Supersuckers
The Smoke Of Hell |
Label :
Sub Pop |
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Végétant dans leur ville de Tucson, Arizona, les Supersuckers décident, à la fin des années 80, de changer d'air pour lancer leur groupe. Ils tirent donc à pile ou face où ils iront s'installer, certains membres voulant partir à la Nouvelle-Orléans et d'autres à Seattle. Le sort les envoie à Seattle. Chance énorme car c'est là que l'explosion du rock alternatif se produira quelques années plus tard...
The Smoke Of Hell est donc leur premier album. Il est enregistré et produit par Jack Endino au studio Word Of Mouth And Avast (où Nirvana a notamment enregistré sa première galette) et réalisé par Sub Pop. Même si Supersuckers est un groupe punk rock typique et n'a rien à voir avec la vague grunge future, ils démarreront côte à côte avec cette scène et l'accompagneront pendant quelques années. Ils bénéficieront donc des mêmes artisans (producteurs, tourneurs, fanzines et label) que les groupes natifs de Seattle.
On reconnaît d'entrée le style du groupe. Les influences Ramones ou Motörhead mixée à ce rock'n'roll typique du sud des Etats-Unis. Tous les groupes punk-rock américains émergeant au début des années 90 ont suivi la mouvance rapide amenée par les groupes hardcores punks (surtout Bad Religion). Ici cette rapidité mélangée à des riffs et des lignes de chant plus ou moins mélodiques et entrainants forge le style reconnaissable du groupe. Complètement à part musicalement des groupes punks ou rocks des années 80, Supersuckers relance, par son style original, une scène plus ou moins moribonde.
Les gaziers débordent d'énergie et nous balancent 14 morceaux endiablés en 28 minutes. On a donc droit à des bastos de moins de deux minutes tirées au Smith & Wesson: "Luck", "Callente", "Ron's Got The Cocaine", "Hot Rod Rally"... Pas fin du tout mais ultra efficace. Des morceaux plus mélodiques où Eddie Spaghetti sait placer des lignes de chant entraînantes: "Coattail Rider", "Mighty Joe Young", "Tasty Greens"... A noter la très bluesy "Hell City, Hell" qui pose une ambiance bien redneck puant le whisky et la bouse de vache.
Donc une bonne première galette pour les Supersuckers. Leurs tics sont déjà là et on sent un bon potentiel pour nous pondre de bons albums de punk-rock américain pur jus. Passés assez inaperçus au milieu de la vague grunge, le groupe devra attendre le renouveau skate punk, même s'ils n'ont rien à voir avec cette scène, pour être enfin reconnu.
The Smoke Of Hell est donc leur premier album. Il est enregistré et produit par Jack Endino au studio Word Of Mouth And Avast (où Nirvana a notamment enregistré sa première galette) et réalisé par Sub Pop. Même si Supersuckers est un groupe punk rock typique et n'a rien à voir avec la vague grunge future, ils démarreront côte à côte avec cette scène et l'accompagneront pendant quelques années. Ils bénéficieront donc des mêmes artisans (producteurs, tourneurs, fanzines et label) que les groupes natifs de Seattle.
On reconnaît d'entrée le style du groupe. Les influences Ramones ou Motörhead mixée à ce rock'n'roll typique du sud des Etats-Unis. Tous les groupes punk-rock américains émergeant au début des années 90 ont suivi la mouvance rapide amenée par les groupes hardcores punks (surtout Bad Religion). Ici cette rapidité mélangée à des riffs et des lignes de chant plus ou moins mélodiques et entrainants forge le style reconnaissable du groupe. Complètement à part musicalement des groupes punks ou rocks des années 80, Supersuckers relance, par son style original, une scène plus ou moins moribonde.
Les gaziers débordent d'énergie et nous balancent 14 morceaux endiablés en 28 minutes. On a donc droit à des bastos de moins de deux minutes tirées au Smith & Wesson: "Luck", "Callente", "Ron's Got The Cocaine", "Hot Rod Rally"... Pas fin du tout mais ultra efficace. Des morceaux plus mélodiques où Eddie Spaghetti sait placer des lignes de chant entraînantes: "Coattail Rider", "Mighty Joe Young", "Tasty Greens"... A noter la très bluesy "Hell City, Hell" qui pose une ambiance bien redneck puant le whisky et la bouse de vache.
Donc une bonne première galette pour les Supersuckers. Leurs tics sont déjà là et on sent un bon potentiel pour nous pondre de bons albums de punk-rock américain pur jus. Passés assez inaperçus au milieu de la vague grunge, le groupe devra attendre le renouveau skate punk, même s'ils n'ont rien à voir avec cette scène, pour être enfin reconnu.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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