The Ramones
Road To Ruin |
Label :
Sire |
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Quatrième album du groupe, qui a eu la lourde tâche de succéder aux trois premiers albums qui ont changé pour toujours la face du rock (Alan Vega ne s'était pas trompé...).
A cette époque, les Ramones sont à leur apogée. Le meilleur groupe du monde. Les initiateurs d'un mouvement révolutionnaire. Tout ce qu'on voudra...
Mais l'histoire, tout le monde la connaît. Un beau jour de 1977, un certain Johnny Pourri traverse l'Atlantique en compagnie de ses acolytes 'anarchistes' (notez bien les guillemets) afin de 'soutirer quelques dollars aux yankees' et c'est à ce moment là que tout espoir de la part des new-yorkais d'atteindre un plus large public s'envole, le temps de dire onetwothreefour...
Pour contrecarrer cette vague destroy britannique, certes très louable mais un peu moins vendable (quoique... McLaren n'était pas idiot) dont ils sont les coupables et les victimes, The Ramones, décident de donner à leur musique un côté plus pop afin d'atteindre les foules sans toutefois cracher sur leurs principes punks.
Et le résultat est là. Road To Ruin.
Gros changement dès le début, Tommy laisse les fûts à un certain Marc Bell (ex-Voidoid qui devient donc Marky Ramone) pour se consacrer uniquement à la production de l'album. De toute façon, d'après Johnny et DeeDee, Tommy n'apportait rien au 'son Ramones' alors...
Peut-être difficile à encaisser de la part du mec qui avait littéralement créé le groupe, le cerveau sans qui aucune décision n'était prise et qui avait toujours raison.
Quoi qu'il en soit, le groupe prend une tournure différente qui se ressent dès la première chanson.
Les riffs puissants sont là, la hargne de Joey aussi mais on sent une nouvelle dimension mélodique qui va se propager peu à peu... Le titre "I Wanted Everything" est cependant le modèle de la chanson ramonienne dans son meilleur exemple: un son rapide et crétin sans concession...
Mais le groupe prend aussitôt un virage assurément plus pop avec un "Don't Come Close" auquel succède un efficace "I Don't Want You".
Ainsi le groupe va alterner entre ballades révélant définitivement le côté romantique de Joey (le stupéfiant "Needle And Pins" à la guitare sèche) et chansons électriques dignes du premier album. Vous savez, celles qui, écoutées à fond, vous foudroyaient en plein cœur.
Et puis Road To Ruin, c'est aussi l'album qui contient "I Wanna Be Sedated"...
L'album apparaissait donc comme un parfait compromis, et Tommy avait annoncé que si cet album ne marchait pas, aucun ne marcherait.
Là encore, il avait raison...
A cette époque, les Ramones sont à leur apogée. Le meilleur groupe du monde. Les initiateurs d'un mouvement révolutionnaire. Tout ce qu'on voudra...
Mais l'histoire, tout le monde la connaît. Un beau jour de 1977, un certain Johnny Pourri traverse l'Atlantique en compagnie de ses acolytes 'anarchistes' (notez bien les guillemets) afin de 'soutirer quelques dollars aux yankees' et c'est à ce moment là que tout espoir de la part des new-yorkais d'atteindre un plus large public s'envole, le temps de dire onetwothreefour...
Pour contrecarrer cette vague destroy britannique, certes très louable mais un peu moins vendable (quoique... McLaren n'était pas idiot) dont ils sont les coupables et les victimes, The Ramones, décident de donner à leur musique un côté plus pop afin d'atteindre les foules sans toutefois cracher sur leurs principes punks.
Et le résultat est là. Road To Ruin.
Gros changement dès le début, Tommy laisse les fûts à un certain Marc Bell (ex-Voidoid qui devient donc Marky Ramone) pour se consacrer uniquement à la production de l'album. De toute façon, d'après Johnny et DeeDee, Tommy n'apportait rien au 'son Ramones' alors...
Peut-être difficile à encaisser de la part du mec qui avait littéralement créé le groupe, le cerveau sans qui aucune décision n'était prise et qui avait toujours raison.
Quoi qu'il en soit, le groupe prend une tournure différente qui se ressent dès la première chanson.
Les riffs puissants sont là, la hargne de Joey aussi mais on sent une nouvelle dimension mélodique qui va se propager peu à peu... Le titre "I Wanted Everything" est cependant le modèle de la chanson ramonienne dans son meilleur exemple: un son rapide et crétin sans concession...
Mais le groupe prend aussitôt un virage assurément plus pop avec un "Don't Come Close" auquel succède un efficace "I Don't Want You".
Ainsi le groupe va alterner entre ballades révélant définitivement le côté romantique de Joey (le stupéfiant "Needle And Pins" à la guitare sèche) et chansons électriques dignes du premier album. Vous savez, celles qui, écoutées à fond, vous foudroyaient en plein cœur.
Et puis Road To Ruin, c'est aussi l'album qui contient "I Wanna Be Sedated"...
L'album apparaissait donc comme un parfait compromis, et Tommy avait annoncé que si cet album ne marchait pas, aucun ne marcherait.
Là encore, il avait raison...
Sympa 14/20 | par Thrasher13 |
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