Zenzile
Totem |
Label :
Small Axe |
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Le dub organique de Zenzile explose véritablement avec cet album sorti en octobre 2002. Après avoir été découvert avec Sachem In Salem et confirmé par le grand Sound Patrol (avec ses pingouins fumant des joints) Zenzile s'affirme tout au long de ses albums avec un slogant "No electronic" qui pourrait être la marque de fabrique des angevins, fer de lance du mouvement dub en france avec High Tone, qui se démarque de ces derniers justement par ce son très acoustique.
Ici, tout est question de volupté, d'incompréhensions (la mélancolique "Smell The Roses", par la fidèle Jamika), et de colère ("Axis Of Evil" avec Sir Jean des Mei Tei Sho au chant). Mais le dub de Zenzile, ce n'est pas que ça. Encore plus que celui d'High Tone, ou l'hybridité d'Ez3kiel, celui de Zenzile fusionne, au sens premier du terme. Aucune concession ne sera faite à une musique développée, à une rythmique étudiée. Les angevins nous le prouverons maintes fois avec leurs essais suivant, avec l'éléctro minimaliste de "Meta-Meta", ou du Rock'n'roll de "Linving In Monochrome".
Grands bidouilleurs de sons, Zenzile nous propose du trip, du voyage et de la mélodie. Des lignes de basse incroyables, une rythmique hypnotique, des claviers 70's, des guitares à fortes influences floydiennes ("Open"), tout est reuni ici pour faire voyager l'auditeur à travers une musique du monde inconnue, ou plutôt indéfinissable. La production, modeste, sert à merveille les influences dub, rock, soul-jazz, et ambient du groupe. Exemple avec ce "Lacrima" en dernière piste, sur plus de 10 minutes, véritable voyage intersidéral en direct du canapé du salon ; Zenzile cherche, Zenzile module, Zenzile stylise, Zenzile groove ; attérrissage tout en douceur d'un album enivrant, mais paradoxalement, loin d'être fédérateur. En effet, ce "Totem" ne réunira pas autour de lui tous les aficionados purs et durs (et un peu nostalgique) du dub que pouvait faire Zenzile sur Sachem In Salem.
Mais l'oeuvre des angevins s'apprécie sur la longueur. L'évolution du groupe est tellement incroyable et variée, qu'on se doit d'écouter tout leurs disques avec attention. Ce Totem révèle tous ses secrets après une profonde entreprise d'investissement dans les tréfonds passionnants du dub français.
Zenzile, ou comment tripper les soirs où l'on est en panne sèche d'herbe fraiche. Grand disque !
Ici, tout est question de volupté, d'incompréhensions (la mélancolique "Smell The Roses", par la fidèle Jamika), et de colère ("Axis Of Evil" avec Sir Jean des Mei Tei Sho au chant). Mais le dub de Zenzile, ce n'est pas que ça. Encore plus que celui d'High Tone, ou l'hybridité d'Ez3kiel, celui de Zenzile fusionne, au sens premier du terme. Aucune concession ne sera faite à une musique développée, à une rythmique étudiée. Les angevins nous le prouverons maintes fois avec leurs essais suivant, avec l'éléctro minimaliste de "Meta-Meta", ou du Rock'n'roll de "Linving In Monochrome".
Grands bidouilleurs de sons, Zenzile nous propose du trip, du voyage et de la mélodie. Des lignes de basse incroyables, une rythmique hypnotique, des claviers 70's, des guitares à fortes influences floydiennes ("Open"), tout est reuni ici pour faire voyager l'auditeur à travers une musique du monde inconnue, ou plutôt indéfinissable. La production, modeste, sert à merveille les influences dub, rock, soul-jazz, et ambient du groupe. Exemple avec ce "Lacrima" en dernière piste, sur plus de 10 minutes, véritable voyage intersidéral en direct du canapé du salon ; Zenzile cherche, Zenzile module, Zenzile stylise, Zenzile groove ; attérrissage tout en douceur d'un album enivrant, mais paradoxalement, loin d'être fédérateur. En effet, ce "Totem" ne réunira pas autour de lui tous les aficionados purs et durs (et un peu nostalgique) du dub que pouvait faire Zenzile sur Sachem In Salem.
Mais l'oeuvre des angevins s'apprécie sur la longueur. L'évolution du groupe est tellement incroyable et variée, qu'on se doit d'écouter tout leurs disques avec attention. Ce Totem révèle tous ses secrets après une profonde entreprise d'investissement dans les tréfonds passionnants du dub français.
Zenzile, ou comment tripper les soirs où l'on est en panne sèche d'herbe fraiche. Grand disque !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Reznor |
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