New Order
Waiting For The Sirens' Call |
Label :
Warner |
||||
Après avoir dépoussiéré ses guitares et réussi brillamment son deuxième come back en 2001, New Order nous avait annoncé un retour au son qui a fait sa gloire et que l'on appelait faute de mieux le 'Dance Rock'.
L'album débute avec "Who's Joe", une pâle copie de "Crystal", puis 'Hey Now What You Doing" une pop song plus que moyenne, très loin de ce que l'on peu espérer d'eux.
"Waiting For The Sirens' Call" débute plutôt bien, rappelant "Your silent face" mais on est vite écœuré par un refrain lourdaud et sans surprise.
Vient ensuite "Krafty" premier single extrait de cet album et sûrement l'un de leur plus faibles depuis l'époque de Républic (1993). Un refrain facile avec des chœurs plutôt agaçants, on retrouve timidement la légendaire basse de Hooky mais on s'ennuie !!!
Le retour au dance floor se précise avec les titres suivants "Morning Night And Day" et "Dracula's Castle". L'esprit y est mais pas la créativité: on a l'impression d'entendre une version liftée de l'album Technique (1988). Cela ne s'améliore pas avec "Jetstream" ou "Guilt Is A Useless Emotion" que j'aurais préféré ne jamais entendre.
"Working Overtime" qui clôt ce disque est assez inattendu, un morceau qui ne ressemble pas à du New Order, les yeux fermés j'aurais cru entendre Blur.
Cela me fait mal au cœur d'être aussi dur envers ce groupe que j'idolâtre au plus haut point mais ne dit on pas "Qui aime bien chatit bien" ?.
Car ce disque n'est pas mauvais et je l'aurais peu être apprécié si il était venu d'un nouveau groupe. Venant de New Order on est en droit d'espérer beaucoup mieux, mais revenir sur un terrain ou l'on a été le maître n'est jamais chose facile.
L'album débute avec "Who's Joe", une pâle copie de "Crystal", puis 'Hey Now What You Doing" une pop song plus que moyenne, très loin de ce que l'on peu espérer d'eux.
"Waiting For The Sirens' Call" débute plutôt bien, rappelant "Your silent face" mais on est vite écœuré par un refrain lourdaud et sans surprise.
Vient ensuite "Krafty" premier single extrait de cet album et sûrement l'un de leur plus faibles depuis l'époque de Républic (1993). Un refrain facile avec des chœurs plutôt agaçants, on retrouve timidement la légendaire basse de Hooky mais on s'ennuie !!!
Le retour au dance floor se précise avec les titres suivants "Morning Night And Day" et "Dracula's Castle". L'esprit y est mais pas la créativité: on a l'impression d'entendre une version liftée de l'album Technique (1988). Cela ne s'améliore pas avec "Jetstream" ou "Guilt Is A Useless Emotion" que j'aurais préféré ne jamais entendre.
"Working Overtime" qui clôt ce disque est assez inattendu, un morceau qui ne ressemble pas à du New Order, les yeux fermés j'aurais cru entendre Blur.
Cela me fait mal au cœur d'être aussi dur envers ce groupe que j'idolâtre au plus haut point mais ne dit on pas "Qui aime bien chatit bien" ?.
Car ce disque n'est pas mauvais et je l'aurais peu être apprécié si il était venu d'un nouveau groupe. Venant de New Order on est en droit d'espérer beaucoup mieux, mais revenir sur un terrain ou l'on a été le maître n'est jamais chose facile.
Passable 11/20 | par Sonicjulio |
Posté le 09 septembre 2005 à 13 h 14 |
Je suis vraiment déçue de lire des critiques à propos de leur nouvel album qui pour moi est super !
Il existe certes des paroles beaucoup plus travaillées et plus recherchées que celles de "Waiting For The Sirens' Call", mais ça ne change en rien le fait que cet album est bien. A moins d'essayer, personne ne peut savoir à quel point il est difficile d'écrire une chanson, de choisir la musique et de savoir si oui ou non ça va plaire aux gens ...
Dès que j'ai écouté leur CD, j'ai tout de suite aimé ; mais il en faut pour tous les goûts.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je leur conseille d'écouter et de ne pas se fier aux critiques que l'on peut lire.
Il existe certes des paroles beaucoup plus travaillées et plus recherchées que celles de "Waiting For The Sirens' Call", mais ça ne change en rien le fait que cet album est bien. A moins d'essayer, personne ne peut savoir à quel point il est difficile d'écrire une chanson, de choisir la musique et de savoir si oui ou non ça va plaire aux gens ...
