Mira Calix
Eyes Set Against The Sun |
Label :
Warp |
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Il parait que les femmes naissent avec une nature protectrice, maternelle, qu'elles naissent avec ce sens du réconfortant, de l'apaisement, qu'elles sont faites pour fredonner des belles mélodies aux oreilles de leurs tendres enfants, les laissant dans l'instant plonger dans les bras de Morphée... Une femme, c'est beau !
Oui mais dans le cas présent, Maman, c'est une compositrice d'electronica pas piquée des vers, un peu fêlée, au sens mélodique fin et aux idées riches, possédant une approche assez en marge de la composition et des sonorités. Autant le dire tout de suite, c'est beau, très beau et calme, très calme, doux et même parfois ambiant. Il y a beaucoup d'émotions pures dans ce Eyes Against The Sun.
Notre maîtresse de cérémonie, Chantal Passamonte de son vrai nom, aime expérimenter, cela s'entend. Même si ses compositions ont un sens mélodique évident, ça ne lui empêche pas de torturer un instrument, un objet ou un son pour en sortir un résultat dont on arrive même plus à rattacher à son émetteur. Les structures sont fouillées et loin d'être nécessairement évidentes, ou tout du moins accessibles. Les nappes électro savent être parfois épaisses et écrasantes, parfois légères, s'envolant. Tout comme les samples, tirés des plus grands disques des "Sons de la Nature" (les origines africaines de la Miss oblige ?) de chez Pensionné Records, ici traités avec un brin de folie tout ce qu'il y de plus agréable. De temps à autres, la belle s'amuse à poser sa magnifique voix, apportant une chaleur plus humaine aux morceaux.
J'irais jusqu'à parler de musique classique moderne. Car une influence classique non dissimulée est profonde dans ce disque, jusque dans sa structure, comme en témoigne le triste et mélancolique Eilo, un morceau de piano samplé et nappé de plus de huit minutes ou encore le furtif The Way You Are When, digne d'une composition d'opéra, la touche schizophrénique en plus. Ne nous perdons pas ! Comme pourrait nous le rappeler l'organique Umbra / Penumbra, la protégée d'Aphex Twin n'hésite pas à employer grésillements, saturations et autres bruits inquiétants pour un peu nous faire comprendre qu'elle n'est pas là pour rigoler, merde ! Seul bémol à ce tableau pour ainsi dire sans faute : Belonging (No Longer Mix), un morceau de dix minutes, malheureusement un peu trop répétitif... ou trop long, c'est selon !
Concluons donc : voici un disque magnifique en tout point, que ce soit par ses chœurs, ses envolées, sa construction même, le traitement des sons ou sa légèreté presque naïve. La petite dernière de chez Warp ne manque pas de culot et de talent. Alors ma petite ? On passe quand nous montrer sa frimousse pour défendre un peu ce putain de bon disque sur scène ?
Oui mais dans le cas présent, Maman, c'est une compositrice d'electronica pas piquée des vers, un peu fêlée, au sens mélodique fin et aux idées riches, possédant une approche assez en marge de la composition et des sonorités. Autant le dire tout de suite, c'est beau, très beau et calme, très calme, doux et même parfois ambiant. Il y a beaucoup d'émotions pures dans ce Eyes Against The Sun.
Notre maîtresse de cérémonie, Chantal Passamonte de son vrai nom, aime expérimenter, cela s'entend. Même si ses compositions ont un sens mélodique évident, ça ne lui empêche pas de torturer un instrument, un objet ou un son pour en sortir un résultat dont on arrive même plus à rattacher à son émetteur. Les structures sont fouillées et loin d'être nécessairement évidentes, ou tout du moins accessibles. Les nappes électro savent être parfois épaisses et écrasantes, parfois légères, s'envolant. Tout comme les samples, tirés des plus grands disques des "Sons de la Nature" (les origines africaines de la Miss oblige ?) de chez Pensionné Records, ici traités avec un brin de folie tout ce qu'il y de plus agréable. De temps à autres, la belle s'amuse à poser sa magnifique voix, apportant une chaleur plus humaine aux morceaux.
J'irais jusqu'à parler de musique classique moderne. Car une influence classique non dissimulée est profonde dans ce disque, jusque dans sa structure, comme en témoigne le triste et mélancolique Eilo, un morceau de piano samplé et nappé de plus de huit minutes ou encore le furtif The Way You Are When, digne d'une composition d'opéra, la touche schizophrénique en plus. Ne nous perdons pas ! Comme pourrait nous le rappeler l'organique Umbra / Penumbra, la protégée d'Aphex Twin n'hésite pas à employer grésillements, saturations et autres bruits inquiétants pour un peu nous faire comprendre qu'elle n'est pas là pour rigoler, merde ! Seul bémol à ce tableau pour ainsi dire sans faute : Belonging (No Longer Mix), un morceau de dix minutes, malheureusement un peu trop répétitif... ou trop long, c'est selon !
Concluons donc : voici un disque magnifique en tout point, que ce soit par ses chœurs, ses envolées, sa construction même, le traitement des sons ou sa légèreté presque naïve. La petite dernière de chez Warp ne manque pas de culot et de talent. Alors ma petite ? On passe quand nous montrer sa frimousse pour défendre un peu ce putain de bon disque sur scène ?
Parfait 17/20 | par Mr.dante |
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