Jeronimo
12h33 |
Label :
V2 |
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12h33 exactement. Jérôme et son éternel petit groupe sont au rendez-vous. Toujours très sobre, classe, de quoi faire une bonne première impression.
Cette bonne première impression avait pointé le bout de son nez en 2003, Un Monde Sans Moi avait révélé un artiste talentueux dont on attendait plus que la confirmation.
En 2005, la voilà qui vient bercer nos rêves de grands enfants.
Mais que se passait-il le 24 octobre à 12h33 ? Certainement quelques centaines de ruptures mélancoliques, des milliers d'amoureux rêveurs, une bonne centaine d'être humains en arrivage, une autre centaine en partance, pas mal de matchs de foot foireux et un petit million de désillusions. Autant de morceaux de vie qui n'ont pas échappé à Jérôme derrière sa plume ... Jérôme le musicien, lui, aime l'électricité, mais pas trop tout de même. Il ne faut pas abuser des bonnes choses.
C'est en marchant sur ces quelques fils que Mr Madraga développe un album aux textes naïfs et désabusés, alternant les guitares douces et tranchées sur des background électro-atmosphériques. Difficile de rester de marbre face à ce grand rêveur et ses refrains toujours bien sentis.
A n'en pas douter, Jeronimo a travaillé une terre fertile pour les simples qui ne tarderont pas, espérons-le du moins, à lui apporter une reconnaissance amplement méritée. D'autant plus méritée que ce grand monsieur assume parfaitement sa Belgeattitude, et ça, c'est la classe ...
Cette bonne première impression avait pointé le bout de son nez en 2003, Un Monde Sans Moi avait révélé un artiste talentueux dont on attendait plus que la confirmation.
En 2005, la voilà qui vient bercer nos rêves de grands enfants.
Mais que se passait-il le 24 octobre à 12h33 ? Certainement quelques centaines de ruptures mélancoliques, des milliers d'amoureux rêveurs, une bonne centaine d'être humains en arrivage, une autre centaine en partance, pas mal de matchs de foot foireux et un petit million de désillusions. Autant de morceaux de vie qui n'ont pas échappé à Jérôme derrière sa plume ... Jérôme le musicien, lui, aime l'électricité, mais pas trop tout de même. Il ne faut pas abuser des bonnes choses.
C'est en marchant sur ces quelques fils que Mr Madraga développe un album aux textes naïfs et désabusés, alternant les guitares douces et tranchées sur des background électro-atmosphériques. Difficile de rester de marbre face à ce grand rêveur et ses refrains toujours bien sentis.
A n'en pas douter, Jeronimo a travaillé une terre fertile pour les simples qui ne tarderont pas, espérons-le du moins, à lui apporter une reconnaissance amplement méritée. D'autant plus méritée que ce grand monsieur assume parfaitement sa Belgeattitude, et ça, c'est la classe ...
Très bon 16/20 | par Elbichon |
Posté le 28 novembre 2005 à 21 h 05 |
Tout le gens que tu aimes vont mourir un jour ! On réfléchit, et on se rend compte de la portée de ce refrain, ça fait froid dans le dos. Certains y avaient déjà songé mais personne n'avait oser encore le dire aussi directement et simplement! Et c'est ça qu'on aime chez Jérôme cette franchise, cette simplicité et puis une pointe d'ironie qui ne manque jamais de nous faire sourire. Car on aime cette façon naïve et ironique de parler de sujet grave. On en oublierait presque la portée parfois engagée des paroles de ces balades.
Mais Monsieur Madraga n'en reste pas moins un rêveur qui nous parle d'amour économiquement ; "Je vais tout plaquer sauf toi" car de l'or massif ça ne se plaque pas et de sujet historique avec émotion ; "La chienne de Baïkonour" car s'il y a quelqu'un qui sait faire tantôt sourire, tantôt réfléchir ou bien encore presque pleurer; c'est bien lui.
La fin du cd est plus aigrie, moins surprenante. Je l'aime moins personnellement mais chut ne laissons pas parler nos sentiments au risque de ne plus être objectif. Jeronimo fait passer tellement de sentiments que c'est déjà trop tard...
Mais Monsieur Madraga n'en reste pas moins un rêveur qui nous parle d'amour économiquement ; "Je vais tout plaquer sauf toi" car de l'or massif ça ne se plaque pas et de sujet historique avec émotion ; "La chienne de Baïkonour" car s'il y a quelqu'un qui sait faire tantôt sourire, tantôt réfléchir ou bien encore presque pleurer; c'est bien lui.
La fin du cd est plus aigrie, moins surprenante. Je l'aime moins personnellement mais chut ne laissons pas parler nos sentiments au risque de ne plus être objectif. Jeronimo fait passer tellement de sentiments que c'est déjà trop tard...
Très bon 16/20
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