Queens Of The Stone Age
Queens Of The Stone Age |
Label :
Roadrunner |
||||
Qu'est-ce que le rock ? De la furieuse énergie !
Si vous êtes d'accord avec cette philosophie-là, alors voici le groupe et le son qu'il vous faut !
Premier album (éponyme) des Queens Of The Stone Age (QOSTA pour les puristes), voici du son qui dévaste tout sur son passage. Le combo formé autour de Nick Oliveri (basse et hurlements sauvages) et Josh Homme (guitare et chant à la voix claire), puise son inspiration et son imagerie dans le désert (les QOSTA sont nés sur les cendres du groupe KYUSS).
Véritable révolution, voici la naissance du son 'stoner' : mélange subtil de riffs puisants dans le hard rock à la Black Sabbath, et des guitares au sons saturés et aux accents noisy.
Autrement dit, cette musique balance des riffs entêtants et lourds, sur lesquels il est impossible de ne pas avoir les cervicales qui démangent ! Quant au chant, il prend une double orientation autour des deux chanteurs au style plus qu'opposé.
Avec ce premier disque, le groupe fait la démonstration de son immense talent et de son style, véritable marque déposée inimitable. QOTSA fait partie de ses groupes dont on reconnaît les chansons après les tous premiers accords. "If Only", "Regular John" et "You Would Know" sont parmi les grandes réussites du groupe.
En résumé, impossible de passer à côté, pour tout bon rocker qui se proclame tel !
Si vous êtes d'accord avec cette philosophie-là, alors voici le groupe et le son qu'il vous faut !
Premier album (éponyme) des Queens Of The Stone Age (QOSTA pour les puristes), voici du son qui dévaste tout sur son passage. Le combo formé autour de Nick Oliveri (basse et hurlements sauvages) et Josh Homme (guitare et chant à la voix claire), puise son inspiration et son imagerie dans le désert (les QOSTA sont nés sur les cendres du groupe KYUSS).
Véritable révolution, voici la naissance du son 'stoner' : mélange subtil de riffs puisants dans le hard rock à la Black Sabbath, et des guitares au sons saturés et aux accents noisy.
Autrement dit, cette musique balance des riffs entêtants et lourds, sur lesquels il est impossible de ne pas avoir les cervicales qui démangent ! Quant au chant, il prend une double orientation autour des deux chanteurs au style plus qu'opposé.
Avec ce premier disque, le groupe fait la démonstration de son immense talent et de son style, véritable marque déposée inimitable. QOTSA fait partie de ses groupes dont on reconnaît les chansons après les tous premiers accords. "If Only", "Regular John" et "You Would Know" sont parmi les grandes réussites du groupe.
En résumé, impossible de passer à côté, pour tout bon rocker qui se proclame tel !
Excellent ! 18/20 | par Smashead |
Posté le 21 juillet 2005 à 11 h 36 |
Tout de ce disque avait l'air d'un disque de seconde catégorie, lorqu'en février 1999 j'eus en main ce QOTSA. Un groupe qui met un détail flou de pin-up en pochette, qui choisit un nom grotesque, qui n'écrit qu'en espagnol dans la pochette, qui rajoute une soucoupe volante en haut à droite de la jaquette, et qui propose lui-même qu'on l'appelle QOTSA. Cela ne semble pas très engageant ... Qu'est-ce que c'est que ce groupe de Grands méchants loups qui se prennent au sérieux ?
Mais la musique change la donne : l'ambiance proposée est unique, c'est tellement violent et bruyant, et pourtant tellement mélodieux. Comment font-ils ? La voix est inimitable, les guitares sont prenantes, et l'envoûtement prend ... pour ne plus me lâcher.
On sait donc aux premières notes qu'ils sont extrêmement talentueux ; on sait à la fin de la première écoute, lorsque je me surprends à chanter déjà quelques riffs, qu'ils ont vraiment le sens de la mélodie ; et on comprend alors que le groupe ne se prend pas au sérieux, qu'il lance sa musique et qu'il s'amuse autour de cette valeur sûre.
Pour être tout à fait franc, je ne pensais pas que ce groupe percerait un jour, la beauté évidente de la musique produite ne semblait pas pouvoir vaincre, auprès du grand public, cette violence de son et de rythme. La suite nous a montré le contraire ...
Ce disque est excellent mais encore un peu excessif. Tir redressé dès le "Rated R" en 2000, dont la pochette montre un dépouillement révélateur.
