le "so cute" "Pale Blue Eyes", "Heroin" plus vicieuse que jamais avec l'orgue vrillé de Doug Yule derrière les guitares stridentes de Lou Reed et Sterling Morrisson qui s'apaisent d'un seul coup, "Some Kinda Love", sans doute une des chansons les plus scabreuses écrites par Lou Reed : "Situations arise because of the weather and no kinds of love are better than others", "some kinds of love, the possibilites are endless and for me to miss one would seem to be groundless".
Et si on ajoute à cela une version de White Light/White Heat plus maîtrisée que l'originale, et un "I'll Be Your Mirror" chanté par Doug Yule, on ne peut que s'incliner devant ce disque qui présente le Vetvet Underground sous son meilleur angle, celui non seulement d'un groupe "expérimental" (à l'époque) qui a marqué le rock à tout jamais, mais qui était aussi capable d'assurer des concerts totalement envoutants et dont l'écoute révèle, si besoin est, le talent des instrumentistes (surtout Sterling Morrisson) et la qualité intrinsèque des chansons.
Et si on ajoute à cela une version de White Light/White Heat plus maîtrisée que l'originale, et un "I'll Be Your Mirror" chanté par Doug Yule, on ne peut que s'incliner devant ce disque qui présente le Vetvet Underground sous son meilleur angle, celui non seulement d'un groupe "expérimental" (à l'époque) qui a marqué le rock à tout jamais, mais qui était aussi capable d'assurer des concerts totalement envoutants et dont l'écoute révèle, si besoin est, le talent des instrumentistes (surtout Sterling Morrisson) et la qualité intrinsèque des chansons.
Intemporel ! ! ! 20/20
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