The Fire Theft
The Fire Theft |
Label :
Rykodisc |
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The Fire Theft est le nouveau groupe des gars de Sunny Day Real Estate. On prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Seul Dan Hoerner a quitté le navire, et l'on retrouve donc Nate Mendel à la basse, William Goldsmith à la batterie et Jeremy Enigk partout ailleurs.
A la sortie de leur premier album sous ce nouveau nom, on se demandait si l'on aurait droit à du sous-Sunny Day, ou à un trip expérimental tordu n'ayant pour seul objectif que de faire oublier ces derniers. Au final, ce ne sera ni l'un ni l'autre même s'il serait mensonger de ne pas penser à Sunny Day à l'écoute de cet opus.
Ici, la texture des chansons est enveloppée de piano, de claviers, de cordes et de quelques touches d'électro, beaucoup plus présentes et beaucoup plus pertinentes que sur les quelques fois où on les a entendues chez Sunny Day.
Le disque débute pied au plancher avec la très réussie "Uncle Moutain". Les chansons semblent dans un premier temps plus classiques qu'auparavant, mais au fur et à mesure, on se rend compte qu'il s'agit surtout d'une maturité d'écriture impressionnante qu'a indubitablement acquis Enigk. Avec "Summertime", il impressionne par sa puissance, et c'est avec talent et impétuosité qu'il laisse exploser la force sublime de cette chanson. Louchant davantage vers la pop que vers l'émo, les Fire Theft arrivent en quelques titres à enterrer plus profondément encore le cadavre encore chaud de leur ancien groupe.
Sur "Waste Time", ils se permettent même d'aller jouer sur le terrain des Smashing Pumpkins période Adore. Mission accomplie, ce titre est l'un des plus marquants de l'album et encore une fois Jeremy Enigk est impérial.
La suite est toute aussi passionnante, et elle se termine en apothéose avec un "Sinatra" d'anthologie qui nous laisse sans jambe et sans souffle.
Pari risqué mais pari réussi, The Fire Theft et plus particulièrement son leader Jeremy Enigk, impressionne et séduit. On attend désormais la suite avec impatience.
A la sortie de leur premier album sous ce nouveau nom, on se demandait si l'on aurait droit à du sous-Sunny Day, ou à un trip expérimental tordu n'ayant pour seul objectif que de faire oublier ces derniers. Au final, ce ne sera ni l'un ni l'autre même s'il serait mensonger de ne pas penser à Sunny Day à l'écoute de cet opus.
Ici, la texture des chansons est enveloppée de piano, de claviers, de cordes et de quelques touches d'électro, beaucoup plus présentes et beaucoup plus pertinentes que sur les quelques fois où on les a entendues chez Sunny Day.
Le disque débute pied au plancher avec la très réussie "Uncle Moutain". Les chansons semblent dans un premier temps plus classiques qu'auparavant, mais au fur et à mesure, on se rend compte qu'il s'agit surtout d'une maturité d'écriture impressionnante qu'a indubitablement acquis Enigk. Avec "Summertime", il impressionne par sa puissance, et c'est avec talent et impétuosité qu'il laisse exploser la force sublime de cette chanson. Louchant davantage vers la pop que vers l'émo, les Fire Theft arrivent en quelques titres à enterrer plus profondément encore le cadavre encore chaud de leur ancien groupe.
Sur "Waste Time", ils se permettent même d'aller jouer sur le terrain des Smashing Pumpkins période Adore. Mission accomplie, ce titre est l'un des plus marquants de l'album et encore une fois Jeremy Enigk est impérial.
La suite est toute aussi passionnante, et elle se termine en apothéose avec un "Sinatra" d'anthologie qui nous laisse sans jambe et sans souffle.
Pari risqué mais pari réussi, The Fire Theft et plus particulièrement son leader Jeremy Enigk, impressionne et séduit. On attend désormais la suite avec impatience.
Parfait 17/20 | par Max |
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