Girls Against Boys
Freak*On*Ica |
Label :
Geffen |
||||
Ne tournons pas autour du pot : ce disque est le canard boîteux de la discographie de GVSB. Malgré d'excellentes idées et quelques bonnes chansons ("Park Avenue"... et ?), ce disque souffre de sons trop décalés, parfois trop cheaps, mais surtout trop axés metal, qui rendent les morceaux trop souvent lourds ou ennuyeux. C'est fort dommage car cet album, avec les sons GVSB que l'on afficionne tant, aurait vraiment pu égaler, voire surpasser, les excellentes oeuvres que sont House Of GVSB ou Cruise Yourself. Vraiment dommage.
Pas terrible 9/20 | par X_Shape104 |
Posté le 28 septembre 2005 à 22 h 16 |
1998 : le rock était mort et tout le monde ne jurait plus que par l'electro, Girls Against Boys signait chez le puissant Geffen et décidait de produire un album distinct des trois (très bons) précédents albums : Freak On Ica sonnera donc electro-dance-rock !
L'intention était bonne, presque avant-gardiste pour l'époque, mais Girls Vs Boys se plante à moitié. GVSB a toujours été un groupe groovy, mais n'empêche que l'utilisation assez naïve des samplers, des scratchs ou des filtres (années 90 obligent !) a du mal à passer aujourd'hui. Pourtant certains riffs font mouche ("Park Avenue", "Roxy"), mais périssent souvent noyés dans un déluge de sons surtravaillés limite indigeste ("Speedway", "Exorcisto"). La voix cassée unique de Scott McCloud est toujours présente mais sonne sur certains titres poussive ("Push The Fader", "Cowboy's Orbit"). Un comble !
Freak On Ica est une oeuvre bancale, peut-être incomprise en 98, surproduite, et assurément frustrante pour les afficionados de GVSB. En ces années 2000 où le rock emprunte temps à l'electro, Freak On Ica se réécoute finalement comme une curiosité !
L'intention était bonne, presque avant-gardiste pour l'époque, mais Girls Vs Boys se plante à moitié. GVSB a toujours été un groupe groovy, mais n'empêche que l'utilisation assez naïve des samplers, des scratchs ou des filtres (années 90 obligent !) a du mal à passer aujourd'hui. Pourtant certains riffs font mouche ("Park Avenue", "Roxy"), mais périssent souvent noyés dans un déluge de sons surtravaillés limite indigeste ("Speedway", "Exorcisto"). La voix cassée unique de Scott McCloud est toujours présente mais sonne sur certains titres poussive ("Push The Fader", "Cowboy's Orbit"). Un comble !
Freak On Ica est une oeuvre bancale, peut-être incomprise en 98, surproduite, et assurément frustrante pour les afficionados de GVSB. En ces années 2000 où le rock emprunte temps à l'electro, Freak On Ica se réécoute finalement comme une curiosité !
Passable 11/20
Posté le 03 octobre 2006 à 17 h 03 |
Cela fait maintenant plus de huit ans que Freak*On*Ica a vu le jour, et il restera, sans doute, le plus mauvais album de Girls Against Boys.
La majorité des fans de la bande New-Yorkaise, la presse, le groupe lui-même, et surtout son nouveau label de l'époque (Geffen), s'étaient vite mis d'accord pour dire, à des degrés divers d'insistance, que ce nouvel album n'était vraiment pas une réussite, pour ne pas dire une grosse déception. D'ailleurs, la bande dirigée par Scott McCloud aura beaucoup de mal à s'en remettre.
A mon niveau aussi, Freak*On*Ica s'est toujours apparenté à un accident, si bien que je ne l'ai plus véritablement écouté au-delà des deux années qui ont suivi sa sortie. Et pourtant...
En 2006, il semble avoir gagné en maturité, comme si quelque chose de neuf s'y était greffé comme par magie... Certes, il serait excessif de dire que si cet album avait vu le jour quelques années plus tard, et dans un contexte d'attente moins pertinent que celui auquel Girls Against Boys a dû faire face à l'époque, vu les nombreuses acclamations unanimes par rapport à leurs précédentes plaques, on aurait peut-être hurlé au génie et à l'audace. Pourtant, maintenant, je serais tenté de dire que Freak*On*Ica a bel et bien quelque chose qui ressemble au courage, à la pertinence et à la prise de responsabilités. L'entraînant "Psycho Future", le doux "Roxy", l'ultra-lancinant "Push The Fader" ou encore le rapide "Speedway" ; il y a finalement énormément de raisons d'être enthousiaste à l'écoute de cet album.
Même si on s'éloigne presque radicalement du style habituel de la troupe, les côtés sexys et entêtants sont bel et bien en grande forme sur la galette. Et puis, ne finit-on pas, de nos jours, par condamner les groupes qui ne varient pas suffisamment leur répertoire ? Je vous invite vraiment à (re)découvrir cet album, en faisant abstraction de toutes les attentes et déceptions qui ont entouré ce cercle sonique.
