My Vitriol
Finelines |
Label :
Infectious |
||||
Propulsé plutôt violemment comme une des révélations rock britanniques de l'année, on peut dire que My Vitriol aura eu le trampoline nécessaire pour propulser son premier album dans le haut du tableau de 2001. Ceci dit, cet engouement n'est pas du qu'à un buzz médiatique excessif : le talent est bien là.
L'introduction "Alpha Waves" plonge intensément et adroitement dans l'univers de Finelines, à coups de bruitisme vrombissant et d'arpèges tournoyants. L'amorce parfaite du hit imparable "Always", véloce, énergique et entêtant. On a déjà les cartes en mains : le rock du groupe est riche, à la fois puissant et mélodique, à la fois psychédélique et immédiat. Beaucoup de noms s'entrechoquent à l'écoute des titres, mais sans que cela soit imputable à la qualité ou à la personnalité du quatuor. On pense donc quand même aux Smashing Pumpkins pour l'intelligence de composition, aux Foo Fighters pour la puissance rock, à The Cure pour la mélancolie pop, à My Bloody Valentine pour l'aspect grisant assimilable au shoegaze, à Placebo (à ses débuts bien sûr...) pour l'efficacité instantané, peut être même bien à The Gathering pour les mises en climat...
Dans les multiples vertus du disque, et hormis le songwriting à la sauce ultra-efficace, il y a la voix. Sa neutralité éthérée est plus qu'agréable et reposante. Aucun charisme particulier n'y transparaît et n'est, contrairement à beaucoup, pas du tout envahissante. Même lorsque Som Warden hurle, il ne contraint pas le titre au chant.
La qualité suivante réside certainement dans les guitares. Ce duo de guitares sait manier les effets autres que la lourde distorsion (au plus bourrin, les furieuses secondes de "C.O.R." ont un son identique à du Korn !), ceci pour peindre ses atmosphères planantes. Chorus, delays et reverbs sont les principales armes transcendant chaque morceaux du disque. Ainsi par exemple, l'interlude "Kohlstream" ne dure que 26 secondes mais impose une attention enivrante pour l'autre tube "Cemented Shoes", encore un rock alternatif grungy aérien. La guitare ‘lead' est loin d'être complexe, mais s'immisce toujours à l'idéal comme une sirène rock urgente.
"The Gentle Art Of Choking", "Grounded", "Infantile", "Tongue Tied", "Windows And Walls", "Losing Touch", "Pieces" ou l'épilogue "Under The Wheels"... Les plages sinueuses s'enchaînent pour autant de cibles atteintes en plein coeur. Et Finelines passe entre les oreilles aussi sereinement qu'un album de power-rock en bonne et due forme.
Aucun doute que la formation aurait concurrencé les récents mythes UK comme Coldplay, The Libertines ou même Muse si elle avait donné autant de signes de vie discographiques. Car depuis Finelines, toujours pas de successeur à cette heure... On attend ça avec curiosité.
L'un des plus intelligents et exaltants albums du rock accessible du début du siècle.
L'introduction "Alpha Waves" plonge intensément et adroitement dans l'univers de Finelines, à coups de bruitisme vrombissant et d'arpèges tournoyants. L'amorce parfaite du hit imparable "Always", véloce, énergique et entêtant. On a déjà les cartes en mains : le rock du groupe est riche, à la fois puissant et mélodique, à la fois psychédélique et immédiat. Beaucoup de noms s'entrechoquent à l'écoute des titres, mais sans que cela soit imputable à la qualité ou à la personnalité du quatuor. On pense donc quand même aux Smashing Pumpkins pour l'intelligence de composition, aux Foo Fighters pour la puissance rock, à The Cure pour la mélancolie pop, à My Bloody Valentine pour l'aspect grisant assimilable au shoegaze, à Placebo (à ses débuts bien sûr...) pour l'efficacité instantané, peut être même bien à The Gathering pour les mises en climat...
Dans les multiples vertus du disque, et hormis le songwriting à la sauce ultra-efficace, il y a la voix. Sa neutralité éthérée est plus qu'agréable et reposante. Aucun charisme particulier n'y transparaît et n'est, contrairement à beaucoup, pas du tout envahissante. Même lorsque Som Warden hurle, il ne contraint pas le titre au chant.
