Au Revoir Simone
The Bird Of Music |
Label :
Moshi Moshi |
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The Bird Of Music est le second album de Au Revoir Simone, groupe d'electro-pop composé de trois jeunes new-yorkaises. Pour ce qui est des ressemblances, il apparaît souvent le nom de Stereolab, que je ne connais pas encore, mais bon ça aidera ceux qui connaissent à se faire une idée.
A l'écoute de ce disque, ce qui ressort le plus c'est la présence des synthétiseurs, même si ça ne dérive jamais vers des nappes de synthés. Cet instrument les différencie par rapport à un groupe comme "The Organ" (j'ai pu lire cette comparaison, qui ne se justifie pas vraiment si ce n'est par le fait que The Organ est (était) également un groupe nord-américain exclusivement féminin, mais leur son est justement bien plus new-yorkais que celui d'Au Revoir Simone). Au-dessus des synthétiseurs vient se poser la voix de la chanteuse, toujours très douce, neutre et finalement assez peu présente, laissant ainsi parfois la place à des plages instrumentales d'une longueur non négligeable. On pourra un peu regretter que ce groupe n'ait pas de réelle voix, porteuse du style (ce qui était le cas de The Organ), mais bon l'impression générale y gagne en douceur.
La rythmique est elle aussi globalement assez discrète mis à part sur quelques titres comme "A Violent Yet Flammable World" dont la rythmique rappelle Mazzy Star.
Au final même si ce groupe ne dégage pas une identité très forte, le disque est incontestablement de qualité et agréable à écouter. Il contient de plus quelques chansons vraiment très réussies, toujours dans une atmosphère assez mélancolique teintée d'optimisme.
A l'écoute de ce disque, ce qui ressort le plus c'est la présence des synthétiseurs, même si ça ne dérive jamais vers des nappes de synthés. Cet instrument les différencie par rapport à un groupe comme "The Organ" (j'ai pu lire cette comparaison, qui ne se justifie pas vraiment si ce n'est par le fait que The Organ est (était) également un groupe nord-américain exclusivement féminin, mais leur son est justement bien plus new-yorkais que celui d'Au Revoir Simone). Au-dessus des synthétiseurs vient se poser la voix de la chanteuse, toujours très douce, neutre et finalement assez peu présente, laissant ainsi parfois la place à des plages instrumentales d'une longueur non négligeable. On pourra un peu regretter que ce groupe n'ait pas de réelle voix, porteuse du style (ce qui était le cas de The Organ), mais bon l'impression générale y gagne en douceur.
La rythmique est elle aussi globalement assez discrète mis à part sur quelques titres comme "A Violent Yet Flammable World" dont la rythmique rappelle Mazzy Star.
Au final même si ce groupe ne dégage pas une identité très forte, le disque est incontestablement de qualité et agréable à écouter. Il contient de plus quelques chansons vraiment très réussies, toujours dans une atmosphère assez mélancolique teintée d'optimisme.
Bon 15/20 | par Simonesal |
Posté le 13 août 2008 à 17 h 36 |
Quel OVNI que ce disque!! En tout cas, pour moi, l'un des tous meilleurs de l'année 2007!
En mélangeant allègrement des voix mutines à la Stereolab, des ambiances bucoliques à la Cocorosie et des arrangements dignes de Postal Service, les filles d'Au Revoir Simone nous font partager un univers de rêve et de douceur. On pourrait aussi dire qu'il y a du Belle & Sebastian et du Polyphonic Spree pour la richesse des choeurs et des harmonies. Ces références ne sont pas neutres. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de la musique pop de ces dix dernières années.
Un véritable travail d'orfèvre concocté par un trio de filles touchées par la grâce. Orgues, flûtes, tambour, trompettes sont autant d'instruments de références qui firent d'Odessey & Oracle et autres Pet Sounds des trésors éternels et qui sont ressortis ici pour le bonheur des oreilles.
Onze chansons légères comme l'air, onze mélodies sucrées d'orge. Cette musique possède une âme: celle de l'enfance. On se revoit se baignant dans un lac ou grimpant dans les arbres. Là, on imagine un écureuil sur une branche, un oiseau tournoyant dans le ciel. Tout est beau, limpide dans cette musique qui réussit à chasser les nuages sombres du quotidien. On s'évade dans la nature avec ces mélodies dans la tête et on remercie les demoiselles pour ce merveilleux moment de tendresse musicale.
En mélangeant allègrement des voix mutines à la Stereolab, des ambiances bucoliques à la Cocorosie et des arrangements dignes de Postal Service, les filles d'Au Revoir Simone nous font partager un univers de rêve et de douceur. On pourrait aussi dire qu'il y a du Belle & Sebastian et du Polyphonic Spree pour la richesse des choeurs et des harmonies. Ces références ne sont pas neutres. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de la musique pop de ces dix dernières années.
Un véritable travail d'orfèvre concocté par un trio de filles touchées par la grâce. Orgues, flûtes, tambour, trompettes sont autant d'instruments de références qui firent d'Odessey & Oracle et autres Pet Sounds des trésors éternels et qui sont ressortis ici pour le bonheur des oreilles.