Il serait vraiment très dommage de se dire que Freak*On*Ica aura été un point de chute pour ce très gros groupe. Non, ce n'est pas un album de GVSB comme les autres, ni leur meilleur ; mais à quelques variations de paramètres près dont ils ne dépendaient absolument pas, les quatre de Girls Against Boys réalisaient un coup de bluff leur donnant immédiatement droit au salut magistral.
Un album a réintégrer absolument !
La majorité des fans de la bande New-Yorkaise, la presse, le groupe lui-même, et surtout son nouveau label de l'époque (Geffen), s'étaient vite mis d'accord pour dire, à des degrés divers d'insistance, que ce nouvel album n'était vraiment pas une réussite, pour ne pas dire une grosse déception. D'ailleurs, la bande dirigée par Scott McCloud aura beaucoup de mal à s'en remettre.
A mon niveau aussi, Freak*On*Ica s'est toujours apparenté à un accident, si bien que je ne l'ai plus véritablement écouté au-delà des deux années qui ont suivi sa sortie. Et pourtant...
En 2006, il semble avoir gagné en maturité, comme si quelque chose de neuf s'y était greffé comme par magie... Certes, il serait excessif de dire que si cet album avait vu le jour quelques années plus tard, et dans un contexte d'attente moins pertinent que celui auquel Girls Against Boys a dû faire face à l'époque, vu les nombreuses acclamations unanimes par rapport à leurs précédentes plaques, on aurait peut-être hurlé au génie et à l'audace. Pourtant, maintenant, je serais tenté de dire que Freak*On*Ica a bel et bien quelque chose qui ressemble au courage, à la pertinence et à la prise de responsabilités. L'entraînant "Psycho Future", le doux "Roxy", l'ultra-lancinant "Push The Fader" ou encore le rapide "Speedway" ; il y a finalement énormément de raisons d'être enthousiaste à l'écoute de cet album.
Même si on s'éloigne presque radicalement du style habituel de la troupe, les côtés sexys et entêtants sont bel et bien en grande forme sur la galette. Et puis, ne finit-on pas, de nos jours, par condamner les groupes qui ne varient pas suffisamment leur répertoire ? Je vous invite vraiment à (re)découvrir cet album, en faisant abstraction de toutes les attentes et déceptions qui ont entouré ce cercle sonique.
Il serait vraiment très dommage de se dire que Freak*On*Ica aura été un point de chute pour ce très gros groupe. Non, ce n'est pas un album de GVSB comme les autres, ni leur meilleur ; mais à quelques variations de paramètres près dont ils ne dépendaient absolument pas, les quatre de Girls Against Boys réalisaient un coup de bluff leur donnant immédiatement droit au salut magistral.
Un album a réintégrer absolument !
Très bon 16/20
Posté le 04 mars 2008 à 21 h 39 |
Pour equilibrer les avis, j'aimerais bien convaincre que cet album vaut le detour, d'etre essayé au moins.
Je le trouve facile à ecouter - efficace et robuste dès le début, et ce jusqu'au bout - avec une petite pause hypnotique et planante sur le milieu avec "Roxy". Le fait marquant, pour moi, est qu'il libère une grande puissance, et qui plus est, cette force est contrôlée: on se croirait à l'aube d'une grande bataille, quelque chose de rural quand même - NYC n'est pas loin - et ce groupe serait en train d'attendre avec impatience l'heure de l'affrontement - avec serenité. Musicalement, ca reste du GVSB, voix grave, puissante et posée, guitare aiguisée à decouper des zombies, et des rythmes, pareils, achurés, en puissance, répetitifs et hypnotiques. Il y a toujours ce coté urbain, une certaine froideur peut-être, et un aspect futuriste. Le bémol, c'est que cet album s'essoufle, sur la fin - les 3 derniers titres pour moi. Ce qui a toujours un avantage, c'est de pouvoir l'arrêter à ce moment là. Aucun des titres avant ceux-là n'est à jeter.
Je le trouve facile à ecouter - efficace et robuste dès le début, et ce jusqu'au bout - avec une petite pause hypnotique et planante sur le milieu avec "Roxy". Le fait marquant, pour moi, est qu'il libère une grande puissance, et qui plus est, cette force est contrôlée: on se croirait à l'aube d'une grande bataille, quelque chose de rural quand même - NYC n'est pas loin - et ce groupe serait en train d'attendre avec impatience l'heure de l'affrontement - avec serenité. Musicalement, ca reste du GVSB, voix grave, puissante et posée, guitare aiguisée à decouper des zombies, et des rythmes, pareils, achurés, en puissance, répetitifs et hypnotiques. Il y a toujours ce coté urbain, une certaine froideur peut-être, et un aspect futuriste. Le bémol, c'est que cet album s'essoufle, sur la fin - les 3 derniers titres pour moi. Ce qui a toujours un avantage, c'est de pouvoir l'arrêter à ce moment là. Aucun des titres avant ceux-là n'est à jeter.
Très bon 16/20
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