Grails
The Burden Of Hope |
Label :
Neurot |
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Si vous cherchez un peu de renouveau dans le post-rock, si vous en avez marre d'entendre des groupes reprendre inlassablement les formules de Mogwai ou Godspeed You!Black Emperor, alors essayez le premier album de Grails, groupe de Portland signé sur Neurot Recordings.
La musique instrumentale de Grails s'y distille en dix morceaux assez courts (le plus long dépassant à peine les dix minutes) et pourtant efficaces par leur puissance évocatrice. Chaque instrument sait par moment se faire discret pour laisser la place au violon qui occupe une place de choix, mais aussi au piano sur certains morceaux. Mais, le calme s'efface aussi pour laisser place à de brèves explosions parfaitement maîtrisées.
L'atmosphère générale est mélancolique et sombre (d'où le titre de l'album, The Burden Of Hope, littéralement le poids de l'espoir), sans pour autant être lourde ("In The Beginning" par exemple et son final où le piano s'affole à vous mettre la larme à l'oeil). Pourtant, au milieu, émerge "Space Prophet Dogon", morceau joyeux donna envie de sauter en l'air.
Mais, une mélancolie méditative bercée par les sonorités orientales du violon reprendra le dessus ("The March") pour clore l'album.
Au final, peu de choses à jeter dans ce premier album, juste quelques morceaux un peu plus faibles que les autres ("Invocation", "White Flag", "Canyon Hymn"). Les sept autres valent largement le détour.
La musique instrumentale de Grails s'y distille en dix morceaux assez courts (le plus long dépassant à peine les dix minutes) et pourtant efficaces par leur puissance évocatrice. Chaque instrument sait par moment se faire discret pour laisser la place au violon qui occupe une place de choix, mais aussi au piano sur certains morceaux. Mais, le calme s'efface aussi pour laisser place à de brèves explosions parfaitement maîtrisées.
L'atmosphère générale est mélancolique et sombre (d'où le titre de l'album, The Burden Of Hope, littéralement le poids de l'espoir), sans pour autant être lourde ("In The Beginning" par exemple et son final où le piano s'affole à vous mettre la larme à l'oeil). Pourtant, au milieu, émerge "Space Prophet Dogon", morceau joyeux donna envie de sauter en l'air.
Mais, une mélancolie méditative bercée par les sonorités orientales du violon reprendra le dessus ("The March") pour clore l'album.
Au final, peu de choses à jeter dans ce premier album, juste quelques morceaux un peu plus faibles que les autres ("Invocation", "White Flag", "Canyon Hymn"). Les sept autres valent largement le détour.
Bon 15/20 | par Quetzal |
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