Monno
Error |
Label :
Conspiracy |
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Il y a des disques comme ça qui relèvent plus de l'expérience physique que d'une simple écoute plus ou moins attentive. Des disques dont on ressort vidés, épuisés. Pourquoi ? Difficile à dire. Intensité poussée au maximum, une tension écrasante et oppressante, une introspection brute et inattendue, un intimisme exacerbé qui en devient honteux, ou que sais-je encore...
Bref. Avec Monno et ce Error, on se retrouve dans une situation particulière. Oui cet album contient sa bonne vieille dose d'électrochocs tout aussi épuisante que bouillonnante capable d'assommer le plus robuste des bûcherons, et ce, à grand renfort de larsens et d'électricité déchaînée. Car oui, Monno fait dans le bruitisme, et le fait bien. Ici c'est à une perpétuelle avalanche de bruits et de férocité voire à une certaine violence qu'il faut s'attendre. Les riffs, quand il y en a (au sens classique du terme en tout cas), sont totalement déstructurés et martyrisent complètement l'espace sonore. Et lorsque l'on croit percevoir un quelconque semblant de voix humaine (en l'occurrence il s'agit plus précisément de cris déshumanisés passés à la moulinette de machines), c'est pour la perdre aussitôt de vue à cause des grands coups de butoirs désarçonnants que nous balance la batterie. Le groupe est intenable, multipliant les plans affreusement jouissifs; sorte de vacarme irrépressible et terrifiant de maîtrise, s'évertuant à éclater dans tous les sens. Parce que Monno cogne, Monno frappe, Monno s'affranchit de toutes considérations structurelles pour construire ses compositions. Un peu de Lightning Bolt par ci, et un peu de Ground Zero par là, et c'est Monno qui finit de nous foudroyer de tout son bruitisme noise (ou de sa noise bruitiste, à vous de choisir, mais bruitisme noise, me semble plus approprié !). Mais après tout, on achève bien les chevaux !
Bref. Avec Monno et ce Error, on se retrouve dans une situation particulière. Oui cet album contient sa bonne vieille dose d'électrochocs tout aussi épuisante que bouillonnante capable d'assommer le plus robuste des bûcherons, et ce, à grand renfort de larsens et d'électricité déchaînée. Car oui, Monno fait dans le bruitisme, et le fait bien. Ici c'est à une perpétuelle avalanche de bruits et de férocité voire à une certaine violence qu'il faut s'attendre. Les riffs, quand il y en a (au sens classique du terme en tout cas), sont totalement déstructurés et martyrisent complètement l'espace sonore. Et lorsque l'on croit percevoir un quelconque semblant de voix humaine (en l'occurrence il s'agit plus précisément de cris déshumanisés passés à la moulinette de machines), c'est pour la perdre aussitôt de vue à cause des grands coups de butoirs désarçonnants que nous balance la batterie. Le groupe est intenable, multipliant les plans affreusement jouissifs; sorte de vacarme irrépressible et terrifiant de maîtrise, s'évertuant à éclater dans tous les sens. Parce que Monno cogne, Monno frappe, Monno s'affranchit de toutes considérations structurelles pour construire ses compositions. Un peu de Lightning Bolt par ci, et un peu de Ground Zero par là, et c'est Monno qui finit de nous foudroyer de tout son bruitisme noise (ou de sa noise bruitiste, à vous de choisir, mais bruitisme noise, me semble plus approprié !). Mais après tout, on achève bien les chevaux !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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