Un grand disque, du grand QOTSA ... a posteriori.
Mais la musique change la donne : l'ambiance proposée est unique, c'est tellement violent et bruyant, et pourtant tellement mélodieux. Comment font-ils ? La voix est inimitable, les guitares sont prenantes, et l'envoûtement prend ... pour ne plus me lâcher.
On sait donc aux premières notes qu'ils sont extrêmement talentueux ; on sait à la fin de la première écoute, lorsque je me surprends à chanter déjà quelques riffs, qu'ils ont vraiment le sens de la mélodie ; et on comprend alors que le groupe ne se prend pas au sérieux, qu'il lance sa musique et qu'il s'amuse autour de cette valeur sûre.
Pour être tout à fait franc, je ne pensais pas que ce groupe percerait un jour, la beauté évidente de la musique produite ne semblait pas pouvoir vaincre, auprès du grand public, cette violence de son et de rythme. La suite nous a montré le contraire ...
Ce disque est excellent mais encore un peu excessif. Tir redressé dès le "Rated R" en 2000, dont la pochette montre un dépouillement révélateur.
Un grand disque, du grand QOTSA ... a posteriori.
Excellent ! 18/20
Posté le 03 août 2006 à 08 h 56 |
Il fut un temps où les QOTSA n'étaient pas ce groupe de rock arrogant, bourré de fiel et de testostérone que l'on sait. Oui, il fut un temps où tout semblait un poil plus simple... Sans médias et image à défendre (looks à l'appui).
Homme, épaulé par les seuls Alfredo Hernandez et Hutch (eh oui, Oliveri n'a commis aucun méfait sur cette galette), ressemblait alors plus à un pauvre John Voight échappé de "Midnight Cowboy", qu'à un sex-symbol torride (euh, il est vraiment torride Josh Homme ???).
Non, ce qui faisait tripper le rouquin à l'époque, c'était de faire un truc complètement différent et nouveau en musique entre deux bières bien tièdes avec les potes. Tenter un coup fabuleux, juste pour voir... Lourd, communicatif, indé, drôle... Bref, il voulait se faire plaisir. Quitte à se faire jeter.
Naviguant entre pop, métal et rock bien primaire, ce premier essai (qui n'en est pas un, au vu du nombre de disques sortis depuis la fin de Kyuss) dégage une étrange saveur: la voix douce du grand ahuri en chef scande des paroles vraiment bizarres (voir celle de "You Would Know") et des mélodies bien burnées mais accrocheuses.
Mais où sommes nous tombés?
Un crossover rock imprévisible... Peut être...
Cette batterie omniprésente et métronomique semble être un indice...
-C'est de l'electro métal ?- métal mais sans electro alors, car ces petits gars retrouveraient plutôt la véritable énergie du rock. Les QOTSA sont donc autre chose, ils sont indéfinissables. Cependant ils savent se rendre très vite indispensables, nécessaires, vitaux. Et c'est un fix un peu fort. Il faut l'assumer. Et j'assume complètement.
Les chansons de ces doux dingues mériteraient toutes des prix d'excellence: "Regular John", "Avon", "If Only" ; facile de citer les bijoux, il n'y a qu'à prendre les chansons dans l'ordre de la tracklist. Il y a aussi "Mexicola", taillée pour le live ; "Hispanic Impressions", une instrumentale de folie ; "You Can't Quit Me Baby", LA perle ; "You Would Know" ; "I Was A Teenage Hand Model", parfait petit délire de studio etc...
Le seul point noir reste le son de la prod: à chier. On est loin de la puissance de Rated R (mon favori) ou de leur chef-d'oeuvre Songs For The Deaf. Ce disque sent la fabrication maison. Ca va bien à la lo-fi, mais là c'est franchement dommage.
Enfin on ne va pas cracher dans la soupe...
Les QOTSA d'aujourd'hui, il est vrai, ont changé. Leur simplicité et leur sincérité se sont envolées. Et malgré ça, allez leur trouver un concurrent sérieux. Je n'en vois pas.
Homme, épaulé par les seuls Alfredo Hernandez et Hutch (eh oui, Oliveri n'a commis aucun méfait sur cette galette), ressemblait alors plus à un pauvre John Voight échappé de "Midnight Cowboy", qu'à un sex-symbol torride (euh, il est vraiment torride Josh Homme ???).
