Dont Look Back
Brighter |
Label :
Noise Digger |
||||
C'est quoi un groupe qui sort un premier disque instrumental très tendu, riche en envolées soniques ? ... Un groupe de post-rock, pardi !
Dont Look Back fait partie de ces groupes étiquetés 'post-rock' après l'album Drunk In Your Arms, autoproduit "entre la cuisine et la salle de bains"...
Deux ans et un grand nombre de dates plus tard (le groupe a tourné avec Silver Mount Zion, Gravenhurst, Berg Sans Nipple, Ez3kiel, entre autres ...), une rencontre avec le label Noise Digger plus tard, le groupe publie son deuxième album Brighter. Commençant par un morceau chanté (nouveauté pour le groupe) "Six Feet Under The Ground" assuré par une voix très sobre et prenante, on sent l'étiquette post-rock valser, et on se laisse entraîner dans un album intense, d'autant que les parties noisy ne sont pas poussées à l'extrême. On vogue au gré des ressentiments du groupe tout le long du disque. Ainsi, les morceaux contenant des samples vocaux sont de grandes réussites, notamment "Farewell To The Bright Side" et "Dark Mobson", construites autour d'un même texte (une fois récité en français, l'autre en anglais) et donnant lieu à deux fresques instrumentales différentes, preuve s'il en est de la richesse des inspirations et réflexions du groupe.
Les purs instrumentaux vont bien plus loin que les montées lancinantes propres au post-rock, et donnent lieu à des compositions très intenses où la sobriété des effets et de l'électronique introduite -notamment la ritournelle introduisant "All Day Long", ou l'intro orageuse laissant place au brumeux "1887/d-i-y-a"-, laisse libre champ à l'expression des instruments et sont de fait, très évocateurs, le groupe ne se cachant pas derrière des murs de guitares pour exprimer son ressenti ; d'autant que quelques cris à tendance métal font leur apparition ... Mention spéciale au deuxième morceau chanté "Kids Got Shadows In Their Eyes".
Bref, c'est riche, c'est intense, c'est honnête, ça sonne, c'est du rock. Tout court.
Dont Look Back fait partie de ces groupes étiquetés 'post-rock' après l'album Drunk In Your Arms, autoproduit "entre la cuisine et la salle de bains"...
Deux ans et un grand nombre de dates plus tard (le groupe a tourné avec Silver Mount Zion, Gravenhurst, Berg Sans Nipple, Ez3kiel, entre autres ...), une rencontre avec le label Noise Digger plus tard, le groupe publie son deuxième album Brighter. Commençant par un morceau chanté (nouveauté pour le groupe) "Six Feet Under The Ground" assuré par une voix très sobre et prenante, on sent l'étiquette post-rock valser, et on se laisse entraîner dans un album intense, d'autant que les parties noisy ne sont pas poussées à l'extrême. On vogue au gré des ressentiments du groupe tout le long du disque. Ainsi, les morceaux contenant des samples vocaux sont de grandes réussites, notamment "Farewell To The Bright Side" et "Dark Mobson", construites autour d'un même texte (une fois récité en français, l'autre en anglais) et donnant lieu à deux fresques instrumentales différentes, preuve s'il en est de la richesse des inspirations et réflexions du groupe.
Les purs instrumentaux vont bien plus loin que les montées lancinantes propres au post-rock, et donnent lieu à des compositions très intenses où la sobriété des effets et de l'électronique introduite -notamment la ritournelle introduisant "All Day Long", ou l'intro orageuse laissant place au brumeux "1887/d-i-y-a"-, laisse libre champ à l'expression des instruments et sont de fait, très évocateurs, le groupe ne se cachant pas derrière des murs de guitares pour exprimer son ressenti ; d'autant que quelques cris à tendance métal font leur apparition ... Mention spéciale au deuxième morceau chanté "Kids Got Shadows In Their Eyes".
Bref, c'est riche, c'est intense, c'est honnête, ça sonne, c'est du rock. Tout court.
| Excellent ! 18/20 | par Takichan |
Posté le 10 décembre 2005 à 18 h 28 |
Retour (trop peu) attendu du plus groovy des groupes de post rock du moment, "Brighter" ne déçoit pas ; il enchante même !
Seul point faible du premier LP "Drunk In Your Arms", la production est ici soignée, irréprochable ... On ne peut dire que du bien des quatre valençois : la tension est partout sur ces dix morceaux épiques, et Don't Look Back ne cède pas un pouce de terrain à la facilité.
Pas de bruits gratuits, mais des mélodies imprévisibles, un son de carcatère : "Brighter" impressionne par sa maîtrise.
Et c'est en associant dans ses compositions post rock des styles aussi diverses que le folk ("Six Feet Underground"), le hardcore ("Farewell To The Bright Side"), l'électronique ("Dark Mobson") ou même la cold wave ("All Day long"), que le groupe affirme son individualité ; l'atout majeur du quartet étant son batteur, sobre et virevoltant. Ce dernier a le chic pour emballer les morceaux, les pulser, pour mieux les rendre vivants.
Mon album post-rock de l'année, sans hésiter !
Seul point faible du premier LP "Drunk In Your Arms", la production est ici soignée, irréprochable ... On ne peut dire que du bien des quatre valençois : la tension est partout sur ces dix morceaux épiques, et Don't Look Back ne cède pas un pouce de terrain à la facilité.
Pas de bruits gratuits, mais des mélodies imprévisibles, un son de carcatère : "Brighter" impressionne par sa maîtrise.
Et c'est en associant dans ses compositions post rock des styles aussi diverses que le folk ("Six Feet Underground"), le hardcore ("Farewell To The Bright Side"), l'électronique ("Dark Mobson") ou même la cold wave ("All Day long"), que le groupe affirme son individualité ; l'atout majeur du quartet étant son batteur, sobre et virevoltant. Ce dernier a le chic pour emballer les morceaux, les pulser, pour mieux les rendre vivants.
Mon album post-rock de l'année, sans hésiter !
Excellent ! 18/20
Posté le 29 novembre 2006 à 15 h 25 |
Rares sont les groupes qui arrivent à faire vibrer mes tympas et à mes chatouiller les trompes d'Eustache. Dont look back y est parvenu avec une facilité déconcertante, dès la première écoute, comme un coup de poing dans la gueule. J'insiste, j'en prends plein la tête, le visage tuméfié, mes bleus se noircissent avec le temps, pour devenir aussi sombre que l'album. L'atmosphère est lourde, pesante mais en aucun malsaine.
Les morceaux sont plus courts que sur le premier album, ce qui évitent certaines longueurs, les montées sonores n'en sont que plus puissantes et imprévisibles. Ca semble simple.
Mention spéciale pour "All day long" 4 minutes 30 pour arriver à une explosion de cris, une implosion de souffrance. Ca à l'air simple.
Ces mecs là ont du talent ils l'utilisent à bon escient et c'est aussi simple que cela.
Moi je dis bravo.
Les morceaux sont plus courts que sur le premier album, ce qui évitent certaines longueurs, les montées sonores n'en sont que plus puissantes et imprévisibles. Ca semble simple.
Mention spéciale pour "All day long" 4 minutes 30 pour arriver à une explosion de cris, une implosion de souffrance. Ca à l'air simple.
Ces mecs là ont du talent ils l'utilisent à bon escient et c'est aussi simple que cela.
Moi je dis bravo.
Exceptionnel ! ! 19/20
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