Of Montreal
Satanic Panic In The Attic |
Label :
Polyvinyl |
||||
Un petit mot sur la formation la plus attachante du moment, rien de moins.
Of Montreal est une bande de fanatiques des sixties qui s'acharnent depuis quelques années à produire des disques un peu dingues, psychés partant dans tous les sens. Le groupe aurait donc pu rester une de ces anecdotiques formations indie sans grand avenir et n'interessant qu'une bande de binoclards prétentieux. Soyons honnêtes, il y a des chances que cela reste le cas mais Of Montreal est responsable d'un album si bon que ces gaillards méritent qu'on le crie sur les toîts. Courez vous procurer ce disque et mettez moi ça à fond les ballons dans la chaine du salon. Les harmonies et structures des morceaux sont à tomber par terre si bien que Brian Wilson n'aurait pas craché dessus en pleine période Pet Sounds. "Disconnect The Dots", chanson d'été par excellence ouvre l'album dans une ambiance très surf. "Lysergic Bliss", morceau bien nommé, charmera les amateurs d'ambiances droguées gratuites et sans effet secondaires. Néamoins, le contenu des chansons n'est jamais sacrifié par la forme quand on en juge par la splendide ironie des paroles qui font tout simplement de Kevin Barnes un nouveau Ray Davies, jugez en par "My British Tour Diary" et "How Lester Lost His Wife". Of Montreal est un des seuls groupes actuels à retrouver la fraicheur qui faisaient le génie de groupes comme les Zombies ou les Pretty Things, ces petits instants ou le temps paraît suspendu parcourent l'album et semblent totalement fortuits. Les génies qui s'ignorent sont toujours les plus intéressant ça coule de source. On conseille à ceux qui croient en l'amour de s'écouter "Your Magic Is Working" ainsi que "Ero's Entropic Tundra".
L'album est également enrichi d'un artwork original basé sur des dessins naïfs qui collent très bien à l'univers déjanté d'Of Montreal.
Beaucoup seront vite lassés par ce groupe résolument retro et ayant furieusement tedance à exploser en des directions impossibles. Néamoins pour beaucoup c'est là le seul interêt d'Of Montreal. Raison de plus pour tout le monde d'acquérir cette pièce d'orfèvre pour se faire une idée et, qui sait, prendre sa claque sur une des plus belle réussites de 2004.
Of Montreal est une bande de fanatiques des sixties qui s'acharnent depuis quelques années à produire des disques un peu dingues, psychés partant dans tous les sens. Le groupe aurait donc pu rester une de ces anecdotiques formations indie sans grand avenir et n'interessant qu'une bande de binoclards prétentieux. Soyons honnêtes, il y a des chances que cela reste le cas mais Of Montreal est responsable d'un album si bon que ces gaillards méritent qu'on le crie sur les toîts. Courez vous procurer ce disque et mettez moi ça à fond les ballons dans la chaine du salon. Les harmonies et structures des morceaux sont à tomber par terre si bien que Brian Wilson n'aurait pas craché dessus en pleine période Pet Sounds. "Disconnect The Dots", chanson d'été par excellence ouvre l'album dans une ambiance très surf. "Lysergic Bliss", morceau bien nommé, charmera les amateurs d'ambiances droguées gratuites et sans effet secondaires. Néamoins, le contenu des chansons n'est jamais sacrifié par la forme quand on en juge par la splendide ironie des paroles qui font tout simplement de Kevin Barnes un nouveau Ray Davies, jugez en par "My British Tour Diary" et "How Lester Lost His Wife". Of Montreal est un des seuls groupes actuels à retrouver la fraicheur qui faisaient le génie de groupes comme les Zombies ou les Pretty Things, ces petits instants ou le temps paraît suspendu parcourent l'album et semblent totalement fortuits. Les génies qui s'ignorent sont toujours les plus intéressant ça coule de source. On conseille à ceux qui croient en l'amour de s'écouter "Your Magic Is Working" ainsi que "Ero's Entropic Tundra".
L'album est également enrichi d'un artwork original basé sur des dessins naïfs qui collent très bien à l'univers déjanté d'Of Montreal.
Beaucoup seront vite lassés par ce groupe résolument retro et ayant furieusement tedance à exploser en des directions impossibles. Néamoins pour beaucoup c'est là le seul interêt d'Of Montreal. Raison de plus pour tout le monde d'acquérir cette pièce d'orfèvre pour se faire une idée et, qui sait, prendre sa claque sur une des plus belle réussites de 2004.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Blownaway |
Posté le 30 décembre 2005 à 18 h 53 |
Certains groupes suscitent l'attention illico, sans qu'on puisse vraiment cerner leur charme secret qui aguiche notre curiosité et obsède notre intuition. Mythique à lui seul, Satanic Panic In The Attic lève le voile sur un groupe complexe qui saoule ses fans avec ses rythmes épileptiques, ses guitares latino/folk et son chant british tout droit sorti d'une chorale ecclésiastique des années 70 sur l'acide.
