Paul Westerberg
Stereo |
Label :
Vagrant |
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Inspiration retrouvée sous le pseudo Grandpaboy, Paul Westerberg dorénavant signé sur un label indé, fait d'une pierre deux coups en réalisant un Stereo sous son nom accouplé à un Mono attribué à son alter ego. En réunissant les deux, l'ancien frontman des Mats affiche clairement sa volonté de briser les chaînes mainstream qu'il s'était lui-même enfilées sur ses premiers opus.
Et histoire de nous montrer que libre il est, Westerberg nous sert un disque qui fleure bon l'amateurisme sincère. Des chansons coupées avant la fin, son gosse qui s'invite sans autorisation préalable sur l'un des titres et surtout une impression remarquable de one take session effectué le soir au coin du feu. Morceaux en majorité acoustique obligent.
Voix de canard qui racle pas mal (et qui peut fortement déplaire à celui ou celle qui ne supporte pas les Dylan, Cobain ou autres chanteurs criards, vous êtes prévenus), Paul Westerberg cause de la mystérieuse banalité de la vie sur des chansons de folk aigre-doux à l'âme blues. Chargés en émotion ces "Boring Enormous", "We May Be The Ones" ou "Dirt To Mud" que l'on écoute avec un pincement là où vous savez. Branchée l'électricité, le songwriter américain retrouve panache et son sale pour un "Mr Rabbit" enthousiaste, comptine traditionnelle, ou au contraire accentue désespoir larmoyant pour signer une de ses meilleures chansons en solo, la superbe "No Place For You".
Deux bonus tracks sur ce Stereo foutraque: un "(Strike Down The Band)" que l'on aurait aimé plus long et surtout une excellente reprise de Flesh For Lu (groupe goth des eighties), ce "Postcards From Paradise" crissant tel du Johnny Thunders en boîte qui vient clore de bien belle façon l'album de la renaissance pour Paul Westerberg.
Et histoire de nous montrer que libre il est, Westerberg nous sert un disque qui fleure bon l'amateurisme sincère. Des chansons coupées avant la fin, son gosse qui s'invite sans autorisation préalable sur l'un des titres et surtout une impression remarquable de one take session effectué le soir au coin du feu. Morceaux en majorité acoustique obligent.
Voix de canard qui racle pas mal (et qui peut fortement déplaire à celui ou celle qui ne supporte pas les Dylan, Cobain ou autres chanteurs criards, vous êtes prévenus), Paul Westerberg cause de la mystérieuse banalité de la vie sur des chansons de folk aigre-doux à l'âme blues. Chargés en émotion ces "Boring Enormous", "We May Be The Ones" ou "Dirt To Mud" que l'on écoute avec un pincement là où vous savez. Branchée l'électricité, le songwriter américain retrouve panache et son sale pour un "Mr Rabbit" enthousiaste, comptine traditionnelle, ou au contraire accentue désespoir larmoyant pour signer une de ses meilleures chansons en solo, la superbe "No Place For You".
Deux bonus tracks sur ce Stereo foutraque: un "(Strike Down The Band)" que l'on aurait aimé plus long et surtout une excellente reprise de Flesh For Lu (groupe goth des eighties), ce "Postcards From Paradise" crissant tel du Johnny Thunders en boîte qui vient clore de bien belle façon l'album de la renaissance pour Paul Westerberg.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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