Dawn Landes
Fireproof |
Label :
Cooking Vinyl |
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Pendant que Cat Power et Feist sombrent de plus en plus dans une musique conceptuelle et indifférente, Dawn Landes continue son petit bout de chemin. Les autruches et son folk spacieux sont toujours au goût du jour pour ce second volet et c'est plutôt bon signe.
Seule aux commandes, elle explore une nouvelle fois tous les moyens de répandre ses textes espiègles et entraînants. De son métier ingénieur du son, elle a déjà tous les atouts en main pour être indépendante, néanmoins comme pour Dawn's Music elle fait appel à plusieurs musiciens pour donner un peu plus de profondeur à son brin créatif notamment Ray Rizzo qui s'occupe de la majeure partie des arrangements. Mieux entourée l'américaine peut donc s'extérioriser davantage et jouer tout ce qui lui passe par la tête comme si elle avait besoin de couper complètement avec les séances d'enregistrements de Joseph Arthur ou Philip Glass. Tiraillée peut être par la musique des deux personnages, elle opte pour quelque chose de plus léger ce qui ne veut pas dire que ses compositions sont moins travaillées. Loin de là, son écriture est singulière, à la fois juste et drôle. Mais, pour la mise en forme elle s'étale en long et en large ne trouvant pas définitivement ses marques à moins qu'elle ne veuille tout simplement pas se poser de peur de rester enraciner. De son étiquette folk qu'elle cultive en s'employant à reprendre des standards dépassés comme "I Don't Need No Man", elle part donc à la croisée des genres sans avoir froid aux yeux (et elle aurait bien tort). Country, blues ("Bodyguard" et sa petite guitare classieuse) s'ajoutent au pop et rock déjà présents sur le premier album bien qu'ici moins en avant. Tout y passe même si l'ensemble reste assez tamisé pour ne pas déconcerté l'auditeur. Dawn Landes préfère les effleurer du bout de ses cordes de guitare et parier sur la douceur. "Picture Show" est tout de même le point d'orgue de cette cascade sans limite, véritable medley du siècle dernier à lui tout seul, combinant be-bop et jazz avec un final rock'n'roll à la saturation grossière et aux "hou hou" façon "Sympathy For The Devil" des Stones.
Fireproof est un joli tour d'horizons sans prise de tête et sans enjeu de quelque sorte que ce soit. Il s'agit simplement d'un disque qui a été fait pour le plaisir, pour elle, pour nous, nature, sans gêne tout en restant moderne.
Seule aux commandes, elle explore une nouvelle fois tous les moyens de répandre ses textes espiègles et entraînants. De son métier ingénieur du son, elle a déjà tous les atouts en main pour être indépendante, néanmoins comme pour Dawn's Music elle fait appel à plusieurs musiciens pour donner un peu plus de profondeur à son brin créatif notamment Ray Rizzo qui s'occupe de la majeure partie des arrangements. Mieux entourée l'américaine peut donc s'extérioriser davantage et jouer tout ce qui lui passe par la tête comme si elle avait besoin de couper complètement avec les séances d'enregistrements de Joseph Arthur ou Philip Glass. Tiraillée peut être par la musique des deux personnages, elle opte pour quelque chose de plus léger ce qui ne veut pas dire que ses compositions sont moins travaillées. Loin de là, son écriture est singulière, à la fois juste et drôle. Mais, pour la mise en forme elle s'étale en long et en large ne trouvant pas définitivement ses marques à moins qu'elle ne veuille tout simplement pas se poser de peur de rester enraciner. De son étiquette folk qu'elle cultive en s'employant à reprendre des standards dépassés comme "I Don't Need No Man", elle part donc à la croisée des genres sans avoir froid aux yeux (et elle aurait bien tort). Country, blues ("Bodyguard" et sa petite guitare classieuse) s'ajoutent au pop et rock déjà présents sur le premier album bien qu'ici moins en avant. Tout y passe même si l'ensemble reste assez tamisé pour ne pas déconcerté l'auditeur. Dawn Landes préfère les effleurer du bout de ses cordes de guitare et parier sur la douceur. "Picture Show" est tout de même le point d'orgue de cette cascade sans limite, véritable medley du siècle dernier à lui tout seul, combinant be-bop et jazz avec un final rock'n'roll à la saturation grossière et aux "hou hou" façon "Sympathy For The Devil" des Stones.
Fireproof est un joli tour d'horizons sans prise de tête et sans enjeu de quelque sorte que ce soit. Il s'agit simplement d'un disque qui a été fait pour le plaisir, pour elle, pour nous, nature, sans gêne tout en restant moderne.
Bon 15/20 | par TiComo La Fuera |
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