Pram
Dark Island |
Label :
Domino |
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Avec Dark Island, Pram nous livre un album tout en noirceur, au croisement de la pop expérimentale, du jazz, et de la musique de film.
Avec l'élégance qui les caractérise, ils créent une oeuvre envoûtante à la mélancolie douce et éthérée. Jonglant entre les morceaux purement instrumentaux et ceux hantés par la voix mutine de Rosie Cukston, Pram nous invite à un beau voyage, dans un pays qu'apparemment eux seuls savent situer sur une carte.
Sur la magnifique "Penny Arcade", la trompette nous emmène déambuler dans les ruelles orientales peuplées de néons, dans le Los Angeles de 2019 avec pour mission de traquer les Nexus 6, alors que "Sirocco" nous paye un verre dans les faubourgs de Tatooïne ...
Tout au long du disque, notre esprit est assailli d'images en noir et blanc renvoyant aux vieux films de la Hammer ou à la SF en carton du début des 80's, tant est si bien que l'on se demande si, en fin de compte, la musique n'est pas reléguée au second plan. Encore faut-il un minimum d'imagination, mais quoiqu'il en soit l'expérience est à tenter ...
Quelques déchets viennent malheureusement gripper la mécanique. "The Archivist" et ses claviers Nintendo sont franchement chiants, et même la jolie voix de Rosie ne sauve pas l'affaire. "Leeward" est également à ranger aux côtés de l'expérimentation de trop, mais heureusement elle est suivie par l'indispensable "Distant Island". Sur cette dernière perle, Rosie Cukston se fait troubadour moyenâgeuse, et la trompette nous cloue direct dans les étoiles : chanson idéale pour mettre un terme à cet improbable voyage ...
Disque fantastique dans tous les sens du terme, Dark Island se rêve et s'imagine tout autant qu'il s'écoute.
Avec l'élégance qui les caractérise, ils créent une oeuvre envoûtante à la mélancolie douce et éthérée. Jonglant entre les morceaux purement instrumentaux et ceux hantés par la voix mutine de Rosie Cukston, Pram nous invite à un beau voyage, dans un pays qu'apparemment eux seuls savent situer sur une carte.
Sur la magnifique "Penny Arcade", la trompette nous emmène déambuler dans les ruelles orientales peuplées de néons, dans le Los Angeles de 2019 avec pour mission de traquer les Nexus 6, alors que "Sirocco" nous paye un verre dans les faubourgs de Tatooïne ...
Tout au long du disque, notre esprit est assailli d'images en noir et blanc renvoyant aux vieux films de la Hammer ou à la SF en carton du début des 80's, tant est si bien que l'on se demande si, en fin de compte, la musique n'est pas reléguée au second plan. Encore faut-il un minimum d'imagination, mais quoiqu'il en soit l'expérience est à tenter ...
Quelques déchets viennent malheureusement gripper la mécanique. "The Archivist" et ses claviers Nintendo sont franchement chiants, et même la jolie voix de Rosie ne sauve pas l'affaire. "Leeward" est également à ranger aux côtés de l'expérimentation de trop, mais heureusement elle est suivie par l'indispensable "Distant Island". Sur cette dernière perle, Rosie Cukston se fait troubadour moyenâgeuse, et la trompette nous cloue direct dans les étoiles : chanson idéale pour mettre un terme à cet improbable voyage ...
Disque fantastique dans tous les sens du terme, Dark Island se rêve et s'imagine tout autant qu'il s'écoute.
Très bon 16/20 | par Max |
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