Katatonia
The Great Cold Distance |
Label :
Peaceville |
||||
Katatonia rapplique ses faces moroses en ce début d'année et livre ici sa 7e plaque (déjà !) qu'il intitule, toujours aussi imperturbablement The Great Cold Distance. Il faudra quelques écoutes, qu'on pourra compter sur les doigts d'une demi-main, avant d'être relativement débarrassé d'un sentiment de "déjà-entendu", mais surtout de "biscotin cent fois trop mou".
En effet, les toutes premières réceptions auditives du nouvel album des suédois donnent l'impression d'une certaine mollesse et d'un manque créatif soudain.
Finalement, on se rend compte assez rapidement qu'il n'est jamais question de cela.
Jonas Renske atteint ici des sommets en terme de pureté et de brillance phonique, rivalisant très sérieusement avec Maynard de Tool.
Katatonia se calme encore un peu plus mais n'en demeure pas moins épatant et quelque peu sinistre dans le bon sens du terme.
Douze titres cristallisent peu à peu ce The Great Cold Distance qui s'avèrera plus que probablement être une pièce redoutable dans la discographie du groupe.
Katatonia ne dérape plus, s'assagit intelligemment, ses lancées vocales atteignent la perfection, l'atmosphère instrumentale devient de plus en plus diabolique et insaisissable ; Katatonia s'isole et jette un son définitivement unique et particulier.
De "Leaders", la plage d'introduction, on ne retiendra cependant que le nom.
Il faudra attendre "Deliberation", véritable mornifle glaciale et envoûtante, pour pénétrer dans une galette pas si pessimiste que ça. Bien-être et prospérité semblent en effet avoir quelques mots à dire, pour une fois. "Soil's Song", au tempo plus lent mais aux pointes nettement plus tranchantes navigue sur une épaisse brume de larmes en suspension, en pleine provocation des limites de l'âme sans jamais lâcher prise. "My Twin", single sorti un mois prématurément, assois avec sagesse et emportement l'auditoire qui ne peut désormais plus s'en aller.
Il reste 8 titres pour arriver au bout des 52 minutes de la plaque.
Tristesse paisible, ambiance lourde et magnétique, élévation tranquille, enfoncement sombre, affirmation de soi : Katatonia a survécu à toutes ses puissantes tempêtes discographiques et tient à nous rappeler qu'il est toujours là, vivant et peut-être même souriant. Est-ce le disque de la consécration ?
Une chose est sûre ; Katatonia (et la pureté magnifique de sa voix) est sorti tout doucement de l'ombre qu'il cherchait et repoussait constamment.
The Great Cold Distance ou l'exposition tranquille au soleil de la sombre mélancolie. Gros, très gros disque...
En effet, les toutes premières réceptions auditives du nouvel album des suédois donnent l'impression d'une certaine mollesse et d'un manque créatif soudain.
Finalement, on se rend compte assez rapidement qu'il n'est jamais question de cela.
Jonas Renske atteint ici des sommets en terme de pureté et de brillance phonique, rivalisant très sérieusement avec Maynard de Tool.
Katatonia se calme encore un peu plus mais n'en demeure pas moins épatant et quelque peu sinistre dans le bon sens du terme.
Douze titres cristallisent peu à peu ce The Great Cold Distance qui s'avèrera plus que probablement être une pièce redoutable dans la discographie du groupe.
Katatonia ne dérape plus, s'assagit intelligemment, ses lancées vocales atteignent la perfection, l'atmosphère instrumentale devient de plus en plus diabolique et insaisissable ; Katatonia s'isole et jette un son définitivement unique et particulier.
De "Leaders", la plage d'introduction, on ne retiendra cependant que le nom.
Il faudra attendre "Deliberation", véritable mornifle glaciale et envoûtante, pour pénétrer dans une galette pas si pessimiste que ça. Bien-être et prospérité semblent en effet avoir quelques mots à dire, pour une fois. "Soil's Song", au tempo plus lent mais aux pointes nettement plus tranchantes navigue sur une épaisse brume de larmes en suspension, en pleine provocation des limites de l'âme sans jamais lâcher prise. "My Twin", single sorti un mois prématurément, assois avec sagesse et emportement l'auditoire qui ne peut désormais plus s'en aller.
Il reste 8 titres pour arriver au bout des 52 minutes de la plaque.
Tristesse paisible, ambiance lourde et magnétique, élévation tranquille, enfoncement sombre, affirmation de soi : Katatonia a survécu à toutes ses puissantes tempêtes discographiques et tient à nous rappeler qu'il est toujours là, vivant et peut-être même souriant. Est-ce le disque de la consécration ?
Une chose est sûre ; Katatonia (et la pureté magnifique de sa voix) est sorti tout doucement de l'ombre qu'il cherchait et repoussait constamment.
The Great Cold Distance ou l'exposition tranquille au soleil de la sombre mélancolie. Gros, très gros disque...
Parfait 17/20 | par X_Cosmonaut |
En ligne
552 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages