The Go-Betweens
16 Lovers Lane |
Label :
Beggars Banquet |
||||
The Go-Betweens n'a eu de cesse de devoir conjurer le mauvais sort au cours de sa carrière.
Formé en 1978 à Brisbane (Australie) par deux étudiants: Grant Mc Lennan et Robert Foster, le groupe a du faire face à quelques entourloupes de maisons de disque mettant la clé sous la porte ainsi qu'à une instabilité les ayant conduit aux quatres coins de la planète.
Ce qui ne les a pas empéché de poursuivre leur quête de la parfaite pop-song. Jamais une formation ne s'en était autant rapproché. Avec son duo créateur, The Go-Betweens possèdait une vraie force d'écriture, jamais démentie depuis, comme le prouvent les chansons de ce (déjà) sixième album.
16 Lovers Lane, c'est un peu le genre de disque que tout amateur de musique un peu éclairé se doit d'avoir écouté une fois. Autrement dit un chef-d'oeuvre imanquable.
Nostalgiques et mélodiques ("Love Is A Sign" ou le génial "What There Anything I Could Do?"), beaucoup de ces titres mériteraient d'être aujourd'hui de grands classiques. L'un d'entre eux, le divin "Streets Of Your Town" fut un mini-hit mais, de façon générale, le succès ne fut jamais au rendez-vous. Aujourd'hui The Go-Betweens est considéré comme un des plus grand groupe des années 80 et l'un de ceux, comme Felt, La's et autres The Chills, qu'il est necessaire de réecouter absolument.
Cet opus, leur meilleur, sobrement produit, à bases de guitares sèches, soutenues de délicats arpèges, d'harmonica ou de violons, contient dix titres pop magnifiques, clairs et d'une évidence pure ("The Devil's Eye" ou "Love Goes On!" en ouverture). Pourtant les paroles sont plutôt amères mais la douceur reignante (dans la veine des orfèvres The Smiths, Pale Fontains ou Prefab Sprout) enjolive l'ensemble pour composer une merveille de pop tranquille et mélancolique, indispensable dans toute discothèque qui se respecte.
Formé en 1978 à Brisbane (Australie) par deux étudiants: Grant Mc Lennan et Robert Foster, le groupe a du faire face à quelques entourloupes de maisons de disque mettant la clé sous la porte ainsi qu'à une instabilité les ayant conduit aux quatres coins de la planète.
Ce qui ne les a pas empéché de poursuivre leur quête de la parfaite pop-song. Jamais une formation ne s'en était autant rapproché. Avec son duo créateur, The Go-Betweens possèdait une vraie force d'écriture, jamais démentie depuis, comme le prouvent les chansons de ce (déjà) sixième album.
16 Lovers Lane, c'est un peu le genre de disque que tout amateur de musique un peu éclairé se doit d'avoir écouté une fois. Autrement dit un chef-d'oeuvre imanquable.
Nostalgiques et mélodiques ("Love Is A Sign" ou le génial "What There Anything I Could Do?"), beaucoup de ces titres mériteraient d'être aujourd'hui de grands classiques. L'un d'entre eux, le divin "Streets Of Your Town" fut un mini-hit mais, de façon générale, le succès ne fut jamais au rendez-vous. Aujourd'hui The Go-Betweens est considéré comme un des plus grand groupe des années 80 et l'un de ceux, comme Felt, La's et autres The Chills, qu'il est necessaire de réecouter absolument.
Cet opus, leur meilleur, sobrement produit, à bases de guitares sèches, soutenues de délicats arpèges, d'harmonica ou de violons, contient dix titres pop magnifiques, clairs et d'une évidence pure ("The Devil's Eye" ou "Love Goes On!" en ouverture). Pourtant les paroles sont plutôt amères mais la douceur reignante (dans la veine des orfèvres The Smiths, Pale Fontains ou Prefab Sprout) enjolive l'ensemble pour composer une merveille de pop tranquille et mélancolique, indispensable dans toute discothèque qui se respecte.
