Jane's Addiction
Jane's Addiction |
Label :
Triple X |
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Premier album des sauveurs du rock, Jane's Addiction nous montre que le groupe du même nom a débuté comme un groupe live (mais comme disait Krist Novoselic, 'n'est-ce pas le cas de tous les groupes ?').
Cet album live a donc été enregistré en 1987 au Roxy Theatre d'Hollywood, puis retouché en studio, à la manière du Get Yer Ya Ya's Out des Stones. D'où une première remarque : le son est vraiment extraordinaire.
Deuxième remarque : ces quatre mecs maîtrisaient déjà la scène d'une façon que beaucoup de groupes bien plus rodés leur envieraient.
Troisième remarque, plus importante celle-là : tout Jane's Addiction est déjà là, à savoir les lignes de basses sur lesquelles reposent les morceaux, la frappe puissante et groovie de Stephen Perkins, le jeu incandescent de Dave Navarro et la voix aiguë de Perry Farrell, toujours à la limite de la rupture et pourtant jamais prise en défaut. Le groupe s'était déjà trouvé un son, un style. On pourrait légitimement s'attendre à moins d'assurance de la part d'un groupe débutant face à son premier album, or il n'en est rien.
Quant au contenu ... On rêve d'être en 1987 pour voir débarquer ce disque face à la horde de hair métalleux péroxydo-permanentés made in MTV. Quelle claque ! Un joyeux mélange de métal, de rock psychédélique, de funk, de folk, de prog-rock ... qui paraît improbable tant ces styles sont disparates mais la synthèse fonctionne, et d'une telle manière qu'on se demande pourquoi ne pas l'avoir fait avant. De "Trip Away" qui ouvre les hostilités au très vaudou "Chip Away", en passant par "My Time" qui montre qu'il est stupide de dissocier rock et folk (ha-ha !) , la troublante et éthérée "I Would For You" ou encore les deux impeccables reprises du Velvet et des sus-cités Stones, que du bon. Et pour notre plus grand bonheur, l'album contient une première version de "Jane Says", soit un des trop rares chansons pouvant prétendre à l'adjectif 'parfaite'. Toutes les morceaux sont splendides, et l'auditeur est certain d'y trouver son compte. Un régal.
Les Jane's Addiction montraient avec ce premier disque (qu'il faut considérer comme un album à part entière) que désormais il faudrait compter avec eux.
Et le meilleur restait à venir.
Cet album live a donc été enregistré en 1987 au Roxy Theatre d'Hollywood, puis retouché en studio, à la manière du Get Yer Ya Ya's Out des Stones. D'où une première remarque : le son est vraiment extraordinaire.
Deuxième remarque : ces quatre mecs maîtrisaient déjà la scène d'une façon que beaucoup de groupes bien plus rodés leur envieraient.
Troisième remarque, plus importante celle-là : tout Jane's Addiction est déjà là, à savoir les lignes de basses sur lesquelles reposent les morceaux, la frappe puissante et groovie de Stephen Perkins, le jeu incandescent de Dave Navarro et la voix aiguë de Perry Farrell, toujours à la limite de la rupture et pourtant jamais prise en défaut. Le groupe s'était déjà trouvé un son, un style. On pourrait légitimement s'attendre à moins d'assurance de la part d'un groupe débutant face à son premier album, or il n'en est rien.
Quant au contenu ... On rêve d'être en 1987 pour voir débarquer ce disque face à la horde de hair métalleux péroxydo-permanentés made in MTV. Quelle claque ! Un joyeux mélange de métal, de rock psychédélique, de funk, de folk, de prog-rock ... qui paraît improbable tant ces styles sont disparates mais la synthèse fonctionne, et d'une telle manière qu'on se demande pourquoi ne pas l'avoir fait avant. De "Trip Away" qui ouvre les hostilités au très vaudou "Chip Away", en passant par "My Time" qui montre qu'il est stupide de dissocier rock et folk (ha-ha !) , la troublante et éthérée "I Would For You" ou encore les deux impeccables reprises du Velvet et des sus-cités Stones, que du bon. Et pour notre plus grand bonheur, l'album contient une première version de "Jane Says", soit un des trop rares chansons pouvant prétendre à l'adjectif 'parfaite'. Toutes les morceaux sont splendides, et l'auditeur est certain d'y trouver son compte. Un régal.
Les Jane's Addiction montraient avec ce premier disque (qu'il faut considérer comme un album à part entière) que désormais il faudrait compter avec eux.
Et le meilleur restait à venir.
Très bon 16/20 | par Thinwhitejs |
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