Our Brother The Native
Tooth & Claws |
Label :
FatCat |
||||
Our Brother The Native s'offre avec ce Tooth & Claws un premier album.
L'histoire de ce trio américain est peu banale : les trois jeunes (16 ans pour deux d'entre eux, l'autre ayant tout juste atteint la majorité) se sont rencontrés sur le désormais incontournable site myspace, ont bidouillé chacun de leur côté et ne se sont heurtés physiquement que la veille de... leur premier concert, loin de chez eux, en Belgique.
C'est finalement le label FatCat Records qui a précipité les choses en leur proposant une date à leur propre festival, tout en propulsant, aujourd'hui, leur première plaque dans les bacs.
Certes, Our Brother The Native ne ressemble pas à énormément de formations (Animal Collective et Coco Rosie faisant partie de cette courte liste de groupes limitrophes) et pond donc une certaine originalité, d'autant plus notable compte tenu de leur jeune âge. Certains crient déjà au génie, dans cet univers peu commun où bruits en tout genre se heurtent et s'accrochent, où l'expérimentation bruitiste s'amuse, et où l'électronique devient malsaine. C'est vrai qu'il y a une âme dans cette musique, quelque chose d'absolument spécial, presque novateur et par moments on serait presque convaincu de ce don affolant dont dispose le trio. Mais voilà, on l'est presque par instants sans jamais l'être totalement, et à d'autres temps, on ne l'est carrément pas du tout. Our Brother The Native, une musique barrée et intello pour les fanas du genre ?
Une passerelle cachée derrière Coco Rosie ? Un talent à l'état pur ? Je ne sais pas.
Ce qui est sûr, c'est que la critique risque d'être fort tourmentée à la sortie du disque et devrait voir s'affronter ceux qui ont entendu ici le messie contre le clan de ceux qui pleurent de rire (ou d'ennui) tellement c'est chiant.
Pour ma part, je me placerai entre les deux, tout en m'alignant tout doucement dans le camp des seconds cités...
L'histoire de ce trio américain est peu banale : les trois jeunes (16 ans pour deux d'entre eux, l'autre ayant tout juste atteint la majorité) se sont rencontrés sur le désormais incontournable site myspace, ont bidouillé chacun de leur côté et ne se sont heurtés physiquement que la veille de... leur premier concert, loin de chez eux, en Belgique.
C'est finalement le label FatCat Records qui a précipité les choses en leur proposant une date à leur propre festival, tout en propulsant, aujourd'hui, leur première plaque dans les bacs.
Certes, Our Brother The Native ne ressemble pas à énormément de formations (Animal Collective et Coco Rosie faisant partie de cette courte liste de groupes limitrophes) et pond donc une certaine originalité, d'autant plus notable compte tenu de leur jeune âge. Certains crient déjà au génie, dans cet univers peu commun où bruits en tout genre se heurtent et s'accrochent, où l'expérimentation bruitiste s'amuse, et où l'électronique devient malsaine. C'est vrai qu'il y a une âme dans cette musique, quelque chose d'absolument spécial, presque novateur et par moments on serait presque convaincu de ce don affolant dont dispose le trio. Mais voilà, on l'est presque par instants sans jamais l'être totalement, et à d'autres temps, on ne l'est carrément pas du tout. Our Brother The Native, une musique barrée et intello pour les fanas du genre ?
Une passerelle cachée derrière Coco Rosie ? Un talent à l'état pur ? Je ne sais pas.
Ce qui est sûr, c'est que la critique risque d'être fort tourmentée à la sortie du disque et devrait voir s'affronter ceux qui ont entendu ici le messie contre le clan de ceux qui pleurent de rire (ou d'ennui) tellement c'est chiant.
Pour ma part, je me placerai entre les deux, tout en m'alignant tout doucement dans le camp des seconds cités...
Pas terrible 9/20 | par X_Cosmonaut |
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