Montgomery
Montgomery |
Label :
Naïve |
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'Bienvenu dans le laboratoire Montgomery, vous rentrez dans une zone placée sous haute sécurité. Les projets élaborés chez nous sont top-confidentiels. Ne cherchez pas à vous localiser, vous perdriez votre temps. Hâtez vous plutôt de devenir de bons humains et c'est nous qui viendrons en vous.'
Ce discours parachuté sur "L'Homme Qui Dit" en cours d'écoute décrit à merveille l'état d'esprit du groupe ainsi que leur univers particulier. En effet chez Montgomery, aucune limite ne semble exister. Un panorama d'influences à 180°, des rythmes de tout genre, des genres de tout âge, les cinq rennais désossent, rassemblent, reconditionnent tout sans état d'âme dans un 'laboratoire' à l'épreuve du temps. Les premiers titres comme "Melody", rencontre de la ligne de basse de "You Can Leave Your Hat On" et de chants dadais, font vite monter la sauce dans une convivialité palpable et un délire très bien dosé.
D'une ivresse sans limite, ce jeune groupe n'a pas froid aux yeux et créent des titres avec les interrogations d'un enfant de quatre ans - comme cette quête de la recette de l'invisibilité à plusieurs reprises - mais aussi la culture musicale de quelqu'un en ayant vingt de plus, en passant par un petit excès de mégalomanie ("Moi") et plein d'autres traits de caractères touchants. Ce mélange inventif et futile est souvent entêtant et atteint sans doute son apogée sur "Ornicar" aux textes attendrissants fusion de Mathieu Chédid et des Strokes ou "Jeremy" à la batterie appliquée tout simplement belle. Leur prédominante pop n'est cependant pas à l'abri de quelques incursions plus électriques, psychédéliques même sur "Page 87" ce qui a du être calculé pour rendre leur éponyme plus hétérogène que possible.
En somme, Montgomery est un voyage sympathique et enfantin dans les classiques rock anglophones avec une pointe d'humour qui ne laisse pas indifférent surtout lorsqu'elle est embarquée sans cesse dans des histoires farfelues.
A suivre...
Ce discours parachuté sur "L'Homme Qui Dit" en cours d'écoute décrit à merveille l'état d'esprit du groupe ainsi que leur univers particulier. En effet chez Montgomery, aucune limite ne semble exister. Un panorama d'influences à 180°, des rythmes de tout genre, des genres de tout âge, les cinq rennais désossent, rassemblent, reconditionnent tout sans état d'âme dans un 'laboratoire' à l'épreuve du temps. Les premiers titres comme "Melody", rencontre de la ligne de basse de "You Can Leave Your Hat On" et de chants dadais, font vite monter la sauce dans une convivialité palpable et un délire très bien dosé.
D'une ivresse sans limite, ce jeune groupe n'a pas froid aux yeux et créent des titres avec les interrogations d'un enfant de quatre ans - comme cette quête de la recette de l'invisibilité à plusieurs reprises - mais aussi la culture musicale de quelqu'un en ayant vingt de plus, en passant par un petit excès de mégalomanie ("Moi") et plein d'autres traits de caractères touchants. Ce mélange inventif et futile est souvent entêtant et atteint sans doute son apogée sur "Ornicar" aux textes attendrissants fusion de Mathieu Chédid et des Strokes ou "Jeremy" à la batterie appliquée tout simplement belle. Leur prédominante pop n'est cependant pas à l'abri de quelques incursions plus électriques, psychédéliques même sur "Page 87" ce qui a du être calculé pour rendre leur éponyme plus hétérogène que possible.
En somme, Montgomery est un voyage sympathique et enfantin dans les classiques rock anglophones avec une pointe d'humour qui ne laisse pas indifférent surtout lorsqu'elle est embarquée sans cesse dans des histoires farfelues.
A suivre...
Pas mal 13/20 | par TiComo La Fuera |
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