Alan Vega
Saturn Strip |
Label :
Elektra |
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Un seul hit (européen) aura suffi pour que les grosses cylindrés de l'industrie du disque s'intéressent enfin à Alan Vega. Son "Jukebox Babe" aura révélé à ces gens-là le potentiel commercial de l'un des pères fondateurs de la synth-pop. Genre qui emplit les esgourdes de tout à chacun en ces années 80 pour le pire et le moins mauvais.
Mais Alan Vega est bien au-dessus de ce marasme musical, même quand son oeuvre se fait plus accessible. Fini le rockabilly moderne et minimaliste de ses deux premiers opus et place aux pop-songs calibrées pour le dance-floor ou la radio de monsieur tout le monde. Enfin... on ne se débarrasse pas si facilement de ses obsessions fantasmatiques pour les saintes fifties. Les figures tutélaires de ce rock'n'roll immaculé sont encore là ("Video babe", "Angel"), mais en minorité.
Produit par le fan devenu ami Ric Ocasek (The Cars), Saturn Strip envoie pelletées de mélodies catchy aux textures bien plus riches que celles de ses comtemporains synth-pop. Plus de la pop à synthé que de la synth-pop en fait (synthé tenu entre autre par Alain Jourgensen, le monsieur de Ministry). La guitare redondante n'y est même pas bannie. Il suffit d'écouter la reprise "Every 1's A Winner" des Hot Chocolate, originellement disco qui se mue en mur de son abrupte sous l'égide d'Alan Vega. Qu'elles soient douces ("Je t'adore", un slow, un vrai) ou qu'elles se fassent violence ("Wipeout Babe"), ses chansons ont conservé avec le temps leurs propriétés magnétiques. Même "Saturn Drive" qui malgré son intro au faux airs de générique de K2000 (NdA: série américaine très regardée dans les années 80 qui mettait en scène un justicier en cuir et sa voiture qui parlait et faisait des bonds de 50 mètres...) pourrait encore animer une soirée dansante de type technoïde.
Si la pochette a terriblement vieilli (qui oserait donner aujourd'hui dans le jaune et rose néon ?), la musique elle beaucoup moins. Un des albums les plus aboutis d'Alan Vega et un des plus accessibles. A recommander à tous ceux qui voudraient plonger dans la carrière solo (un peu meséstimé) d'une des deux moitiés de Suicide.
Mais Alan Vega est bien au-dessus de ce marasme musical, même quand son oeuvre se fait plus accessible. Fini le rockabilly moderne et minimaliste de ses deux premiers opus et place aux pop-songs calibrées pour le dance-floor ou la radio de monsieur tout le monde. Enfin... on ne se débarrasse pas si facilement de ses obsessions fantasmatiques pour les saintes fifties. Les figures tutélaires de ce rock'n'roll immaculé sont encore là ("Video babe", "Angel"), mais en minorité.
Produit par le fan devenu ami Ric Ocasek (The Cars), Saturn Strip envoie pelletées de mélodies catchy aux textures bien plus riches que celles de ses comtemporains synth-pop. Plus de la pop à synthé que de la synth-pop en fait (synthé tenu entre autre par Alain Jourgensen, le monsieur de Ministry). La guitare redondante n'y est même pas bannie. Il suffit d'écouter la reprise "Every 1's A Winner" des Hot Chocolate, originellement disco qui se mue en mur de son abrupte sous l'égide d'Alan Vega. Qu'elles soient douces ("Je t'adore", un slow, un vrai) ou qu'elles se fassent violence ("Wipeout Babe"), ses chansons ont conservé avec le temps leurs propriétés magnétiques. Même "Saturn Drive" qui malgré son intro au faux airs de générique de K2000 (NdA: série américaine très regardée dans les années 80 qui mettait en scène un justicier en cuir et sa voiture qui parlait et faisait des bonds de 50 mètres...) pourrait encore animer une soirée dansante de type technoïde.
Si la pochette a terriblement vieilli (qui oserait donner aujourd'hui dans le jaune et rose néon ?), la musique elle beaucoup moins. Un des albums les plus aboutis d'Alan Vega et un des plus accessibles. A recommander à tous ceux qui voudraient plonger dans la carrière solo (un peu meséstimé) d'une des deux moitiés de Suicide.
Bon 15/20 | par Sirius |
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