Television
Television |
Label :
EMI |
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Alors que Tom Verlaine vient de commettre un album très moyen avec The Wonder et que Richard Lloyd sort des séances d'enregistrement du chef-d'oeuvre multiplatine de Matthew Sweet, Girlfriend, les deux compères ont l'idée saugrenue de rebrancher leur punk band cathodique. Après une coupure de plus de 10 années, Television émet à nouveau en ces temps d'explosion nirvanesque.
Pas un temps à sortir un solo raffinée ou de la poésie prise de bulbe mais bon... sait-on jamais ? Sobrement intitulé Television, le troisième opus du groupe new-yorkais offre 10 nouvelles compos au fan probablement hystérique le jour de sa sortie. Malheureusement pour lui, il va vite déchanter...
On débute par un "1880 Or So", genre Strokes amincie mais avec 10 ans d'avance. Pas mal comme mise en bouche, même très bien mais quelquechose cloche. Suit "Shane, She Wrote This", ça se réveille, mouais... "In World" et là, on comprend : ceci n'est pas un album de Television mais un disque solo de Tom Verlaine, c'est évident. Du moins on peut fortement supposer que le guitariste anguleux avait déjà composé ces 10 morceaux avant de rentrer dans le studio retrouver ses partenaires de jeux.
Des partenaires de jeux qui ne semblent pas vraiment s'amuser. Il faut tendre l'oreille pour espérer déceler la basse de Fred Smith. La batterie de Billy Ficca elle, aurait très bien pu (si on exagère à peine) être remplacée par une boîte à rythme sur plus de la moitié des morceaux. La section rythmique grandiose de 1977 n'est plus, simple décorum pour le duos de gratteux. Dommage, très dommage. Et puis... et puis il y a cette voix. Tom Verlaine a perdu de sa superbe sur le plan vocal en un peu plus d'une décennie. Susurant plus que chantant, comme ravalant ses paroles de suite après les avoir petitement craché (seule exception : "Mars" où Tom Verlaine se lâche, enfin). On ne lui demandait pas de refaire son chant magnifiquement criard des seventies mais quand même...
Mais le pire dans tout ça, c'est que l'album n'est même pas mauvais. Les riffs sont pour la plupart fabuleux: "1880 Or So", "Call Mr Lee", "Rhyme" (la vraie perle de cet album), "No Glamour For Willie"... Et le dialogue entre les guitaristes même s'il n'atteint pas les sommets flamboyants d'un Marquee Moon, ont de quoi foutre la honte à tous ceux qui s'y essaieraient. Non même pas mauvais cet album. Oui mais voilà, on attendait mieux et surtout on sent bien qu'ils pouvaient faire mieux, bien mieux. Si seulement Tom Verlaine avait laissé un peu plus de place aux autres... Frustrant.
Pas un temps à sortir un solo raffinée ou de la poésie prise de bulbe mais bon... sait-on jamais ? Sobrement intitulé Television, le troisième opus du groupe new-yorkais offre 10 nouvelles compos au fan probablement hystérique le jour de sa sortie. Malheureusement pour lui, il va vite déchanter...
On débute par un "1880 Or So", genre Strokes amincie mais avec 10 ans d'avance. Pas mal comme mise en bouche, même très bien mais quelquechose cloche. Suit "Shane, She Wrote This", ça se réveille, mouais... "In World" et là, on comprend : ceci n'est pas un album de Television mais un disque solo de Tom Verlaine, c'est évident. Du moins on peut fortement supposer que le guitariste anguleux avait déjà composé ces 10 morceaux avant de rentrer dans le studio retrouver ses partenaires de jeux.
Des partenaires de jeux qui ne semblent pas vraiment s'amuser. Il faut tendre l'oreille pour espérer déceler la basse de Fred Smith. La batterie de Billy Ficca elle, aurait très bien pu (si on exagère à peine) être remplacée par une boîte à rythme sur plus de la moitié des morceaux. La section rythmique grandiose de 1977 n'est plus, simple décorum pour le duos de gratteux. Dommage, très dommage. Et puis... et puis il y a cette voix. Tom Verlaine a perdu de sa superbe sur le plan vocal en un peu plus d'une décennie. Susurant plus que chantant, comme ravalant ses paroles de suite après les avoir petitement craché (seule exception : "Mars" où Tom Verlaine se lâche, enfin). On ne lui demandait pas de refaire son chant magnifiquement criard des seventies mais quand même...
Mais le pire dans tout ça, c'est que l'album n'est même pas mauvais. Les riffs sont pour la plupart fabuleux: "1880 Or So", "Call Mr Lee", "Rhyme" (la vraie perle de cet album), "No Glamour For Willie"... Et le dialogue entre les guitaristes même s'il n'atteint pas les sommets flamboyants d'un Marquee Moon, ont de quoi foutre la honte à tous ceux qui s'y essaieraient. Non même pas mauvais cet album. Oui mais voilà, on attendait mieux et surtout on sent bien qu'ils pouvaient faire mieux, bien mieux. Si seulement Tom Verlaine avait laissé un peu plus de place aux autres... Frustrant.
Correct 12/20 | par Sirius |
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