Onze chansons légères comme l'air, onze mélodies sucrées d'orge. Cette musique possède une âme: celle de l'enfance. On se revoit se baignant dans un lac ou grimpant dans les arbres. Là, on imagine un écureuil sur une branche, un oiseau tournoyant dans le ciel. Tout est beau, limpide dans cette musique qui réussit à chasser les nuages sombres du quotidien. On s'évade dans la nature avec ces mélodies dans la tête et on remercie les demoiselles pour ce merveilleux moment de tendresse musicale.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 15 septembre 2008 à 11 h 31 |
Parce qu'on en entend beaucoup (trop ?) parler un peu partout, et en dire beaucoup de bien dans les magazines de jeunes gens branchés, ou dans les radios de jeunes gens branchés (qui ne représentent finalement rien à part eux même), Au Revoir Simone se révélait donc être encore une de ces sensations de fin de semaine, dixit nos pauvres journaleux en mal de scoop, croyant faire la pluie et le beau temps en créant de toutes pièces un buzz réchauffé, soucieux de ne pas en perdre une miette...
Des noms fusaient ça et là. Les comparaisons coupables allaient déjà à toute berzingue. Voyez donc, Electrelane (pour les plus humbles), s'avançant même à les comparer à Stereolab pour les plus téméraires (y'en a qui doute vraiment de rien) ! Bref, n'y tenant plus, je m'en fus pleine d'espoir écouter ce disque qui promettait d'être à coup sûr fabuleux.
Résultat des courses. Une soupe tiède, servie pas des voix sous prozac de trois vierges effarouchées.
Sans oublier le petit orgue ‘new waveux' de circonstance (c'est ça qui doit probablement rappeler à nos comparateurs zélés, Stereolab... hahem) ! Petit orgue bienvenu cela dit qui ‘épice' un peu la soupe, parce que sinon on se ferait quand même chier grave !
Nos trois grâces, moue enfantine, nous servent un univers rose bon-bec à l'esthétique moite d'un Virgin Suicide allégé. Je ne suis généralement pas contre les voix sucrées mais là on frôle quand même le diabète de stade 2. Pas de truc malin derrière, pas ce truc mutin. C'est tellement premier degré. On aurait presque envie de leur foutre une torgnole!
Tout est donc à jeter ? Non car à bien y regarder il y a quand même deux ou trois choses à sauver de la casse.
Ce "Sad Song" bien vu, mou du genou, mais qui à l'aide de grosses couches de synthés néo-eighties (sacré synthé néo-eighties qui en aura décidément sauvé plus d'un) arrive à nous faire passer la pilule presque sans douleur.
Ou encore "A Violent Yet Flammable World" qui parvient à nous transporter un peu, (oh pas très loin, juste sur la rive d'en face...)
Le problème n'est pas que c'est fondamentalement mauvais, mais on sent bien qu'il n'y a rien de bien solide derrière les artifices synthétiques. C'est sympa pour les réveils en douceur et les petits déjeuners du matin dans sa cuisine Ikea, mais ça va pas plus loin.
Pour bobos et cabines d'essayage de chez H&M.
Des noms fusaient ça et là. Les comparaisons coupables allaient déjà à toute berzingue. Voyez donc, Electrelane (pour les plus humbles), s'avançant même à les comparer à Stereolab pour les plus téméraires (y'en a qui doute vraiment de rien) ! Bref, n'y tenant plus, je m'en fus pleine d'espoir écouter ce disque qui promettait d'être à coup sûr fabuleux.
Résultat des courses. Une soupe tiède, servie pas des voix sous prozac de trois vierges effarouchées.
Sans oublier le petit orgue ‘new waveux' de circonstance (c'est ça qui doit probablement rappeler à nos comparateurs zélés, Stereolab... hahem) ! Petit orgue bienvenu cela dit qui ‘épice' un peu la soupe, parce que sinon on se ferait quand même chier grave !
Nos trois grâces, moue enfantine, nous servent un univers rose bon-bec à l'esthétique moite d'un Virgin Suicide allégé. Je ne suis généralement pas contre les voix sucrées mais là on frôle quand même le diabète de stade 2. Pas de truc malin derrière, pas ce truc mutin. C'est tellement premier degré. On aurait presque envie de leur foutre une torgnole!
Tout est donc à jeter ? Non car à bien y regarder il y a quand même deux ou trois choses à sauver de la casse.
Ce "Sad Song" bien vu, mou du genou, mais qui à l'aide de grosses couches de synthés néo-eighties (sacré synthé néo-eighties qui en aura décidément sauvé plus d'un) arrive à nous faire passer la pilule presque sans douleur.
Ou encore "A Violent Yet Flammable World" qui parvient à nous transporter un peu, (oh pas très loin, juste sur la rive d'en face...)
Le problème n'est pas que c'est fondamentalement mauvais, mais on sent bien qu'il n'y a rien de bien solide derrière les artifices synthétiques. C'est sympa pour les réveils en douceur et les petits déjeuners du matin dans sa cuisine Ikea, mais ça va pas plus loin.
Pour bobos et cabines d'essayage de chez H&M.
Insipide 7/20
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