Tim Buckley
Blue Afternoon |
Label :
Straight |
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Quelques semaines après le sublime Happy Sad sort Blue Afternoon, composé de chutes d'anciennes séances studios. Des chutes???? Non!! Des chansons miraculeuses!
Toujours dans la mouvance folk-jazz d'Happy Sad: vibraphone, guitare délicate de Lee Underwood et ambiance rêveuse, le disque nous plonge dans une mélancolie synonyme de plaisir. Les morceaux sont empreints d'une poésie et d'une beauté uniques qui laissent l'auditeur pantois! "Happy time" qui entame l'album résonne comme un contre-écho au Happy Sad, titre du précédent disque. Tim Buckley a-t-il décidé de panser nos plaies? Peut-être bien tant ce disque semble apaisé, presque salvateur. D'un revers de douze cordes, Tim chasse le blues dans "Chase The Blues Away" et tente de prendre conscience de la réalité quotidienne avec "I Must Have Been Blind". Ce titre scintillant est proche, à mon humble avis, des chansons folk du premier Big Star, de cette clarté, de cet émerveillement indispensables à nos coeurs châtiés. Vient ensuite "The River", chanson profonde, tumultueuse. Les habitudes sont semblables aux flots incessants des rivières et le morceau, lui, est unique!
La seconde face du disque est plus jazzy. Tim chante sa solitude sur "So Lonely" mais avec un cynisme nihiliste et drôle et se décrit comme "un jeune montagnard frisé" dans "Cafe". Les titres sont calmes et sereins malgré un "Blue melody" plus résigné mais tout aussi ironique. Seul le dernier titre "The Train" laisse présager des volontés farouches de Tim et de sa team d'outrepasser le style folk-jazz. Le chanteur commence à étirer les mots, à monter dans les aiguës, à prendre sa voix pour un instrument à part entière bref à changer de cap!
Ce Blue Afternoon, vous vous en doutez, est magnifique, dans la même lignée que Happy Sad mais en moins despéré, moins sombre. Il s'agit pourtant bien d'un disque émouvant, beau et proche d'un Five Leaves Left ou d'un Astral Week, un Monument!
La pochette elle aussi est absolument magnifique et justifie l'achat de ce disque forcément en 33T.
Toujours dans la mouvance folk-jazz d'Happy Sad: vibraphone, guitare délicate de Lee Underwood et ambiance rêveuse, le disque nous plonge dans une mélancolie synonyme de plaisir. Les morceaux sont empreints d'une poésie et d'une beauté uniques qui laissent l'auditeur pantois! "Happy time" qui entame l'album résonne comme un contre-écho au Happy Sad, titre du précédent disque. Tim Buckley a-t-il décidé de panser nos plaies? Peut-être bien tant ce disque semble apaisé, presque salvateur. D'un revers de douze cordes, Tim chasse le blues dans "Chase The Blues Away" et tente de prendre conscience de la réalité quotidienne avec "I Must Have Been Blind". Ce titre scintillant est proche, à mon humble avis, des chansons folk du premier Big Star, de cette clarté, de cet émerveillement indispensables à nos coeurs châtiés. Vient ensuite "The River", chanson profonde, tumultueuse. Les habitudes sont semblables aux flots incessants des rivières et le morceau, lui, est unique!
La seconde face du disque est plus jazzy. Tim chante sa solitude sur "So Lonely" mais avec un cynisme nihiliste et drôle et se décrit comme "un jeune montagnard frisé" dans "Cafe". Les titres sont calmes et sereins malgré un "Blue melody" plus résigné mais tout aussi ironique. Seul le dernier titre "The Train" laisse présager des volontés farouches de Tim et de sa team d'outrepasser le style folk-jazz. Le chanteur commence à étirer les mots, à monter dans les aiguës, à prendre sa voix pour un instrument à part entière bref à changer de cap!
Ce Blue Afternoon, vous vous en doutez, est magnifique, dans la même lignée que Happy Sad mais en moins despéré, moins sombre. Il s'agit pourtant bien d'un disque émouvant, beau et proche d'un Five Leaves Left ou d'un Astral Week, un Monument!
La pochette elle aussi est absolument magnifique et justifie l'achat de ce disque forcément en 33T.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Twilliam |
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