Dan Deacon
Spiderman Of The Rings |
Label :
Carpark |
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Post-electro ? Ce terme (abusif encore une fois...) à la signification peu évidente semblerait qualifier la musique de Dan Deacon, artiste fantasque en direct de Baltimore (où un certain John Waters insuffle un grain de folie épidémique...?) Pourquoi pas ? Ce genre qualifierait donc une musique majestueuse, et non pompeuse, foisonnante de sons bariolés, mais non surchargés jusqu'à la gerbe, et surtout carrément émoustillante sans jamais être lassante !
Dan Deacon, bidouilleur génial, fait ici de ses machines des boîtes à rêves et nous pond un disque rare. Pourtant, le skeud ne nous parait pas intouchable au premier abord: le premier morceau, reprise osée du hululement (?) mythique de l'ami Woody Woodpecker, jongle avec le ridicule en ses premières mesures, mais par un renversement abracadabraDANTESQUE, la musique se meut progressivement en véritable symphonie de poche, une ritournelle fort simple qui émeut au larme. Une nostalgie boardsofcanadienne s'immisce pour s'installer totalement par la suite. Et ce n'est pas le morceau épique, véritable épopée musicale (très américaine par ailleurs...), "Wham City" qui nous contredira : 12 minutes d'où suinte l'inspiration créatrice, de cette inspiration créatrice qui désigne les musiciens exemplaires. Des choeurs, qui distillent des relents de Sufjan Stevens (autre artiste barré !), se succèdent, entremêlés de passages dynamiques, dionysiaques, diablement foutraques : toujours au bord de la rupture... mais tellement entraînants !
Comment rejeter cette musique qui prend totalement le contrôle de notre corps ! Mon enthousiasme atteint le zénith !
Immense !
Dan Deacon, bidouilleur génial, fait ici de ses machines des boîtes à rêves et nous pond un disque rare. Pourtant, le skeud ne nous parait pas intouchable au premier abord: le premier morceau, reprise osée du hululement (?) mythique de l'ami Woody Woodpecker, jongle avec le ridicule en ses premières mesures, mais par un renversement abracadabraDANTESQUE, la musique se meut progressivement en véritable symphonie de poche, une ritournelle fort simple qui émeut au larme. Une nostalgie boardsofcanadienne s'immisce pour s'installer totalement par la suite. Et ce n'est pas le morceau épique, véritable épopée musicale (très américaine par ailleurs...), "Wham City" qui nous contredira : 12 minutes d'où suinte l'inspiration créatrice, de cette inspiration créatrice qui désigne les musiciens exemplaires. Des choeurs, qui distillent des relents de Sufjan Stevens (autre artiste barré !), se succèdent, entremêlés de passages dynamiques, dionysiaques, diablement foutraques : toujours au bord de la rupture... mais tellement entraînants !
Comment rejeter cette musique qui prend totalement le contrôle de notre corps ! Mon enthousiasme atteint le zénith !
Immense !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Warzawa |
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