Misant tout sur la célérité des enchaînements des mélodies vocales, des riffs tordus et des percussions ravageuses, Of Montreal gagne haut la main son pari, tant chacune des compositions recèlent de suffisamment d'idées éclatantes pour élaborer un opus tant les avenues empruntées sont multiples et peu extrapolées. Coriace à décortiquer, Satanic Panic In The Attic s'apprivoise comme un oasis débouté aux premiers abords par notre incrédulité mais qui affole un peu plus chaque écoute notre névrose jusqu'à nous faire perdre la raison. Passant d'une ballade beattlesque ("City Bird") à un emportement hyperactif qui fait augmenter de façon fulgurante sa dose de Ritalin pour réussir à se contenir ("Chrissie Kiss the Corpse", "Lysergic Bliss"), Of Montreal propage la bonne nouvelle, celle que l'insensé et le spleen se célèbrent, se révélant comme l'un des seuls groupes à insuffler à un texte morose un élan de gaieté sans arrière goût ("How Lester Lost His Wife").
Sans se rapprocher ni du chef d'œuvre ni de l'innovation à l'état pure, Of Montreal débroussaille son propre créneau musical, le electropoprocklatinofolkpsyché (!), et flageole du même coup ses détracteurs criant à la fumisterie. Quoique à bien y penser, peut-être ont-ils raison...
Misant tout sur la célérité des enchaînements des mélodies vocales, des riffs tordus et des percussions ravageuses, Of Montreal gagne haut la main son pari, tant chacune des compositions recèlent de suffisamment d'idées éclatantes pour élaborer un opus tant les avenues empruntées sont multiples et peu extrapolées. Coriace à décortiquer, Satanic Panic In The Attic s'apprivoise comme un oasis débouté aux premiers abords par notre incrédulité mais qui affole un peu plus chaque écoute notre névrose jusqu'à nous faire perdre la raison. Passant d'une ballade beattlesque ("City Bird") à un emportement hyperactif qui fait augmenter de façon fulgurante sa dose de Ritalin pour réussir à se contenir ("Chrissie Kiss the Corpse", "Lysergic Bliss"), Of Montreal propage la bonne nouvelle, celle que l'insensé et le spleen se célèbrent, se révélant comme l'un des seuls groupes à insuffler à un texte morose un élan de gaieté sans arrière goût ("How Lester Lost His Wife").
Sans se rapprocher ni du chef d'œuvre ni de l'innovation à l'état pure, Of Montreal débroussaille son propre créneau musical, le electropoprocklatinofolkpsyché (!), et flageole du même coup ses détracteurs criant à la fumisterie. Quoique à bien y penser, peut-être ont-ils raison...
Très bon 16/20
Posté le 22 novembre 2006 à 12 h 05 |
Of Montreal n'en sont pas à leur premier album quand sort ce Satanic Panic In The Attic, depuis plusieurs années et de nombreux albums déjà, ils se créent une place respectable dans le monde de la pop, ne cessant d'évoluer et de surprendre par leur compositions décalées et imprévisibles. Avec ce disque, le groupe introduit dans son style quelques touches d'electro qui se feront sentir un peu plus sur l'album qui suivra.
Sous des airs de pop psyché 60's qui hérite du meilleur des Beatles et autres Beach Boys, Of Montreal mélange les styles, ballades folk ("City Bird"), riffs jazzy ("Your Magic Is Working"), et mêmes quelques clins d'oeil au heavy metal ("How Lester Lost His Wife"), toujours avec humour et une certaine décadence. Les textes sont frais, jouant beaucoup sur la sonorité des mots à l'image des titres des chansons. Ajoutez à cela un artwork unique (toutes les pochettes des albums ont été réalisés par le même illustrateur) et halluciné, on obtient un excellent album duquel il y a beaucoup à apprendre pour la qualité de ses arrangements et sa cohérence qui n'empêche en rien d'être surpris à chaque seconde.
Sous des airs de pop psyché 60's qui hérite du meilleur des Beatles et autres Beach Boys, Of Montreal mélange les styles, ballades folk ("City Bird"), riffs jazzy ("Your Magic Is Working"), et mêmes quelques clins d'oeil au heavy metal ("How Lester Lost His Wife"), toujours avec humour et une certaine décadence. Les textes sont frais, jouant beaucoup sur la sonorité des mots à l'image des titres des chansons. Ajoutez à cela un artwork unique (toutes les pochettes des albums ont été réalisés par le même illustrateur) et halluciné, on obtient un excellent album duquel il y a beaucoup à apprendre pour la qualité de ses arrangements et sa cohérence qui n'empêche en rien d'être surpris à chaque seconde.
Parfait 17/20
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