Cave-In
Jupiter |
Label :
Hydra Head |
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En 2000, l'album Jupiter confirme le virage mélodique pris par le groupe bostonien Cave-In depuis leur EP Creative Eclipses (1999). Laissant de côté le metalcore expérimental de leurs débuts (Beyond Hypothermia, Until Your Heart Stops), le combo se calme en se concentrant sur les mélodies, mais garde son énergie initiale et le goût pour l'expérimentation. On peut comparer la démarche entreprise par Cave-In à celle d'Isis à la sortie d'Oceanic : on calme le jeu mais on n'oublie pas les fondamentaux du groupe. En parlant d'Isis, c'est Aaron Turner qui les lance en 1996 et qui sort Jupiter sur son label Hydra Head. Plus abordable que leurs précédents opus, Jupiter est globalement bien reçu (quelques fans hardcoreux n'ont cependant pas digéré ce changement) ; Cave-In commence donc à se faire un nom attirant ainsi les grosses maisons de disques.
Au programme, huit morceaux d'un rock complexe sans complexe véritablement passionnant. L'influence rock de Failure se fait plus ressentir sur cet album que celle hardcore de Snapcase. Jupiter s'ouvre sur un morceau éponyme aux sonorités orientales tout à fait original. S'ensuit un "In The Stream Of Commerce" où la voix divine de Brodsky fait des merveilles allant dans les aigüs comme sait le faire Mike Patton dans Mr Bungle. Puis, arrive "Big Riff" où le groupe renoue quelque peu avec ses accointances hardcore passées dans un climat spacial : tout à fait génial. Le morceau introspectif "Innuendo And Out" et l'instrumental aérien "Decay Of The Delay" hypnotisent, l'énergique "Brain Candle" est grandiose là où Muse tombe dans le grandiloquent. Enfin, la pièce musicale de plus de neuf minutes "Requiem" est tout à fait renversante alors que "New Moon" clôt de façon sublime l'album avec une intro intimiste à la guitare sèche à la manière d'Elliott Smith. Dommage que le groupe ait perdu par la suite le feu sacré qui l'anime sur Jupiter.
A ranger aux côtés de De-Loused In The Comatorium de The Mars Volta et de Kid A de Radiohead.
Au programme, huit morceaux d'un rock complexe sans complexe véritablement passionnant. L'influence rock de Failure se fait plus ressentir sur cet album que celle hardcore de Snapcase. Jupiter s'ouvre sur un morceau éponyme aux sonorités orientales tout à fait original. S'ensuit un "In The Stream Of Commerce" où la voix divine de Brodsky fait des merveilles allant dans les aigüs comme sait le faire Mike Patton dans Mr Bungle. Puis, arrive "Big Riff" où le groupe renoue quelque peu avec ses accointances hardcore passées dans un climat spacial : tout à fait génial. Le morceau introspectif "Innuendo And Out" et l'instrumental aérien "Decay Of The Delay" hypnotisent, l'énergique "Brain Candle" est grandiose là où Muse tombe dans le grandiloquent. Enfin, la pièce musicale de plus de neuf minutes "Requiem" est tout à fait renversante alors que "New Moon" clôt de façon sublime l'album avec une intro intimiste à la guitare sèche à la manière d'Elliott Smith. Dommage que le groupe ait perdu par la suite le feu sacré qui l'anime sur Jupiter.
A ranger aux côtés de De-Loused In The Comatorium de The Mars Volta et de Kid A de Radiohead.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Desert Driver |
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