Dès que j'ai écouté leur CD, j'ai tout de suite aimé ; mais il en faut pour tous les goûts.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je leur conseille d'écouter et de ne pas se fier aux critiques que l'on peut lire.
Excellent ! 18/20
Posté le 11 septembre 2006 à 19 h 09 |
Que doit faire un groupe qui a connu toute la gloire que l'on peut souhaiter à un groupe, une décennie après cette apogée? Innover, ou ressortir les vieilles recettes prodigieuses? A vrai dire, autant s'en foutre. New Order a beau avoir été un groupe majeur durant un sixième de siècle, a beau avoir réussi un magnifique come back en 2001, autant écouter ce Waiting For The Sirens' Call sans à priori positif ou négatif, et donner à cette oeuvre toute l'attention qu'elle mérite. Car oui, elle en mérite beaucoup, de l'attention.
Tout commence par deux pop songs en puissance, "Who's Joe" et "Hey Now What You Doing", tout les ingrédients sont réunis pour nous faire taper du pied frénétiquement, avec efficacité, et simplicité. La chanson titre et le premier single "Krafty" sont peut-être plus anecdotiques, moins efficaces, on peut d'ailleurs s'interroger sur le choix du single. Après quatre chansons on se dit que c'est sympa, que c'est dansant, que c'est dans la mouvance actuelle. Mais rappelons-nous qui a inventé cette mouvance actuelle, ce dance-rock si prisé. Non, New Order ne décevra pas.
Car la suite de l'album n'est qu'une suite d'enchantements superposés, "I Told You So" et "Morning Night & Day", recèlent en elles des refrains en forme de bombes, ou le père Sumner nous lâche cette voix si poignante enveloppée de mélodies dansantes servies par l'un des (sinon le) meilleurs bassistes du monde, Peter Hook. Voilà toute l'essence de ce groupe culte, faire pleurer en faisant bouger les corps au centre du dancefloor. Certes les paroles blessent par un peu de niaiseries par moment, mais on s'en ficherait presque.
Apparaît alors ce qui reste pour moi la perle de cet album, et oserai-je ajouter, l'une des meilleures compositions des petits gars de Maccesfield. "Dracula's Castle" a tout pour plaire, des choeurs hantés, une musique entraînante, une énergie implacable, un refrain (comme les autres) sensationnel, une voix magique. Le reste de l'album est aussi de très bonne facture, même si "Jetstream" dissipe un peu la magie de "Dracula's Castle", "Guilt Is A Useless Emotion" et "Turn" perpétuent cette ambiance fiévreuse, et le plus rock "Working Overtime", peut-être un brin faiblard achève l'album.
Le constat au départ semble simple, voilà un album diablement efficace, bourré de bonnes chansons, de bonnes idées, avec quelques pépites ici ou là, mais ce genre d'album fait-il date, New Order ou pas New Order ? Généralement non, mais j'ai encore plus de plaisir à chaque écoute de Waiting For The Sirens' Call, même deux ans après. Efficace et inusable, cela dit pas parfait du fait des quelques lourdeurs passagères, voilà le constat que je fais.
Remercions donc New Order pour leur glorieux passé, pour avoir ouvert une voie dans laquelle pléthore de groupes de jeunots n'ont pas hésité à s'engouffrer, et merci pour être toujours présent, à ce niveau qui vous honore, messieurs.
Tout commence par deux pop songs en puissance, "Who's Joe" et "Hey Now What You Doing", tout les ingrédients sont réunis pour nous faire taper du pied frénétiquement, avec efficacité, et simplicité. La chanson titre et le premier single "Krafty" sont peut-être plus anecdotiques, moins efficaces, on peut d'ailleurs s'interroger sur le choix du single. Après quatre chansons on se dit que c'est sympa, que c'est dansant, que c'est dans la mouvance actuelle. Mais rappelons-nous qui a inventé cette mouvance actuelle, ce dance-rock si prisé. Non, New Order ne décevra pas.
Car la suite de l'album n'est qu'une suite d'enchantements superposés, "I Told You So" et "Morning Night & Day", recèlent en elles des refrains en forme de bombes, ou le père Sumner nous lâche cette voix si poignante enveloppée de mélodies dansantes servies par l'un des (sinon le) meilleurs bassistes du monde, Peter Hook. Voilà toute l'essence de ce groupe culte, faire pleurer en faisant bouger les corps au centre du dancefloor. Certes les paroles blessent par un peu de niaiseries par moment, mais on s'en ficherait presque.
