The Fall Of Troy
Manipulator |
Label :
Equal Vision |
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Après avoir "gentiment" fait ses débuts sur Equal Vision Records avec des morceaux du premier album retouchés et une écriture plus puissante, voici que les trois de The Fall Of Troy (ici remodelé au tiers avec un nouveau batteur) passent à l'étape suivante sur Manipulator. Hormis le dessin naïf de la pochette (hommage aux Barbapapas !?! peu importe...), finies les gamineries.
Bon, quel âge ont-ils en cette année de sortie 2007 ? A peu près 21 ans... L'âge légal pour acheter de l'alcool aux Etats-Unis. On comprend mieux pourquoi ce troisième album est encore plus barré que les autres. Comme quoi l'alcool peut aussi mener à des choses intéressantes, nos Silverchair du screamo pondent leur Neon Ballroom (comparaison quelque peu déplacée, il est vrai...). Creusant le sillon post-hardcore et screamo du rock, le jeune groupe s'était fait un nom grâce à ses exécutions virtuoses, véloces et sauvages. Il se laisse ici tenter par un peu plus de mélodie et entre-ouvre un soupçon de feeling rock US. Avec Manipulator, The Fall Of Troy devient une sorte de cousin screamo éloigné de Biffy Clyro : une chiée de parties différentes dans un seul morceau ; un nombre de plans et de motifs de l'ordre de l'annuaire ; de la syncope en overdose ; du chant minet comme du grognement décérébré... et donc une couche en plus avec davantage d'harmonies vocales et de parties très mélodiques. Il y a peu, on n'envisageait même pas la présence du bluesy "Quarter Past" et surtout le solitaire "Caught Up" (totalement hors de propos) dans le répertoire du trio. Nous sommes bien en territoire bordélique exquis, il faut s'accrocher. Le genre d'album grand huit, qui nous fait faire des loopings ou prendre des tunnels obscures alors qu'on a envie de descendre, pour finalement nous manquer une fois débarquer sur le triste planché des vaches. En tout cas on en ressort éreinté... Les huit minutes vingt du palindrome "A Man. A Plan. A Canal. Panama" auraient suffit à confirmer le potentiel impressionnant de Erak et ses potes tant on en prend plein la gueule. L'expérience sonore hardcore a toujours été rude ; le groupe de Seattle fidèle au poste, même s'il s'essaie à risque à la mélodie.
The Fall Of Troy, c'est The Mars Volta avec un appareil dentaire et sans poil à la bistouc'. La fougue de la jeunesse.
Bon, quel âge ont-ils en cette année de sortie 2007 ? A peu près 21 ans... L'âge légal pour acheter de l'alcool aux Etats-Unis. On comprend mieux pourquoi ce troisième album est encore plus barré que les autres. Comme quoi l'alcool peut aussi mener à des choses intéressantes, nos Silverchair du screamo pondent leur Neon Ballroom (comparaison quelque peu déplacée, il est vrai...). Creusant le sillon post-hardcore et screamo du rock, le jeune groupe s'était fait un nom grâce à ses exécutions virtuoses, véloces et sauvages. Il se laisse ici tenter par un peu plus de mélodie et entre-ouvre un soupçon de feeling rock US. Avec Manipulator, The Fall Of Troy devient une sorte de cousin screamo éloigné de Biffy Clyro : une chiée de parties différentes dans un seul morceau ; un nombre de plans et de motifs de l'ordre de l'annuaire ; de la syncope en overdose ; du chant minet comme du grognement décérébré... et donc une couche en plus avec davantage d'harmonies vocales et de parties très mélodiques. Il y a peu, on n'envisageait même pas la présence du bluesy "Quarter Past" et surtout le solitaire "Caught Up" (totalement hors de propos) dans le répertoire du trio. Nous sommes bien en territoire bordélique exquis, il faut s'accrocher. Le genre d'album grand huit, qui nous fait faire des loopings ou prendre des tunnels obscures alors qu'on a envie de descendre, pour finalement nous manquer une fois débarquer sur le triste planché des vaches. En tout cas on en ressort éreinté... Les huit minutes vingt du palindrome "A Man. A Plan. A Canal. Panama" auraient suffit à confirmer le potentiel impressionnant de Erak et ses potes tant on en prend plein la gueule. L'expérience sonore hardcore a toujours été rude ; le groupe de Seattle fidèle au poste, même s'il s'essaie à risque à la mélodie.
The Fall Of Troy, c'est The Mars Volta avec un appareil dentaire et sans poil à la bistouc'. La fougue de la jeunesse.
Bon 15/20 | par X_YoB |
Une édition limitée contient un second disque de 4 titres lives.
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