Non, ce qui faisait tripper le rouquin à l'époque, c'était de faire un truc complètement différent et nouveau en musique entre deux bières bien tièdes avec les potes. Tenter un coup fabuleux, juste pour voir... Lourd, communicatif, indé, drôle... Bref, il voulait se faire plaisir. Quitte à se faire jeter.
Naviguant entre pop, métal et rock bien primaire, ce premier essai (qui n'en est pas un, au vu du nombre de disques sortis depuis la fin de Kyuss) dégage une étrange saveur: la voix douce du grand ahuri en chef scande des paroles vraiment bizarres (voir celle de "You Would Know") et des mélodies bien burnées mais accrocheuses.
Mais où sommes nous tombés?
Un crossover rock imprévisible... Peut être...
Cette batterie omniprésente et métronomique semble être un indice...
-C'est de l'electro métal ?- métal mais sans electro alors, car ces petits gars retrouveraient plutôt la véritable énergie du rock. Les QOTSA sont donc autre chose, ils sont indéfinissables. Cependant ils savent se rendre très vite indispensables, nécessaires, vitaux. Et c'est un fix un peu fort. Il faut l'assumer. Et j'assume complètement.
Les chansons de ces doux dingues mériteraient toutes des prix d'excellence: "Regular John", "Avon", "If Only" ; facile de citer les bijoux, il n'y a qu'à prendre les chansons dans l'ordre de la tracklist. Il y a aussi "Mexicola", taillée pour le live ; "Hispanic Impressions", une instrumentale de folie ; "You Can't Quit Me Baby", LA perle ; "You Would Know" ; "I Was A Teenage Hand Model", parfait petit délire de studio etc...
Le seul point noir reste le son de la prod: à chier. On est loin de la puissance de Rated R (mon favori) ou de leur chef-d'oeuvre Songs For The Deaf. Ce disque sent la fabrication maison. Ca va bien à la lo-fi, mais là c'est franchement dommage.
Enfin on ne va pas cracher dans la soupe...
Les QOTSA d'aujourd'hui, il est vrai, ont changé. Leur simplicité et leur sincérité se sont envolées. Et malgré ça, allez leur trouver un concurrent sérieux. Je n'en vois pas.
Excellent ! 18/20
Posté le 08 août 2011 à 13 h 19 |
2011, cela fait bientôt 4 ans que les Queens Of The Stone Age n'ont rien sorti, hormis une édition deluxe de Rated R qui n'a pas franchement marqué les esprits. Et plutôt que de nous pondre un nouvel album, Josh Homme joue les nostalgiques et nous ressort le premier. Grand bien lui en a pris!
Il faut savoir que l'objet en question était quasi-introuvable, du moins dans les réseaux classiques, et qu'il est de plus agrémenté de quelques morceaux tirés d'EP du groupe qui ont également disparus de la circulation (le split avec Beaver et celui avec Kyuss). Le visuel de la réédition est fidèle à celui de l'originale, mais le livret a été agrémenté des paroles et de photos, contrairement à celui de l'ancienne version : les infos essentielles sur les compos et l'enregistrement, le tout en espagnol, d'ailleurs présentes également dans celle-ci. On n'est pas ici dans une édition deluxe à proprement parler, mais l'éditeur a eu la bonne idée d'inclure les morceaux bonus au reste de l'album, ce qui ne nuit absolument pas à la cohérence. Le choix de la place des morceaux est judicieux et ils s'intègrent parfaitement aux autres.
Concernant la musique elle-même, il n'y a que du bon. Homme est maître à bord, épaulé par Alfredo Hernàndez qui sera malheureusement absent du reste de la carrière du groupe, et il compte bien exorciser des années de Kyuss. Même si on sent encore un côté stoner évident, le travail mélodique , les riffs et le chant explorent des contrées dans lesquelles Homme ne s'était pas aventuré avec ses potes auparavant. On sent d'ailleurs que le rouquin n'en est qu'à ses balbutiements vocaux, surtout quand on compare les morceaux de l'album avec leurs versions live.
Autre petit bémol, la production ne rend pas toujours honneur aux compositions. Il n'empêche que niveau compo, justement, c'est du grand art! On s'enchaine les tubes avec "Regular John", "Avon" et "If Only", non moins excellents, et après on se fait vraiment plaisir avec l'incisif "How To Handle A Rope", le robotique "You Would Know", l'écrasant "Mexicola", le sympathique "I Was A Teenage Hand Model" ou le planant "You Can't Quit Me Baby".
