Nightmares On Wax

Pour son cinquième album, on sent tout de suite que George Evelyn a réussi à bien s'entourer. Notamment de Mozez, qui avait plutôt l'habitude de pousser la chansonnette avec Zero 7 avant ça.
On pensait que le charme pénétrant de son titre phare "Les Nuits" ne serait vraiment jamais égalé, surtout à l'écoute de l'avant dernier album, Mind Elevation, en 2002, beaucoup moins passionnant. A tel point que l'intérêt de la sortie de cette dernière plaque était devenu relatif.
Et v'là-ti pas que la référence "trip-hop" du label Warp (ça existe encore le trip-hop ?) nous pond un petit bijou. Et je mâche mes mots.

Fluide, moelleux, classieux, jouissif.

Une touche de dub par ci, une de jazz par là, des samples old-school croustillants, un bon goût exemplaire. Le tout donnant un ensemble coloré et ensoleillé grâce à quelques références africaines, cubaines et arabisantes.
Le sommet de son art... gentiment dansant en plus, avec une ligne de percussion imparable.

Les puristes trouveront peut-être l'ensemble un peu trop lisse et poli, moi, j'adore.