Semifinalists
Semifinalists |
Label :
V2 |
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D'où peuvent provenir ces trois pitres malicieux ? Nul ne le sait, et on s'en moque.
Que leur musique ne ressemble à rien d'autre qu'à un immense foutoir sans nom, une chambre d'enfant non rangée, ne dérange pas, au contraire, c'est dans la pagaille la plus complète que ces empêcheurs de tourner en rond s'expriment le mieux.
Le trio enchaîne quelques accords divins à la guitare avant de bousiller tout ça et d'y inclure une boite à rythme bidon sur lequel une voix trafiquée vient fredonner quelques paroles hallucinées. Ou bien alors le bordel ambiant va tout de suite s'interrompre pour céder sa place à un moment de pure magie où la douce voix de Adriana Alba enchante un monde lumineux et fantasque. Ou encore on assiste à une révélation d'une poésie à couper le souffle, claviers, xylophone et sample de violons de sortie. Ou c'est le chant à l'emporte pièce, sautillant et non regardant sur la justesse, de Ferry Gouw qui va mettre son grain de sel. Ou bien Chris Steele-Nicholson, le touche-à-tout de la bande, va vouloir inclure dans son morceau rock, un petit je-ne-sais-quoi de farfelu, pour lui donner un côté psychédélique bien sucré. La liste est longue.
Il n'y a rien de vraiment cohérent dans tout ça. Ce sont juste des moments de délires ou de grâce qui sont collés bout à bout, sans logique, pour créer un album complètement rapiécé. Un assemblage de mélodies à la sauvage, où la colle dépasse encore des jointures grossières. Avec des ajouts qui n'ont rien à voir mais qui ont été mis là parce que ça fait joli. Une sorte de cadeau de fête des mères de maternelle.
Et si l'on regardait les mains de ces trois garnements là, on verrait qu'elles seraient entièrement barbouillées. De peintures, de colles, de gommettes mais aussi de confitures.
Que leur musique ne ressemble à rien d'autre qu'à un immense foutoir sans nom, une chambre d'enfant non rangée, ne dérange pas, au contraire, c'est dans la pagaille la plus complète que ces empêcheurs de tourner en rond s'expriment le mieux.
Le trio enchaîne quelques accords divins à la guitare avant de bousiller tout ça et d'y inclure une boite à rythme bidon sur lequel une voix trafiquée vient fredonner quelques paroles hallucinées. Ou bien alors le bordel ambiant va tout de suite s'interrompre pour céder sa place à un moment de pure magie où la douce voix de Adriana Alba enchante un monde lumineux et fantasque. Ou encore on assiste à une révélation d'une poésie à couper le souffle, claviers, xylophone et sample de violons de sortie. Ou c'est le chant à l'emporte pièce, sautillant et non regardant sur la justesse, de Ferry Gouw qui va mettre son grain de sel. Ou bien Chris Steele-Nicholson, le touche-à-tout de la bande, va vouloir inclure dans son morceau rock, un petit je-ne-sais-quoi de farfelu, pour lui donner un côté psychédélique bien sucré. La liste est longue.
Il n'y a rien de vraiment cohérent dans tout ça. Ce sont juste des moments de délires ou de grâce qui sont collés bout à bout, sans logique, pour créer un album complètement rapiécé. Un assemblage de mélodies à la sauvage, où la colle dépasse encore des jointures grossières. Avec des ajouts qui n'ont rien à voir mais qui ont été mis là parce que ça fait joli. Une sorte de cadeau de fête des mères de maternelle.
Et si l'on regardait les mains de ces trois garnements là, on verrait qu'elles seraient entièrement barbouillées. De peintures, de colles, de gommettes mais aussi de confitures.
Bon 15/20 | par Vic |
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