La qualité suivante réside certainement dans les guitares. Ce duo de guitares sait manier les effets autres que la lourde distorsion (au plus bourrin, les furieuses secondes de "C.O.R." ont un son identique à du Korn !), ceci pour peindre ses atmosphères planantes. Chorus, delays et reverbs sont les principales armes transcendant chaque morceaux du disque. Ainsi par exemple, l'interlude "Kohlstream" ne dure que 26 secondes mais impose une attention enivrante pour l'autre tube "Cemented Shoes", encore un rock alternatif grungy aérien. La guitare ‘lead' est loin d'être complexe, mais s'immisce toujours à l'idéal comme une sirène rock urgente.
"The Gentle Art Of Choking", "Grounded", "Infantile", "Tongue Tied", "Windows And Walls", "Losing Touch", "Pieces" ou l'épilogue "Under The Wheels"... Les plages sinueuses s'enchaînent pour autant de cibles atteintes en plein coeur. Et Finelines passe entre les oreilles aussi sereinement qu'un album de power-rock en bonne et due forme.
Aucun doute que la formation aurait concurrencé les récents mythes UK comme Coldplay, The Libertines ou même Muse si elle avait donné autant de signes de vie discographiques. Car depuis Finelines, toujours pas de successeur à cette heure... On attend ça avec curiosité.
L'un des plus intelligents et exaltants albums du rock accessible du début du siècle.
Parfait 17/20 | par X_YoB |
Posté le 20 mai 2007 à 11 h 49 |
Fan de Ride, c'est depuis un certain temps que j'entendais parler de My Vitriol, groupe composé de quatre jeunes protagonistes venus du Middlesex britannique.
Première impression, une très belle pochette de disque, futuriste et classe je dirais qui présage le meilleur.
16 titres donc sont présents sur cet opus et c'est peu dire que les titres s'enchaînent bien "Always Your Way", "The Gentle Art Of Choking", "Cemetory Shoes", mais passé quelques minutes, une certaine monotonie dans la mélodie s'installe. Les morceaux sont bons, les guitares sont inspirées, le compositeur et chanteur Som Wardner a de réelles qualités mais cela manque de, comment dire, de personnalité...
My Vitriol est un groupe anglais et pourtant, on a l'impression d'entendre un groupe de punk californien de type Sum 41 parfois, oui, le son est un peu juste, et le shoegaze tellement attendu par mes oreilles avides de sensations, restent déçues.
Reste alors une volonté de bien faire, deux très bons singles "Pieces" et "Always Your Ways" qui donneront par la suite peut-être un nouvel album plus abouti et personnel.
My Vitriol reste un groupe enigmatique qu'on ne peut pas vraiment classer shoegaze comme Amusement Parks on Fire, mais comme un bon groupe anglais à guitare avec des ambitions. Reste cependant le clip "Always Your Way" qui confirmera l'ego un peu trop gros du chanteur et qui aboutira peut-être à l'achevement du groupe qui n'a toujours pas sorti de nouvel album.
Dommage!!
Première impression, une très belle pochette de disque, futuriste et classe je dirais qui présage le meilleur.
16 titres donc sont présents sur cet opus et c'est peu dire que les titres s'enchaînent bien "Always Your Way", "The Gentle Art Of Choking", "Cemetory Shoes", mais passé quelques minutes, une certaine monotonie dans la mélodie s'installe. Les morceaux sont bons, les guitares sont inspirées, le compositeur et chanteur Som Wardner a de réelles qualités mais cela manque de, comment dire, de personnalité...
My Vitriol est un groupe anglais et pourtant, on a l'impression d'entendre un groupe de punk californien de type Sum 41 parfois, oui, le son est un peu juste, et le shoegaze tellement attendu par mes oreilles avides de sensations, restent déçues.
Reste alors une volonté de bien faire, deux très bons singles "Pieces" et "Always Your Ways" qui donneront par la suite peut-être un nouvel album plus abouti et personnel.
My Vitriol reste un groupe enigmatique qu'on ne peut pas vraiment classer shoegaze comme Amusement Parks on Fire, mais comme un bon groupe anglais à guitare avec des ambitions. Reste cependant le clip "Always Your Way" qui confirmera l'ego un peu trop gros du chanteur et qui aboutira peut-être à l'achevement du groupe qui n'a toujours pas sorti de nouvel album.
Dommage!!
Pas mal 13/20
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