Faraquet
The View From This Tower |
Label :
Dischord |
||||
On nous bassine de math rock, math rock par-ci par-là... "Dis-moi t'as pas vu mon math-rock ? ... Ah non, moi j'ai sorti le mien tout à l'heure ; mais là il dort dans sa niche."
Pour ceux pour qui le math rock (ah mes oreilles !!) est un animal douteux, l'écoute de Faraquet permet de mettre les choses au clair, et ce dès la première plage !
"Cut Self Not" résume tout, en moins de trois minutes : basse syncopée hystérique qui claque, batterie tantôt hargneuse, tantôt lourde, tantôt capable de prendre mille nuances, et des arrangements variés minutieux précis mais restant très energiques´, Guitare teigneuse et épaisse qui virevolte au dessus, et voix décalée qui n'est pas sans rappeler celle de Justin Trosper (Unwound) ou... celle de Sting (euh... non, je suis sérieux).
On l'aura compris, Faraquet, c'est compact, massif à sa manière, nerveux comme il faut, et présente un CV hautement recommandable (Slint sous cocaine, June Of 44 qui fait la fête, Don Caballero moins tête à claques, Jawbox ou Burning Arlines plus complexe : à noter derrière la console la présence de Jay Robbins). Mais leur coté jazzy - voire leur once de Police - permettent d'éviter l'indigestion.
The View From This Tower : album magnifique de maîtrise, de création, est un manifeste du... math-rock !
Pour ceux pour qui le math rock (ah mes oreilles !!) est un animal douteux, l'écoute de Faraquet permet de mettre les choses au clair, et ce dès la première plage !
"Cut Self Not" résume tout, en moins de trois minutes : basse syncopée hystérique qui claque, batterie tantôt hargneuse, tantôt lourde, tantôt capable de prendre mille nuances, et des arrangements variés minutieux précis mais restant très energiques´, Guitare teigneuse et épaisse qui virevolte au dessus, et voix décalée qui n'est pas sans rappeler celle de Justin Trosper (Unwound) ou... celle de Sting (euh... non, je suis sérieux).
On l'aura compris, Faraquet, c'est compact, massif à sa manière, nerveux comme il faut, et présente un CV hautement recommandable (Slint sous cocaine, June Of 44 qui fait la fête, Don Caballero moins tête à claques, Jawbox ou Burning Arlines plus complexe : à noter derrière la console la présence de Jay Robbins). Mais leur coté jazzy - voire leur once de Police - permettent d'éviter l'indigestion.
The View From This Tower : album magnifique de maîtrise, de création, est un manifeste du... math-rock !
Excellent ! 18/20 | par Lolive |
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