Grant Lee Phillips
Nineteeneighties |
Label :
Zoë |
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En parlant de Nineteeneighties, il est certain qu'on ne parle pas d'un disque essentiel de l'ancien leader des Grant Lee Buffalo, mais il est tout aussi certain qu'on ne parle pas d'un disque désagréable. 11 reprises de classiques pas si classiques que ça des Smiths, Cure, R.E.M., Echo And The Bunnymen ou New Order, entre autres, composent ce disque qui sonne bizarrement très 'Grant Lee'. Preuve que le résultat n'est pas si mauvais que ça.
Folk, dans une ambiance feutrée, très calme, sans sonner MTV Unplugged, Grant Lee Phillips dévoile peu à peu son univers en s'appropriant avec talent des titres qui auraient pu être écrits par lui. "So. Central Rain" des R.E.M. est poussée plus loin que ne l'avait osé la bande à Michael Stipe, tandis que "Boys Don't Cry" des Cure est ralentie à l'extrême, jusqu'à perdre son essence pour une nouvelle carburation diesel. C'est étonnant, mais c'est assez agréable. On pourrait aussi citer les belles versions de "Under The Milky Way" (The Church) ou "City Of Refuge" (Nick Cave), belles et naturelles.
Mais il y a un mais. Ce que j'espérais de ce disque était de découvrir un Grant Lee Phillips original, s'appuyant sur des titres choisis dans des univers étrangers pour dévoiler ses goûts et ses nouvelles ambitions musicales. Et bien non, il semblerait que l'artiste soit resté fidèle à son univers, tellement qu'on aurait plus tendance à se dire que cet album de reprise ressemble plus à un manque d'inspiration qu'à autre chose. On y apprend rien, on ne ressent rien de différent à l'ordinaire, alors pourquoi changer la formule et économiser la création de nouvelles chansons ?
Pour tout cela, cet album agréable et surprenant à la première écoute s'avèrera décevant après quelques mois, jusqu'à friser l'ennui par endroits. Sans être totalement triste, ceci n'est pas si gai.
Folk, dans une ambiance feutrée, très calme, sans sonner MTV Unplugged, Grant Lee Phillips dévoile peu à peu son univers en s'appropriant avec talent des titres qui auraient pu être écrits par lui. "So. Central Rain" des R.E.M. est poussée plus loin que ne l'avait osé la bande à Michael Stipe, tandis que "Boys Don't Cry" des Cure est ralentie à l'extrême, jusqu'à perdre son essence pour une nouvelle carburation diesel. C'est étonnant, mais c'est assez agréable. On pourrait aussi citer les belles versions de "Under The Milky Way" (The Church) ou "City Of Refuge" (Nick Cave), belles et naturelles.
Mais il y a un mais. Ce que j'espérais de ce disque était de découvrir un Grant Lee Phillips original, s'appuyant sur des titres choisis dans des univers étrangers pour dévoiler ses goûts et ses nouvelles ambitions musicales. Et bien non, il semblerait que l'artiste soit resté fidèle à son univers, tellement qu'on aurait plus tendance à se dire que cet album de reprise ressemble plus à un manque d'inspiration qu'à autre chose. On y apprend rien, on ne ressent rien de différent à l'ordinaire, alors pourquoi changer la formule et économiser la création de nouvelles chansons ?
Pour tout cela, cet album agréable et surprenant à la première écoute s'avèrera décevant après quelques mois, jusqu'à friser l'ennui par endroits. Sans être totalement triste, ceci n'est pas si gai.
Passable 11/20 | par Sinoc |
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