JR Ewing

JR Ewing...

Drôle de nom pour un groupe de rock, et peut-être encore plus pour un groupe de hardcore !

Non, bien évidemment, il ne s'agit pas ici d'un groupe créé de toute pièce par ce cher Larry Hagman (l'acteur qui incarnait donc JR Ewing dans Dallas si certains l'ignoraient), mais bel et bien de quelques Norvégiens pratiquant un hardcore des plus définitifs et des plus bruyants.
Forcément, il est difficile de parler d'un groupe hardcore scandinave sans évoquer Refused: l'influence est bel et bien présente mais JR Ewing parvient à imposer son propre style au cours de douze titres caractérisés par leur brièveté et la rage qui s'en dégage.
Pour un premier album, les Norvégiens n'y sont pas aller de main morte. Avec ce "Everyone Else" d'ouverture terriblement violent, le combo déploît dès lors toute l'énergie dont il est capable de faire preuve: les guitares sont rèches et incisives à souhait, tandis que Andreas Tylden, le chanteur, ne se contente pas de vociférer puisqu'il éructe littéralement ajoutant encore plus de rage à ces compositions déjà sévèrement burnées à l'origine... S'en suit alors une série de titres prolongeant le hardcore déferlant de JR Ewing, à coup de riffs vénimeux et de roulements de batterie tonitruants, qui en à peine plus de vingt minutes finissent par laisser l'auditeur KO. Aucun répit dans ce Calling In Dead, tout va très vite, et c'est tant mieux ! Comme si les Norvégiens se devaient de tout nous balancer en quelques minutes à peine sans que nous n'ayons rien à y redire...

Et si Refused semble avoir été l'une des influences de JR Ewing parmi tant d'autres, nul doute que Botch n'en finit pas de faire des émules, tant du côté du son que de l'énergie dévastatrice qui découle de ce Calling In Dead...
Tout est dit.