Audrey
Visible Forms |
Label :
Stereo Test Kit |
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Que reste t-il, à l'heure où les Electrelane annoncent leur séparation, à l'heure où les grands groupes féminins qui ont marqué l'histoire du rock ne sont plus que d'éternelles icônes, d'impérissables disques de chevets. Que nous est-il permis d'espérer, que pouvons nous encore promettre de fin et doux à nos oreilles ?
Une chose est sûre, cette fin aussi inattendue que tragique que nous annonce Electrelane va définitivement enterrer le moral de toute une génération d'adorateurs de rock féminin.
Mais que toutes ces âmes perdues, désespérées, se rassurent. Car contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire, nous n'entrons pas vraiment dans un ère aussi creuse que prévue pour le rock féminin. Une poignée d'irréductibles déesses du rock lutte toujours et encore face à l'impérialisme des groupes masculins. Et aujourd'hui, c'est l'histoire d'Audrey que je vais vous conter.
Audrey, c'est l'aventure de quatre filles supposées condamnées à rester pour l'éternité dans l'ombre d'Electrelane. Pas que leur musique soit moins touchante, moins personnelle ou moins originale, bien au contraire : c'est en réalité le caractère rare, audacieux, voire unique de leur musique qui, aux premières écoutes, abasourdit et émeut. Alors qu'Electrelane nous avait jusqu'ici présenté de, certes magnifiques, mais très abordables et simples mélodies, Audrey aura en plus le cran d'imposer quelques traits d'originalité, tout en gardant pied sur des bases similaires. De petites singularités, dénombrables avec les doigts de la main, qui accorderont probablement à ce disque une place particulière dans votre esprit. Parce qu'il en fallait, de la hardiesse et du cran, pour arriver à marier ces violoncelles, ces chants lénitifs entrecroisés et ces humeurs mélancoliques, avec ces fondations rock des plus communes.
C'est ainsi que pourront leur être pardonnées ces quelques longueurs que ce Visible Forms révèle de manière récurrente. Quelques errances, nées d'idées confuses pourtant bien réelles. Mais on ne fait pas dans l'originalité sans se compromettre ne serait-ce que le temps d'un premier disque.
Audrey n'a donc rien à envier à Electrelane, car elle propose une musique axée sur des humeurs et donc sur des mélodies très différentes. Cette formation acquiert donc plus son titre de successeur en tant que groupe féminin qu'en tant que groupe aux sonorités similaires. Maintenant, séchez vos larmes, relevez vous, et donnez vous la peine de prendre un nouveau départ. Le réconfort et la force des émois féminins est toujours présent et n'a pas encore pris son départ.
Puisses-tu, Audrey, connaître une même destinée. On te le souhaite, tu le mérites amplement.
Girls are not dead, on respire.
Une chose est sûre, cette fin aussi inattendue que tragique que nous annonce Electrelane va définitivement enterrer le moral de toute une génération d'adorateurs de rock féminin.
Mais que toutes ces âmes perdues, désespérées, se rassurent. Car contrairement à ce qu'on essaye de nous faire croire, nous n'entrons pas vraiment dans un ère aussi creuse que prévue pour le rock féminin. Une poignée d'irréductibles déesses du rock lutte toujours et encore face à l'impérialisme des groupes masculins. Et aujourd'hui, c'est l'histoire d'Audrey que je vais vous conter.
Audrey, c'est l'aventure de quatre filles supposées condamnées à rester pour l'éternité dans l'ombre d'Electrelane. Pas que leur musique soit moins touchante, moins personnelle ou moins originale, bien au contraire : c'est en réalité le caractère rare, audacieux, voire unique de leur musique qui, aux premières écoutes, abasourdit et émeut. Alors qu'Electrelane nous avait jusqu'ici présenté de, certes magnifiques, mais très abordables et simples mélodies, Audrey aura en plus le cran d'imposer quelques traits d'originalité, tout en gardant pied sur des bases similaires. De petites singularités, dénombrables avec les doigts de la main, qui accorderont probablement à ce disque une place particulière dans votre esprit. Parce qu'il en fallait, de la hardiesse et du cran, pour arriver à marier ces violoncelles, ces chants lénitifs entrecroisés et ces humeurs mélancoliques, avec ces fondations rock des plus communes.
C'est ainsi que pourront leur être pardonnées ces quelques longueurs que ce Visible Forms révèle de manière récurrente. Quelques errances, nées d'idées confuses pourtant bien réelles. Mais on ne fait pas dans l'originalité sans se compromettre ne serait-ce que le temps d'un premier disque.
Audrey n'a donc rien à envier à Electrelane, car elle propose une musique axée sur des humeurs et donc sur des mélodies très différentes. Cette formation acquiert donc plus son titre de successeur en tant que groupe féminin qu'en tant que groupe aux sonorités similaires. Maintenant, séchez vos larmes, relevez vous, et donnez vous la peine de prendre un nouveau départ. Le réconfort et la force des émois féminins est toujours présent et n'a pas encore pris son départ.
Puisses-tu, Audrey, connaître une même destinée. On te le souhaite, tu le mérites amplement.
Girls are not dead, on respire.
Bon 15/20 | par TheWayYouSmiled |
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