Murcof
Utopìa |
Label :
Leaf |
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Utopìa est un album hybride. Formé de 7 M-remodelages de l'album Martes par 7 nationalités différentes. Et augmenté de 4 nouveaux U-to-titres.
Les remixes apportent une couleur différente au travail tellement fin de Murcof. Ils ajoutent une certaine épaisseur, offrent un univers un peu plus bariolé que celui de Murcof qui peut paraître très 'monocorde' en surface. Ollie Brown greffe des atmosphères très enfantines dans le dos de Maiz. Geoff White reste lui dans des lumières plutôt sombres, jouant sur les contrastes, les textures lisse ou granuleuses des sons. Cecile Schott est la seule à rester parallèle au monde de Murcof. Trop de respect pour sa musique ou pas assez de recul pour s'en détacher ?
"Ulysses" démarre ce nouveau disque dans une texture très similaire aux albums de Martes pour finir avec des rythmes légèrement plus technoïdes que ce l'on avait l'habitude d'entendre. L'ajout de voix trop mystiques à mon goût n'apportent vraiment rien. "Urano" déroule sur près de 12mn une série de paysages très nordiques : longues plaines mornes et ondulées, végétation combative, craquelée, tordue par le manque de matière nourricière, ciels déchirés, étirés, expressifs. Animaux fuyants. Eléments bruts. Très, très fascinant. "Una" est plus orchestral, non moins bidouillé avec soin, plus chaleureux. "Ultimatum".
Une question se pose. Dans quel univers peut vivre Murcof pour sortir de ses tripes une telle musique ? Quels paysages l'entourent pour lui inspirer une musique tellement visuelle ?
Les remixes apportent une couleur différente au travail tellement fin de Murcof. Ils ajoutent une certaine épaisseur, offrent un univers un peu plus bariolé que celui de Murcof qui peut paraître très 'monocorde' en surface. Ollie Brown greffe des atmosphères très enfantines dans le dos de Maiz. Geoff White reste lui dans des lumières plutôt sombres, jouant sur les contrastes, les textures lisse ou granuleuses des sons. Cecile Schott est la seule à rester parallèle au monde de Murcof. Trop de respect pour sa musique ou pas assez de recul pour s'en détacher ?
"Ulysses" démarre ce nouveau disque dans une texture très similaire aux albums de Martes pour finir avec des rythmes légèrement plus technoïdes que ce l'on avait l'habitude d'entendre. L'ajout de voix trop mystiques à mon goût n'apportent vraiment rien. "Urano" déroule sur près de 12mn une série de paysages très nordiques : longues plaines mornes et ondulées, végétation combative, craquelée, tordue par le manque de matière nourricière, ciels déchirés, étirés, expressifs. Animaux fuyants. Eléments bruts. Très, très fascinant. "Una" est plus orchestral, non moins bidouillé avec soin, plus chaleureux. "Ultimatum".
Une question se pose. Dans quel univers peut vivre Murcof pour sortir de ses tripes une telle musique ? Quels paysages l'entourent pour lui inspirer une musique tellement visuelle ?
Très bon 16/20 | par Shiboome |
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