Pour ce qui est des 3 morceaux supplémentaires, "The Bronze" n'est absolument pas en reste, le titre peut rivaliser haut la main avec les meilleurs du groupe, "Spiders & Vinegaroons" nous offre un vrai trip musical judicieusement inséré avant la retombée qui clôt l'album, seul "These Are Not The Droids You're Looking For" (référence Star Wars), qui sent le délire en studio, est plus anecdotique. En parlant de clôture, l'album se termine par un appel téléphonique de Nick Oliveri, indiquant qu'il est d'accord pour rejoindre le groupe. On finit donc sur une annonce "Oliveri arrive, et ça va chier!"
Cependant, bien plus que de préfigurer ce que seront les Queens Of The Stone Age à leur grande époque, on a indéniablement sur ce disque ce qu'Homme est capable de faire de mieux sans son comparse chauve et barbu. Si Rated R et Songs For The Deaf seront bel et bien exceptionnels, cet album éponyme, surtout pour un coup d'essai, n'a pas à rougir devant ses petits frères. Les disques que l'ont prend plaisir à écouter de bout en bout et d'une traite ne sont déjà pas légion, celui-ci s'écoute et se réécoute avec un plaisir qui ne s'altère pas. Cette réédition n'y change rien, bien au contraire!
Il faut savoir que l'objet en question était quasi-introuvable, du moins dans les réseaux classiques, et qu'il est de plus agrémenté de quelques morceaux tirés d'EP du groupe qui ont également disparus de la circulation (le split avec Beaver et celui avec Kyuss). Le visuel de la réédition est fidèle à celui de l'originale, mais le livret a été agrémenté des paroles et de photos, contrairement à celui de l'ancienne version : les infos essentielles sur les compos et l'enregistrement, le tout en espagnol, d'ailleurs présentes également dans celle-ci. On n'est pas ici dans une édition deluxe à proprement parler, mais l'éditeur a eu la bonne idée d'inclure les morceaux bonus au reste de l'album, ce qui ne nuit absolument pas à la cohérence. Le choix de la place des morceaux est judicieux et ils s'intègrent parfaitement aux autres.
Concernant la musique elle-même, il n'y a que du bon. Homme est maître à bord, épaulé par Alfredo Hernàndez qui sera malheureusement absent du reste de la carrière du groupe, et il compte bien exorciser des années de Kyuss. Même si on sent encore un côté stoner évident, le travail mélodique , les riffs et le chant explorent des contrées dans lesquelles Homme ne s'était pas aventuré avec ses potes auparavant. On sent d'ailleurs que le rouquin n'en est qu'à ses balbutiements vocaux, surtout quand on compare les morceaux de l'album avec leurs versions live.
Autre petit bémol, la production ne rend pas toujours honneur aux compositions. Il n'empêche que niveau compo, justement, c'est du grand art! On s'enchaine les tubes avec "Regular John", "Avon" et "If Only", non moins excellents, et après on se fait vraiment plaisir avec l'incisif "How To Handle A Rope", le robotique "You Would Know", l'écrasant "Mexicola", le sympathique "I Was A Teenage Hand Model" ou le planant "You Can't Quit Me Baby".
Pour ce qui est des 3 morceaux supplémentaires, "The Bronze" n'est absolument pas en reste, le titre peut rivaliser haut la main avec les meilleurs du groupe, "Spiders & Vinegaroons" nous offre un vrai trip musical judicieusement inséré avant la retombée qui clôt l'album, seul "These Are Not The Droids You're Looking For" (référence Star Wars), qui sent le délire en studio, est plus anecdotique. En parlant de clôture, l'album se termine par un appel téléphonique de Nick Oliveri, indiquant qu'il est d'accord pour rejoindre le groupe. On finit donc sur une annonce "Oliveri arrive, et ça va chier!"
Cependant, bien plus que de préfigurer ce que seront les Queens Of The Stone Age à leur grande époque, on a indéniablement sur ce disque ce qu'Homme est capable de faire de mieux sans son comparse chauve et barbu. Si Rated R et Songs For The Deaf seront bel et bien exceptionnels, cet album éponyme, surtout pour un coup d'essai, n'a pas à rougir devant ses petits frères. Les disques que l'ont prend plaisir à écouter de bout en bout et d'une traite ne sont déjà pas légion, celui-ci s'écoute et se réécoute avec un plaisir qui ne s'altère pas. Cette réédition n'y change rien, bien au contraire!
Excellent ! 18/20
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