Parfait 17/20 | par Vic |
Posté le 22 avril 2007 à 14 h 18 |
Il aura donc fallu le décès de Grant McLennan, pour qu'enfin je m'intéresse à ce fantastique groupe qu'est The Go-Betweens.
Tout à coup mes joues s'empourprent.
Il est des injustices parfois dans ce monde, l'une d'entre elles fut que jamais, jamais on ne reconnut ce groupe à sa juste valeur.
Pourquoi donc ?
Ceci restera sans aucun doute comme l'un des grands mystère toujours non résolu à ce jour.
Jamais exposé en pleine lumière, jamais le bon moment, jamais la bonne place, mais toujours là, tapis dans l'ombre les alchimistes australiens, à transformer le plomb en or.
Depuis le jour où je suis tombée sur ce chef-d'œuvre qu'est "Cattle And Cane" ainsi que le reste des titres que j'ai pu glaner par-ci par-là, je n'ai rencontré que des choses sublimes.
Des titres terriblement bien écrits, accrocheurs à la première seconde.
De ceux qui viennent vous susurrer à l'oreille la beauté des choses....
16 Lovers Lane, ne déroge pas à la règle.
Parsemé de titre enjôleurs " I'm Allright" et de mini-hit en puissance, l'ensoleillé "Streets Of Your Town", le duo Forster - McLennan n'a jamais aussi bien fonctionné.
Il libère une musique simple, humble et honnête. Une pop éternelle et immaculée, qui jamais ne semblera subir les outrages du temps.
Il suffit d'écouter "Love Goes On" pour se rendre compte du génie des deux compères et de la grâce immédiate qui se dégage de leurs compositions.
Une chanson comme The Devil's Eye" aurait dû devenir un tube. Au lieu de ça les Go-Betweens ne rencontreront qu'un succès confidentiel.
"The world won't listen" comme dirait l'autre, sourd à la beauté...
Jamais à la mode et donc évidemment aujourd'hui incontournable et totalement culte pour les férus d'indie pop, et les indéfectibles romantiques.
À garder au chaud entre The Field Mice et les Feelies, au club très fermé des grands songwritters.
Tout à coup mes joues s'empourprent.
Il est des injustices parfois dans ce monde, l'une d'entre elles fut que jamais, jamais on ne reconnut ce groupe à sa juste valeur.
Pourquoi donc ?
Ceci restera sans aucun doute comme l'un des grands mystère toujours non résolu à ce jour.
Jamais exposé en pleine lumière, jamais le bon moment, jamais la bonne place, mais toujours là, tapis dans l'ombre les alchimistes australiens, à transformer le plomb en or.
Depuis le jour où je suis tombée sur ce chef-d'œuvre qu'est "Cattle And Cane" ainsi que le reste des titres que j'ai pu glaner par-ci par-là, je n'ai rencontré que des choses sublimes.
Des titres terriblement bien écrits, accrocheurs à la première seconde.
De ceux qui viennent vous susurrer à l'oreille la beauté des choses....
16 Lovers Lane, ne déroge pas à la règle.
Parsemé de titre enjôleurs " I'm Allright" et de mini-hit en puissance, l'ensoleillé "Streets Of Your Town", le duo Forster - McLennan n'a jamais aussi bien fonctionné.
Il libère une musique simple, humble et honnête. Une pop éternelle et immaculée, qui jamais ne semblera subir les outrages du temps.
Il suffit d'écouter "Love Goes On" pour se rendre compte du génie des deux compères et de la grâce immédiate qui se dégage de leurs compositions.
Une chanson comme The Devil's Eye" aurait dû devenir un tube. Au lieu de ça les Go-Betweens ne rencontreront qu'un succès confidentiel.
"The world won't listen" comme dirait l'autre, sourd à la beauté...
Jamais à la mode et donc évidemment aujourd'hui incontournable et totalement culte pour les férus d'indie pop, et les indéfectibles romantiques.
À garder au chaud entre The Field Mice et les Feelies, au club très fermé des grands songwritters.
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