Nits
Tent |
Label :
CBS |
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Le premier album des Nits ! Autrement dit, le premier d'une longue et glorieuse série.
D'abord, ne pas se fier à cette pochette assez austère (quoique si vous la fixez bien des yeux, vous finirez par voir apparaître des petits points gris qui clignotent aux intersections des lignes blanches : c'est rigolo). En effet, les chansons proposées ici sont plutôt du genre guillerettes, il s'agit d'une musique pleine de fraîcheur, de dynamisme et de spontanéité. Difficile parfois de ne pas penser à cet autre grand groupe qu'est XTC, et à un commun héritage pop qui comprendrait entre autre le fameux White Album des Beatles, réinjecté avec intelligence dans la new-wave qui triomphait alors.
A cette époque, les Nits étaient quatre et jouaient avec un bassiste nommé Joke Geraets. Henk Hofstede avait déjà cette belle voix lennonienne et faisait entendre quelques accords de guitare électrique. Rob Kloet était déjà un batteur impeccable. Quant à Robert Jan Stips, il finissait de roder ses synthés surprenants qui allaient ensuite devenir l'un des principaux attraits du groupe. Leur mariage avec la guitare électrique de Henk est d'ailleurs fort réussi, notamment sur "Ping-Pong".
Si vous possédez déjà les pièces maîtresses du groupe, comme par exemple Ting ou Urk, n'hésitez surtout pas à jeter une oreille sur ce disque qui n'est pas réservé aux fans et dont l'intérêt est bien plus qu'historique. Beaucoup de chansons valent le détour : "A To B ; C To D" avec sa sombre intro cold-wave qui s'éclaircit progressivement, "The Young Reporter" à l'irrésistible légèreté, "Bungalow" et sa mélodie placide. Quant à "Tutti Ragazzi", elle donne l'envie d'enfourcher illico une vespa pour aller taquiner la ragazza dans les rues de Rome ou de Milan.
En 1979, les Nits plantaient leur tente. Par la suite, ils allaient bâtir l'une des œuvres les plus monumentales de la pop.
D'abord, ne pas se fier à cette pochette assez austère (quoique si vous la fixez bien des yeux, vous finirez par voir apparaître des petits points gris qui clignotent aux intersections des lignes blanches : c'est rigolo). En effet, les chansons proposées ici sont plutôt du genre guillerettes, il s'agit d'une musique pleine de fraîcheur, de dynamisme et de spontanéité. Difficile parfois de ne pas penser à cet autre grand groupe qu'est XTC, et à un commun héritage pop qui comprendrait entre autre le fameux White Album des Beatles, réinjecté avec intelligence dans la new-wave qui triomphait alors.
A cette époque, les Nits étaient quatre et jouaient avec un bassiste nommé Joke Geraets. Henk Hofstede avait déjà cette belle voix lennonienne et faisait entendre quelques accords de guitare électrique. Rob Kloet était déjà un batteur impeccable. Quant à Robert Jan Stips, il finissait de roder ses synthés surprenants qui allaient ensuite devenir l'un des principaux attraits du groupe. Leur mariage avec la guitare électrique de Henk est d'ailleurs fort réussi, notamment sur "Ping-Pong".
Si vous possédez déjà les pièces maîtresses du groupe, comme par exemple Ting ou Urk, n'hésitez surtout pas à jeter une oreille sur ce disque qui n'est pas réservé aux fans et dont l'intérêt est bien plus qu'historique. Beaucoup de chansons valent le détour : "A To B ; C To D" avec sa sombre intro cold-wave qui s'éclaircit progressivement, "The Young Reporter" à l'irrésistible légèreté, "Bungalow" et sa mélodie placide. Quant à "Tutti Ragazzi", elle donne l'envie d'enfourcher illico une vespa pour aller taquiner la ragazza dans les rues de Rome ou de Milan.
En 1979, les Nits plantaient leur tente. Par la suite, ils allaient bâtir l'une des œuvres les plus monumentales de la pop.
Bon 15/20 | par Oddie |
Note Du Rédacteur : Cet album a été réédité en 1988 avec trois chansons en bonus, dont la très jolie "Umbrella".
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