The Tea Party
Seven Circles |
Label :
EMI |
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Dernier album en date et probablement dernier album tout court des canadiens de The Tea Party, Seven Circles est un album très contrasté. En effet, sans nous laisser plonger dans les mêmes abîmes de déception qu'Interzone Mantras ou Tryptich (l'évolution est désormais connue), il se caractérise à nouveau par une quête d'efficacité déroutante pour le groupe. Produit par Bob Rock, qui a produit les derniers Metallica notamment, Seven Circles pêche par un manque d'audace et d'originalité criant, ces deux qualités qui faisaient toute l'essence originelle du trio de Jeff Martin.
Rock FM... Incroyable !! Des envolées de cordes pour accompagner chaque montée en puissance sur "Stargazer", des ballades frénétiques (et comment dire... nulles) comme "Oceans" qui crie à tout va 'I miss you so', tout se déroule comme si The Tea Party avait définitivement vendu son âme aux stations radio populaires ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que la claque est énorme.
Pourtant, Seven Circles, c'est également des riffs énormes ("Luxuria", "Overload"), des moments de grâce vocaux où le timbre presque gothique de Jeff Martin fait merveille ("The Watcher", "Writings On The Walls"). Et finalement, après une longue écoute attentive, on en vient à se dire que cet album, qui ne ressemble vraiment pas au groupe, est finalement assez réussi. Dans ce pop-metal, situé quelque part entre le Black Album de Metallica (l'influence Bob Rock ?) et les derniers Incubus, The Tea Party réussit à se créer une identité. Stuart Chatwood à la basse et aux claviers s'efface derrière son leader Jeff Martin, bien servi par une batterie (Jeff Burrows) qui claque bien efficacement, pour ne pas dire trop.
Et oui, le principal défaut de Seven Circles, c'est cette trop puissante production qui ne laisse place à aucune dérive expérimentale, aucun excès (si ce n'est de production donc), aucune originalité. Dommage quand même lorsqu'on connaît le potentiel de ce trio magique. La caricature est incontestablement le single "Wishing You Would Stay", qui pompe à tout va dans des influences trop récentes et trop évidentes, mais qui, accompagné d'une efficacité purement démentielle, me fait conclure que Seven Circles est vraiment 'too much', mais aussi parfois excellent.
Je finirai cette chronique en présentant la transition suivante du groupe qui, suite à ce disque surprenant, a choisi de se séparer pour divergence musicale ! Jeff Martin, qui en a toujours été l'âme créative, va donc désormais poursuivre sa carrière en solo. La grande question est : est-ce que l'avis de Martin sur les dernières évolutions du groupe va dans le sens d'un retour aux excellentes expérimentations des débuts ou dans les dérives FM de "Oceans" ? De la réponse à cette question dépendra la suite à donner à l'exposition du trio canadien sur XSilence.
Rock FM... Incroyable !! Des envolées de cordes pour accompagner chaque montée en puissance sur "Stargazer", des ballades frénétiques (et comment dire... nulles) comme "Oceans" qui crie à tout va 'I miss you so', tout se déroule comme si The Tea Party avait définitivement vendu son âme aux stations radio populaires ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que la claque est énorme.
Pourtant, Seven Circles, c'est également des riffs énormes ("Luxuria", "Overload"), des moments de grâce vocaux où le timbre presque gothique de Jeff Martin fait merveille ("The Watcher", "Writings On The Walls"). Et finalement, après une longue écoute attentive, on en vient à se dire que cet album, qui ne ressemble vraiment pas au groupe, est finalement assez réussi. Dans ce pop-metal, situé quelque part entre le Black Album de Metallica (l'influence Bob Rock ?) et les derniers Incubus, The Tea Party réussit à se créer une identité. Stuart Chatwood à la basse et aux claviers s'efface derrière son leader Jeff Martin, bien servi par une batterie (Jeff Burrows) qui claque bien efficacement, pour ne pas dire trop.
Et oui, le principal défaut de Seven Circles, c'est cette trop puissante production qui ne laisse place à aucune dérive expérimentale, aucun excès (si ce n'est de production donc), aucune originalité. Dommage quand même lorsqu'on connaît le potentiel de ce trio magique. La caricature est incontestablement le single "Wishing You Would Stay", qui pompe à tout va dans des influences trop récentes et trop évidentes, mais qui, accompagné d'une efficacité purement démentielle, me fait conclure que Seven Circles est vraiment 'too much', mais aussi parfois excellent.
Je finirai cette chronique en présentant la transition suivante du groupe qui, suite à ce disque surprenant, a choisi de se séparer pour divergence musicale ! Jeff Martin, qui en a toujours été l'âme créative, va donc désormais poursuivre sa carrière en solo. La grande question est : est-ce que l'avis de Martin sur les dernières évolutions du groupe va dans le sens d'un retour aux excellentes expérimentations des débuts ou dans les dérives FM de "Oceans" ? De la réponse à cette question dépendra la suite à donner à l'exposition du trio canadien sur XSilence.
Correct 12/20 | par Sinoc |
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