Tex La Homa
Dazzle Me With Transience |
Label :
Superglider |
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Après trois EP entre 2000 et 2002, Tex La Homa se lance dans une entreprise plus grande et plus périeuse, son premier album appelé Dazzle Me With Transience dont les versions japonaise et anglaise diffèrent sur la moitié de l'album. N'ayant que la deuxième version, publiée six mois après l'autre je me dispenserai de toute comparaison.
Matt Shaw est le prototype de l'artiste autoproduit dans le sens littéral du terme. A la fois compositeur, écrivain, interprète, il est aussi multi instrumentaliste et a produit ces douze titres sur son label Superglider Records. Affranchi de toute contrainte, il a ainsi peint un album délicieux se frayant un chemin méandreux dans des sphères lo-fi, trip hop ou pop toujours enrichi de quelques effets électroniques atmosphériques. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il faut oser écouter cet album assez fort pour mieux se faire envelopper par les nappes instrumentales du songwritter rejointes par sa voix calme et posée. Mise en valeur, puis reculée par rapport au reste de la mélodie ("When I Am Lost"), le chanteur compose un disque reposant et intemporel. L'homologie par moment avec celle de Evan Dando est frappante, d'ailleurs "Robot Arms Devoid Of Feeling", le meilleur titre, ressemble à "Wake Up In New York" de Craig Armstrong chantée par le leader des Lemonheads.
Malgré certains passages lassants, Dazzle Me With Transience fige le temps comme on rêverait que ce soit le cas plus souvent. Sans s'essouffler, ce premier essai progresse admirablement dans un paysage nuageux ; pour sa douceur cotonneuse mais aussi sa menace par temps de pluie.
Matt Shaw est le prototype de l'artiste autoproduit dans le sens littéral du terme. A la fois compositeur, écrivain, interprète, il est aussi multi instrumentaliste et a produit ces douze titres sur son label Superglider Records. Affranchi de toute contrainte, il a ainsi peint un album délicieux se frayant un chemin méandreux dans des sphères lo-fi, trip hop ou pop toujours enrichi de quelques effets électroniques atmosphériques. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il faut oser écouter cet album assez fort pour mieux se faire envelopper par les nappes instrumentales du songwritter rejointes par sa voix calme et posée. Mise en valeur, puis reculée par rapport au reste de la mélodie ("When I Am Lost"), le chanteur compose un disque reposant et intemporel. L'homologie par moment avec celle de Evan Dando est frappante, d'ailleurs "Robot Arms Devoid Of Feeling", le meilleur titre, ressemble à "Wake Up In New York" de Craig Armstrong chantée par le leader des Lemonheads.
Malgré certains passages lassants, Dazzle Me With Transience fige le temps comme on rêverait que ce soit le cas plus souvent. Sans s'essouffler, ce premier essai progresse admirablement dans un paysage nuageux ; pour sa douceur cotonneuse mais aussi sa menace par temps de pluie.
Sympa 14/20 | par TiComo La Fuera |
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