Botch
American Nervoso |
Label :
Hydra Head |
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Botch n'est rien d'autre qu'un groupe devenu culte. En 1999, le groupe de Seattle présente (enfin !) son premier véritable album: American Nervoso, et d'ores et déjà tout est là. En neuf titres, Botch nous dévoile son rock viscéral et massif joué sans concession.
Il faut bien l'avouer, American Nervoso est une pièce maîtresse dans l'histoire du mouvement hardcore et pose les bases de ce qu'est déjà et que sera la musique de Botch. Le combo américain témoigne d'une telle sauvagerie et d'une telle maîtrise, que c'en est impressionnant. La guitare de David Knudson se fait tranchante et ne laisse strictement aucun répit à l'auditeur qui ne peut que succomber à ces déferlantes d'électricité telles sur ce "John Woo" déchaîné et névrosé. Mais il n'est pas un membre de Botch qui ne se montre pas sous son meilleur jour ici: David Verellen hurle autant que faire se peut, tandis que la batterie de Tim Latona parvient à se faire aussi bien saccadée que capable de manifester une force de frappe ahurissante, le tout soutenu par les lignes de basse de Brian Cook qui développe une intensité caractérisée par sa puissance et sa rapidité.
Démontrant une propension aux changements de rythme destructeurs et inopinés, American Nervoso démontre que ses créateurs sont bien plus qu'un simple groupe de hardcore parmi tant d'autres mais bel et bien les inspirateurs d'un nouvel élan, tout comme Converge d'ailleurs. Empreint d'une folie destructrice présente tout le long de ces quelques 35 minutes et d'une rage exacerbée, ce premier opus de Botch est déjà un coup de maître. Seul instant de repos de cet album: le final au piano de "Oma"... qui arrive une fois que le titre en question a déjà tout dévasté sur son passage.
Coup de maître que ce American Nervoso disais-je... We Are The Romans l'année suivante démontrera pourtant que Botch était capable de faire encore mieux...
Il faut bien l'avouer, American Nervoso est une pièce maîtresse dans l'histoire du mouvement hardcore et pose les bases de ce qu'est déjà et que sera la musique de Botch. Le combo américain témoigne d'une telle sauvagerie et d'une telle maîtrise, que c'en est impressionnant. La guitare de David Knudson se fait tranchante et ne laisse strictement aucun répit à l'auditeur qui ne peut que succomber à ces déferlantes d'électricité telles sur ce "John Woo" déchaîné et névrosé. Mais il n'est pas un membre de Botch qui ne se montre pas sous son meilleur jour ici: David Verellen hurle autant que faire se peut, tandis que la batterie de Tim Latona parvient à se faire aussi bien saccadée que capable de manifester une force de frappe ahurissante, le tout soutenu par les lignes de basse de Brian Cook qui développe une intensité caractérisée par sa puissance et sa rapidité.
Démontrant une propension aux changements de rythme destructeurs et inopinés, American Nervoso démontre que ses créateurs sont bien plus qu'un simple groupe de hardcore parmi tant d'autres mais bel et bien les inspirateurs d'un nouvel élan, tout comme Converge d'ailleurs. Empreint d'une folie destructrice présente tout le long de ces quelques 35 minutes et d'une rage exacerbée, ce premier opus de Botch est déjà un coup de maître. Seul instant de repos de cet album: le final au piano de "Oma"... qui arrive une fois que le titre en question a déjà tout dévasté sur son passage.
Coup de maître que ce American Nervoso disais-je... We Are The Romans l'année suivante démontrera pourtant que Botch était capable de faire encore mieux...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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