Flexa Lyndo

Après une entrée digne d'un générique, Slow Club prend de l'ampleur au fil des minutes. Tout est là pour mettre en confiance, pour apprécier le souffle classieux de la voix de Marie V mêlé à la petite faiblesse charmante dans celle de Loïc B.O.
Comme un encouragement à se laisser bercer par la tendre et chaleureuse atmosphère protectrice de ce petit joyau.
Les guitares ont pris du recul, les claviers et la rythmique ne pensent qu'à une chose : mettre en valeur la qualité des compositions.

Et si les compositions sont la plus grande réussite de ce troisième album, ce qui consterne réellement, c'est leur étonnante facilité. Comment ces airs, si évidents, n'ont-ils pas déjà été fredonnés, chantés, écrits, enregistrés ?
C'est donc le mystère qui enveloppe ces morceaux. Flexa Lyndo arrive ici à rassurer les oreilles avec de nouvelles notes, comme si on les connaissait depuis toujours.