Michael Head & The Strands
The Magical World Of The Strands |
Label :
Megaphone |
||||
Après la démise de Shack, Michael Head aura au moins réalisé un rêve absolu en accompagnant sur scène son idole, Arthur Lee, dont le génie venait d'être tout juste redécouvert en ce milieu des années 90. Un pied énorme amputé après quelques dates : l'ex-leader de Love n'a pas le choix et doit passer par la case prison, port d'arme illégal à charge.
Pour Michael Head, c'est retour à la case pas grand chose. Jusqu'à ce qu'un frenchy ait l'idée franchement lumineuse de proposer au songwriter junkie d'enregistrer un album pour son label, Megaphone. Merci la France. Le Liverpuldien accompagné comme toujours par son frère John, utilisera pour cet album sans suite l'intitulé Michael Head & The Strands. D'un cynisme certain, le titre choisi fait très Disneyland bien que parfaitement adéquat: The Magical World Of The Strands.
Car il y a du merveilleux là-dedans. Ou plutôt il n'y a que du merveilleux. Étourdissant de perfection ce folk rock classé chamber pop qui file à la vitesse aérienne d'un flash héroïnique. Direction Forever Changes. The Magical World Of The Strands est de cette même trempe béatifiante bercée par des cordes d'une grâce inouïe et balafré de rares fois par des guitares psyché. Plume qui caresse sans cesse l'échine du bonheur auditif, The Magical World Of The Strands est truffé de chansons exquises partagées entre joie frémissante ("X Hits The Spot") et mélancolie dévastatrice ("Loaded Man", chantée et écrite par John). Le genre de chanson à réconcilier Israël et Palestine. Certaines vont même au-delà (peut-on humainement faire mieux que "Something Like You" ?).
Oui Michael Head est un génie. Oui c'est son troisième chef-d'œuvre. Et oui comme toujours la multitude s'en foutra royalement, préférant à cette époque se jeter aux pieds de micro d'un Radiohead ou pire, d'un Smashing Pumpkins. Quel monde bizarre.
Pour Michael Head, c'est retour à la case pas grand chose. Jusqu'à ce qu'un frenchy ait l'idée franchement lumineuse de proposer au songwriter junkie d'enregistrer un album pour son label, Megaphone. Merci la France. Le Liverpuldien accompagné comme toujours par son frère John, utilisera pour cet album sans suite l'intitulé Michael Head & The Strands. D'un cynisme certain, le titre choisi fait très Disneyland bien que parfaitement adéquat: The Magical World Of The Strands.
Car il y a du merveilleux là-dedans. Ou plutôt il n'y a que du merveilleux. Étourdissant de perfection ce folk rock classé chamber pop qui file à la vitesse aérienne d'un flash héroïnique. Direction Forever Changes. The Magical World Of The Strands est de cette même trempe béatifiante bercée par des cordes d'une grâce inouïe et balafré de rares fois par des guitares psyché. Plume qui caresse sans cesse l'échine du bonheur auditif, The Magical World Of The Strands est truffé de chansons exquises partagées entre joie frémissante ("X Hits The Spot") et mélancolie dévastatrice ("Loaded Man", chantée et écrite par John). Le genre de chanson à réconcilier Israël et Palestine. Certaines vont même au-delà (peut-on humainement faire mieux que "Something Like You" ?).
Oui Michael Head est un génie. Oui c'est son troisième chef-d'œuvre. Et oui comme toujours la multitude s'en foutra royalement, préférant à cette époque se jeter aux pieds de micro d'un Radiohead ou pire, d'un Smashing Pumpkins. Quel monde bizarre.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sirius |
En ligne
600 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages