Subtle
A New White |
Label :
Lex |
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Que se passe t-il quand DoseOne, membre de Clouddead, auteur de l'excellent Ten en 2004, décide de monter un groupe de rock ?
Du rap-rock ? Du Hop'n'roll ?
Non, rien de tout ça, mais une musique, qui , à force de mélanger tout les styles, finit par ne plus leur ressembler, mais à créer sa propre identité, un genre indéfinissable, totalement déjanté (mais ça, on s'en doutait un peu), définitivement Lo-Fi dans l'esprit, et surtout passionant.
Comment, alors décrire la musique de Subtle ?
Comment décrire le punch irrésistible de "The Long Vein Of The Law", la mélancolie envoutante de "Stiff Fruit" ?
Comment raconter ce plaisir divin que l'on ressent à explorer avec cette joyeuse bande de nouveaux territoires vierges, ce plaisir qu'on a à les entendre, tels des enfants, construire, puis détruire, puis reconstruire, expérimenter, avec toujours, en tête, cette indispensable envie de surprendre, d 'amuser, puis d'émouvoir l'auditeur tout au long des 40 minutes de cet album ?
...
Vous ne trouvez pas ? Ca tombe bien, moi non plus.
Alors parlons encore de ces chansons, allez, au hasard, "F.K.O." (pour "Fuck Kelly Osbourne", rien à dire, ils ont le sens du titre): ça commence par une douce mélodie au synthé, ensuite la voix de DoseOne, ensuite une batterie, ensuite des guitares, ensuite des violons, ensuite... mais, bordel, où vont ils chercher tout ça ?!
Vous vous demandez à quoi pourrait ressembler la rencontre entre l'electronica façon Mùm et un rap limite mystique ? "Eyewash".
Que se passerait-il si Gospeed se mettait au Hip-Hop ? "She" et son final orientalisant fabuleux - tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti de tels frissons, ah ben tiens, depuis Godspeed en fait.
Rock, folk, hip-hop, electronica, Subtle, c'est tout ça et bien plus à la fois, et pour le prix d'un album seulement.
Que demande le peuple de plus ?
Du rap-rock ? Du Hop'n'roll ?
Non, rien de tout ça, mais une musique, qui , à force de mélanger tout les styles, finit par ne plus leur ressembler, mais à créer sa propre identité, un genre indéfinissable, totalement déjanté (mais ça, on s'en doutait un peu), définitivement Lo-Fi dans l'esprit, et surtout passionant.
Comment, alors décrire la musique de Subtle ?
Comment décrire le punch irrésistible de "The Long Vein Of The Law", la mélancolie envoutante de "Stiff Fruit" ?
Comment raconter ce plaisir divin que l'on ressent à explorer avec cette joyeuse bande de nouveaux territoires vierges, ce plaisir qu'on a à les entendre, tels des enfants, construire, puis détruire, puis reconstruire, expérimenter, avec toujours, en tête, cette indispensable envie de surprendre, d 'amuser, puis d'émouvoir l'auditeur tout au long des 40 minutes de cet album ?
...
Vous ne trouvez pas ? Ca tombe bien, moi non plus.
Alors parlons encore de ces chansons, allez, au hasard, "F.K.O." (pour "Fuck Kelly Osbourne", rien à dire, ils ont le sens du titre): ça commence par une douce mélodie au synthé, ensuite la voix de DoseOne, ensuite une batterie, ensuite des guitares, ensuite des violons, ensuite... mais, bordel, où vont ils chercher tout ça ?!
Vous vous demandez à quoi pourrait ressembler la rencontre entre l'electronica façon Mùm et un rap limite mystique ? "Eyewash".
Que se passerait-il si Gospeed se mettait au Hip-Hop ? "She" et son final orientalisant fabuleux - tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti de tels frissons, ah ben tiens, depuis Godspeed en fait.
Rock, folk, hip-hop, electronica, Subtle, c'est tout ça et bien plus à la fois, et pour le prix d'un album seulement.
Que demande le peuple de plus ?
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Burette |
Posté le 11 février 2006 à 09 h 21 |
Ce disque est une tuerie, tout au long des onze pistes, le groupe laisse foisonner sa créativité et compose des morceaux frais et improbables aux accents très urbains, on est embarqués dès les premières vibrations de "Song Meat", Subtle réussit le pari de laisser parler différents styles tout au long du disque sans jamais perdre son naturel, le côté instinctif de leur démarche primant sur la diversité des influences (dub, électro, folk et pour mon plus grand plaisir hip-hop à l'ancienne) et sons (guitares, bois, cello, drumkits, souffle électronique, flow déjanté de Doseone...) utilisés. A mon avis, c'est là que se situe l'originalité et la créativité du groupe, sa capacité à exploiter toutes ces matières organiques, électroniques, vocales ou samplées pour se les approprier et y injecter une part d'eux-mêmes qui transparaît tout au long du disque. On imagine à quel point ces mecs se font plaisir avec leur musique et il est tout aussi jouissif de suivre leurs élucubrations (notamment les flows axés 'hip-hop à l'ancienne' sur "Red, white & blonde", le chant collectif bordélique qui émerge au milieu de "Silence", le très mignon "Fuck Kelly Osbourne, yeah..." sur "F.K.O", le phrasé ultime de "Eyewash" sur fond de blips et de nappes de bois à la Mùm qui me rappellent ma tendre enfance à écouter des K7 de hiphop glanées ici et là dans un magnéto détraqué avec des écouteurs de qualité douteuse...) Bref, un disque aventureux, enthousiaste et intelligent qui crée de l'émerveillement, dans la même veine que les disques des Talking Heads et des Beastie Boys (ndTaki: je n'ai pas dit que ça sonnait pareil!) , pour le côté touche-à-tout, inventif et hautement accessible de leur musique au-dessus de toute notion de genre et des limites qui en découlent...
Exceptionnel ! ! 19/20
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