Apparaît alors ce qui reste pour moi la perle de cet album, et oserai-je ajouter, l'une des meilleures compositions des petits gars de Maccesfield. "Dracula's Castle" a tout pour plaire, des choeurs hantés, une musique entraînante, une énergie implacable, un refrain (comme les autres) sensationnel, une voix magique. Le reste de l'album est aussi de très bonne facture, même si "Jetstream" dissipe un peu la magie de "Dracula's Castle", "Guilt Is A Useless Emotion" et "Turn" perpétuent cette ambiance fiévreuse, et le plus rock "Working Overtime", peut-être un brin faiblard achève l'album.
Le constat au départ semble simple, voilà un album diablement efficace, bourré de bonnes chansons, de bonnes idées, avec quelques pépites ici ou là, mais ce genre d'album fait-il date, New Order ou pas New Order ? Généralement non, mais j'ai encore plus de plaisir à chaque écoute de Waiting For The Sirens' Call, même deux ans après. Efficace et inusable, cela dit pas parfait du fait des quelques lourdeurs passagères, voilà le constat que je fais.
Remercions donc New Order pour leur glorieux passé, pour avoir ouvert une voie dans laquelle pléthore de groupes de jeunots n'ont pas hésité à s'engouffrer, et merci pour être toujours présent, à ce niveau qui vous honore, messieurs.
Parfait 17/20
Posté le 28 septembre 2012 à 21 h 20 |
Voilà donc ce qui devrait constituer le dernier "vrai" album de New Order puisqu'aucun bookmaker n'ose plus proposer de cote au rabibochage entre Sumner, Morris et Hook, le trio fondateur. Quand on sait que le groupe avait conservé à l'époque une petite dizaine de titres en vue d'une autre sortie rapide, ça fait un peu mal au coeur de se dire que ce Waiting For The Siren's Call risque de faire figure de testament. Ces types peuvent tellement mieux faire...
L'album se laisse écouter, c'est entendu, mais comporte tant de choses gênantes pour un vieux fan. New Order a toujours été une entité fainéante ; mais des fainéants de génie. Or, ce que j'entends sur ce disque, ce sont des fainéants tout court, accouchant via de vieilles recettes de titres corrects et oubliant de les travailler pour en faire des chefs-d'œuvre. Rien que "Krafty", pour ne citer qu'un seul exemple, je pense qu'on aurait trouvé ça pas mal sans plus en 83, à l'époque ou un "Lonesome Tonight" se voyait relégué sur une face B. Et vingt-deux ans plus tard c'est un single... je n'y crois pas.
Et cet affreux bourrinage à l'autotune au début du second couplet de "Turn", comment le justifier de la part d'un tel groupe, sinon par la flemme ou par une punk-attitude modernisée qui tombe complètement à plat ?
Il y a quand même "Who's Joe". Quelle chanson ! Quel refrain ! Il y a aussi quelques bons passages disséminés dans le reste du disque : le refrain du morceau-titre, "Dracula's Castle", "Turn" qui reste malgré un suicide harmonique en bonne et due forme une bonne chanson.
Bon allez, je vais ranger ce disque et réécouter en boucle "1963", qui résume en 5'30" ce qu'il y a de mieux sur Waiting For The Siren's Call.
L'album se laisse écouter, c'est entendu, mais comporte tant de choses gênantes pour un vieux fan. New Order a toujours été une entité fainéante ; mais des fainéants de génie. Or, ce que j'entends sur ce disque, ce sont des fainéants tout court, accouchant via de vieilles recettes de titres corrects et oubliant de les travailler pour en faire des chefs-d'œuvre. Rien que "Krafty", pour ne citer qu'un seul exemple, je pense qu'on aurait trouvé ça pas mal sans plus en 83, à l'époque ou un "Lonesome Tonight" se voyait relégué sur une face B. Et vingt-deux ans plus tard c'est un single... je n'y crois pas.
Et cet affreux bourrinage à l'autotune au début du second couplet de "Turn", comment le justifier de la part d'un tel groupe, sinon par la flemme ou par une punk-attitude modernisée qui tombe complètement à plat ?
Il y a quand même "Who's Joe". Quelle chanson ! Quel refrain ! Il y a aussi quelques bons passages disséminés dans le reste du disque : le refrain du morceau-titre, "Dracula's Castle", "Turn" qui reste malgré un suicide harmonique en bonne et due forme une bonne chanson.
Bon allez, je vais ranger ce disque et réécouter en boucle "1963", qui résume en 5'30" ce qu'il y a de mieux sur Waiting For The Siren's Call.
Correct 12/20
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