Knut
Leftovers |
Label :
Snuff |
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Leftovers est le premier véritable méfait de Knut présentant d'ores et déjà tout le caractère féroce et brusque de la musique du quatuor helvétique. Oeuvrant ainsi dans un hardcore aussi bien speedé que d'une lourdeur écrasante et inidieuse, Knut ne ménage pas son énergie et distille toute sa puissance avec une ferveur évidente.
Voilà donc une demi-heure d'un hardcore hurlé par la voix rauque et gutturale de Didier (et finalement très stéréotypée), et poussé dans ses derniers retranchements par une section rythmique implacable et des riffs tranchants et violents. A la fois saccadées et brutales, ces premières compositions de Knut dévoilent un univers torturé à la tension omniprésente. Et tout ça, fait son petit effet: à force de bourrasques menées tambour battant par ces quatre types qui ont décidé de défoncer tout ce qui se présentait sur leur passage, Leftovers finit par remporter l'adhésion.
Car même si, ici il faut bien le reconnaître, Knut n'invente rien et s'inscrit communément comme beaucoup d'autres formations dans un sillon hardcore/sludge bien dégoûlinant comme il faut, on retrouve les bases de ce qui forgera l'intérêt du quatuor suisse.
Pas forcément original, ni même novateur loin de là, ces sept titres constituent en quelque sorte la genèse de ce groupe qui deviendra par la suite bien plus ingénieux et intéressant. Reste cependant cette fameuse demi-heure où l'expression "faire dans la dentelle" n'a pas lieu d'être, et où la sauvagerie l'emporte sur la finesse.
Pas mal, mais la suite est tellement plus passionnante...
Voilà donc une demi-heure d'un hardcore hurlé par la voix rauque et gutturale de Didier (et finalement très stéréotypée), et poussé dans ses derniers retranchements par une section rythmique implacable et des riffs tranchants et violents. A la fois saccadées et brutales, ces premières compositions de Knut dévoilent un univers torturé à la tension omniprésente. Et tout ça, fait son petit effet: à force de bourrasques menées tambour battant par ces quatre types qui ont décidé de défoncer tout ce qui se présentait sur leur passage, Leftovers finit par remporter l'adhésion.
Car même si, ici il faut bien le reconnaître, Knut n'invente rien et s'inscrit communément comme beaucoup d'autres formations dans un sillon hardcore/sludge bien dégoûlinant comme il faut, on retrouve les bases de ce qui forgera l'intérêt du quatuor suisse.
Pas forcément original, ni même novateur loin de là, ces sept titres constituent en quelque sorte la genèse de ce groupe qui deviendra par la suite bien plus ingénieux et intéressant. Reste cependant cette fameuse demi-heure où l'expression "faire dans la dentelle" n'a pas lieu d'être, et où la sauvagerie l'emporte sur la finesse.
Pas mal, mais la suite est tellement plus passionnante...
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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