Sol Seppy
The Bells Of 1 2 |
Label :
Grönland |
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Sous le beau soleil et les paysages côtiers resplendissants d'Australie a grandi durant cette dernière décennie un drôle d'extraterrestre. Et fort à parier que cet être singulier, de son petit nom "Sophie Michalitsianos", aura surement déposé auparavant son âme vers des lieux moins tempérés, avant de s'être lancée dans la composition de cet album glacial. Car ce premier disque solo n'est sincèrement pas une perle de jovialité.
Mais Sol Seppy va en réalité bien plus loin sur ce premier opus. Il ne s'agit plus de se contenter de desservir à outrance mélancolie et chagrin, mais essayer d'atteindre de sombres profondeurs rarement visitées : et pourquoi pas réinventer le spleen ?
Certes "réinventer" reste une approche un peu grossière de la chose, mais cette démarche ténébreuse, vraie signature de ce premier opus, reste bien trop atypique pour qu'un quelconque qualificatif puisse lui être attribuée. Sophie déborde d'imagination et tente ainsi de faire passer ce qu'elle tient à communiquer, par tous les moyens : enregistrements tantôt lugubres façon "do it yourself" ("Human"), voire lo-fi ("Farewell Your Heart"), en passant par quelques tentatives plus ou moins électro bancales ("Come Running"), et autres pianotages étouffants et pessimistes ("Injoy", "Enter One"), tout semble bon à expérimenter quand il s'agit de pleurer. Parce que ce Bells Of 1 2 est un album avant tout extrêmement (et volontairement) dépouillé. Et c'est en réalité principalement ce gout pour la simplicité et la sincérité qui contribue grandement au charme de ce disque.
Sol Seppy se voulait donc sur ce premier disque, pesant, effacé, et probablement assez distant vis à vis de ses auditeurs, bref, aspirait à se donner une chance de rester cohérent avec l'artwork noir et blanc sordide de la pochette. Sophie Michalitsianos s'est donc donnée avec ce premier disque, l'opportunité de faire ses preuves sans ses copains de chez Sparklehorse. Un projet quitte ou double pour Sophie... Finalement et assurément double!
Mais Sol Seppy va en réalité bien plus loin sur ce premier opus. Il ne s'agit plus de se contenter de desservir à outrance mélancolie et chagrin, mais essayer d'atteindre de sombres profondeurs rarement visitées : et pourquoi pas réinventer le spleen ?
Certes "réinventer" reste une approche un peu grossière de la chose, mais cette démarche ténébreuse, vraie signature de ce premier opus, reste bien trop atypique pour qu'un quelconque qualificatif puisse lui être attribuée. Sophie déborde d'imagination et tente ainsi de faire passer ce qu'elle tient à communiquer, par tous les moyens : enregistrements tantôt lugubres façon "do it yourself" ("Human"), voire lo-fi ("Farewell Your Heart"), en passant par quelques tentatives plus ou moins électro bancales ("Come Running"), et autres pianotages étouffants et pessimistes ("Injoy", "Enter One"), tout semble bon à expérimenter quand il s'agit de pleurer. Parce que ce Bells Of 1 2 est un album avant tout extrêmement (et volontairement) dépouillé. Et c'est en réalité principalement ce gout pour la simplicité et la sincérité qui contribue grandement au charme de ce disque.
Sol Seppy se voulait donc sur ce premier disque, pesant, effacé, et probablement assez distant vis à vis de ses auditeurs, bref, aspirait à se donner une chance de rester cohérent avec l'artwork noir et blanc sordide de la pochette. Sophie Michalitsianos s'est donc donnée avec ce premier disque, l'opportunité de faire ses preuves sans ses copains de chez Sparklehorse. Un projet quitte ou double pour Sophie... Finalement et assurément double!
Excellent ! 18/20 | par TheWayYouSmiled |
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