Emiliana Torrini
Fisherman's Woman |
Label :
Rough Trade |
||||
Déjà auteur en 1999 d'un album orienté trip-hop, l'italo-islandaise Emiliana Torrini nous revient six années plus tard sous un angle totalement différent. Une maturité artistique en train de s'affirmer ? C'est certain, tant le constat fait en l'espace de ces quelques années est flagrant. L'artiste est passée d'une froideur semblable à celle de Björk à la chaleur intimiste d'une section voix/guitare-piano.
Ce disque se veut avant tout authentique et discret. Sobrement accompagnée ou parfois seule avec pour unique alliée sa 6-cordes, Emiliana Torrini enchante immédiatement l'auditeur grâce à sa petite voix pleine de nuances. Sans le moindre subterfuge, le charme opère tout au long de ces douze chansons, chacune dévoilant une délicieuse ambiance feutrée, ainsi que ses paysages de carte postale à visiter et revisiter. "Snow" n'est qu'un exemple de la façon dont on peut être envoûté à l'écoute du disque, une flèche de Cupidon en plein coeur qui nous ramène à nos souvenirs les plus agréables.
On se rendra compte à terme combien cet album est limpide. Les quelques 40 minutes s'égrènent sans que l'on soit tenté de presser le bouton OFF. Mais, en même temps, pourquoi vouloir interrompre la tranquillité d'un "Lifesaver" ou d'un "Fisherman's Woman" ?
Et comment ne pas succomber au single imparable qu'est "Heartstopper" ? Certes, on aura vite fait le tour du disque, mais à l'occasion, il fera office de compagnon idéal dans nos moments d'amertume. Car il contient assez d'humeurs différentes, de passages savoureux pour qu'on le ressorte souvent. A ranger précieusement dans un coin de sa discothèque (à la place de ce pompeux Norah Jones offert à Noël).
Ce disque se veut avant tout authentique et discret. Sobrement accompagnée ou parfois seule avec pour unique alliée sa 6-cordes, Emiliana Torrini enchante immédiatement l'auditeur grâce à sa petite voix pleine de nuances. Sans le moindre subterfuge, le charme opère tout au long de ces douze chansons, chacune dévoilant une délicieuse ambiance feutrée, ainsi que ses paysages de carte postale à visiter et revisiter. "Snow" n'est qu'un exemple de la façon dont on peut être envoûté à l'écoute du disque, une flèche de Cupidon en plein coeur qui nous ramène à nos souvenirs les plus agréables.
On se rendra compte à terme combien cet album est limpide. Les quelques 40 minutes s'égrènent sans que l'on soit tenté de presser le bouton OFF. Mais, en même temps, pourquoi vouloir interrompre la tranquillité d'un "Lifesaver" ou d'un "Fisherman's Woman" ?
Et comment ne pas succomber au single imparable qu'est "Heartstopper" ? Certes, on aura vite fait le tour du disque, mais à l'occasion, il fera office de compagnon idéal dans nos moments d'amertume. Car il contient assez d'humeurs différentes, de passages savoureux pour qu'on le ressorte souvent. A ranger précieusement dans un coin de sa discothèque (à la place de ce pompeux Norah Jones offert à Noël).
Bon 15/20 | par Head |
Posté le 20 juin 2006 à 15 h 20 |
Une voix enchanteresse sur des mélodies douces, presque des berceuses. Emiliana Torrini nous emmène dans un pays imaginaire, fait de ouate et de coton moelleux.
La meilleure façon d'écouter cet album: mettre la lecture aléatoire, laisser les chansons couler, et fermer les yeux....
Aucune chanson ne détonne, ne fait tâche: "Lifesaver" est incroyablement vivante, avec les craquements de bois en fond sonore, "Fisherman's Woman" est un diamant à l'état brut et "Summerbreeze" est la meilleure chanson de l'album à mon goût, avec "Snow" ex-aequo. Seule "Next Time Around" vient un peu rompre cet univers, en étant un brin plus rythmée mais aussi bonne que les autres titres.
Il n'y a pas d'effet de lassitude, étrangement: à chaque nouvelle écoute les mélodies paraissent plus mûres, plus réfléchies.
Un album apaisant à connaître.
La meilleure façon d'écouter cet album: mettre la lecture aléatoire, laisser les chansons couler, et fermer les yeux....
Aucune chanson ne détonne, ne fait tâche: "Lifesaver" est incroyablement vivante, avec les craquements de bois en fond sonore, "Fisherman's Woman" est un diamant à l'état brut et "Summerbreeze" est la meilleure chanson de l'album à mon goût, avec "Snow" ex-aequo. Seule "Next Time Around" vient un peu rompre cet univers, en étant un brin plus rythmée mais aussi bonne que les autres titres.
Il n'y a pas d'effet de lassitude, étrangement: à chaque nouvelle écoute les mélodies paraissent plus mûres, plus réfléchies.
Un album apaisant à connaître.
Très bon 16/20
Posté le 07 août 2006 à 14 h 01 |
Dans ma chronique précédente sur son premier album Love In The Time Of Science, je vous avais parlé à la fin d'un changement et Emiliana l'a fait à tout point de vue.
Silencieuse pendant 5 ans dû notamment à un drame dans son entourage proche, Emiliana repointe le bout de son nez avec ce nouvel album tant attendu Fisherman's Woman et on peut dire que c'est une très bonne pêche ! Changement de label (Rough Trade maintenant) et plus d'artistes dans les pattes, Emiliana peut enfin exprimer son vrai talent et quelle claque !
Album résolument tourné vers l'authentisme et la discrétion, Emiliana nous livre ici un disque acoustique parfaitement bien orchestré. Sa voix douce berce les superbes mélodies à la guitare de Mr Dan comme l'exceptionnelle chanson "Sunny Road" ou "Nothing Brings Me Down".
L'album est plus intime et ressemble finalement plus à Emiliana. Un album à posséder d'urgence dans votre discothèque.
Sinon petite rectification sur la chronique de Giny. "Summerbreeze" n'est pas dans cet album mais dans le premier Love In The Time Of Science.
Silencieuse pendant 5 ans dû notamment à un drame dans son entourage proche, Emiliana repointe le bout de son nez avec ce nouvel album tant attendu Fisherman's Woman et on peut dire que c'est une très bonne pêche ! Changement de label (Rough Trade maintenant) et plus d'artistes dans les pattes, Emiliana peut enfin exprimer son vrai talent et quelle claque !
Album résolument tourné vers l'authentisme et la discrétion, Emiliana nous livre ici un disque acoustique parfaitement bien orchestré. Sa voix douce berce les superbes mélodies à la guitare de Mr Dan comme l'exceptionnelle chanson "Sunny Road" ou "Nothing Brings Me Down".
L'album est plus intime et ressemble finalement plus à Emiliana. Un album à posséder d'urgence dans votre discothèque.
Sinon petite rectification sur la chronique de Giny. "Summerbreeze" n'est pas dans cet album mais dans le premier Love In The Time Of Science.
Très bon 16/20
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