Chevreuil
Science EP |
Label :
Ruminance |
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Qu'y a-t-il à sauver de l'œuvre générale de Chevreuil ?
Ghettoblaster ? Oui, certainement; il s'agit incontestablement de leur album le plus probant et le plus réussi en l'occurence. Ainsi que certains passages de Chateauvallon (les moins chiants pour être plus direct). Sinon... Ben, pas grand chose à vrai dire. Ah si ! Quelques concerts; le duo nantais est responsable de quelques belles prestations lorsque le gratteux ne se perdait pas dans ses boucles et que le batteur réussissait à tenir la mesure. Et oui, n'est pas Ian Williams ou John Stanier qui veut !
Evidemment il est très facile de critiquer surtout ce style de musique. Parce qu'ici avec Science notre chevreuil a l'air de s'être égaré en route. On ne voit pas trop où les deux Français veulent en venir: mêlant électro, riffs gras et rythmique déstructurée, Chevreuil donne l'impression de ne pas savoir où aller, et l'impression d'entendre un Battles du pauvre est omniprésente le long de ces 5 titres. Laborieux par moment, souvent décousu, et sans vrai fil conducteur, ce maxi laisse plus de marbre qu'il n'enchante.
C'est d'ailleurs le problème avec le math-rock: pour que ce soit efficace, il faut que ce soit puissant et ultra mais alors ultra carré. Don Caballero était LE modèle et nombreux étaient les groupes qui décidèrent de s'engouffrer dans cette brèche. Mais voilà: Science n'est ni puissant, ni super bien foutu. Le résultat ressemble ainsi à un quart d'heure de math-rock approximatif qui jamais ne s'avoue tonitruant. Dommage !
Sur ce coup-ci, Chevreuil trébuche, et si Science précédait la sortie de l'album suivant (Capoeira), il ne me donne pas vraiment envie de m'y intéresser. Peut-être fais-je une erreur...
Ghettoblaster ? Oui, certainement; il s'agit incontestablement de leur album le plus probant et le plus réussi en l'occurence. Ainsi que certains passages de Chateauvallon (les moins chiants pour être plus direct). Sinon... Ben, pas grand chose à vrai dire. Ah si ! Quelques concerts; le duo nantais est responsable de quelques belles prestations lorsque le gratteux ne se perdait pas dans ses boucles et que le batteur réussissait à tenir la mesure. Et oui, n'est pas Ian Williams ou John Stanier qui veut !
Evidemment il est très facile de critiquer surtout ce style de musique. Parce qu'ici avec Science notre chevreuil a l'air de s'être égaré en route. On ne voit pas trop où les deux Français veulent en venir: mêlant électro, riffs gras et rythmique déstructurée, Chevreuil donne l'impression de ne pas savoir où aller, et l'impression d'entendre un Battles du pauvre est omniprésente le long de ces 5 titres. Laborieux par moment, souvent décousu, et sans vrai fil conducteur, ce maxi laisse plus de marbre qu'il n'enchante.
C'est d'ailleurs le problème avec le math-rock: pour que ce soit efficace, il faut que ce soit puissant et ultra mais alors ultra carré. Don Caballero était LE modèle et nombreux étaient les groupes qui décidèrent de s'engouffrer dans cette brèche. Mais voilà: Science n'est ni puissant, ni super bien foutu. Le résultat ressemble ainsi à un quart d'heure de math-rock approximatif qui jamais ne s'avoue tonitruant. Dommage !
Sur ce coup-ci, Chevreuil trébuche, et si Science précédait la sortie de l'album suivant (Capoeira), il ne me donne pas vraiment envie de m'y intéresser. Peut-être fais-je une erreur...
Sans intérêt 8/20 | par X_Jpbowersock |
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